Jean Georges Grenier

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Jean Georges Grenier
Naissance
Sarrelouis, Moselle
Décès (à 63 ans)
Marpain, Jura
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911832
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 7e colonne
Famille Paul Grenier, son frère

Jean Georges Grenier, né le à Sarrelouis en Moselle et mort le à Marpain dans le Jura, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Entré dans le 1er bataillon de volontaires de son département le , il est nommé sous-lieutenant au 96e régiment d'infanterie le 15 du même mois, lieutenant le et fait les guerres de 1792 et 1793 aux armées du Nord et de la Moselle. Passé à l'armée de Sambre-et-Meuse en l'an II, le général Paul Grenier, son frère, se l'attache comme aide de camp le 20 vendémiaire an III. Capitaine le 16 ventôse an V et chef de bataillon le 4 floréal an VII, il quitte ses fonctions d'aide de camp le 15 floréal an VIII pour prendre le commandement d'un bataillon de la 37e demi-brigade de ligne, avec laquelle il fait les guerres de l'an VIII à l'an X à l'armée du Rhin et au corps d'observation de la Gironde. Employé aux troupes expéditionnaires de la Guadeloupe, et blessé d'un coup de feu à la jambe gauche le 6 germinal an X, à la prise de Bambège, il rentre en France vers la fin de l'an XI, et sert pendant une partie de cette année et la suivante à l'armée d'Italie.

Major du 60e régiment de ligne le 11 brumaire an XII, et membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant, il se rend de nouveau en Italie à la fin de la même année, et y reste jusqu'en 1806. Après les guerres de 1807 et 1808 en Dalmatie, il se signale au passage de la Piave le  ; il contribue le 17 du même mois, à enlever les redoutes ennemies et plusieurs pièces de canon. Le lendemain, à la tête d'une colonne de la division du général Seras, il enlève d'assaut le fort de la Pradella. Nommé le 30 colonel du 52e régiment de ligne, il se fait remarquer à la tête de ce corps en Italie en Hongrie et à Wagram et est nommé officier de la Légion d'honneur le . Baron de l'Empire le suivant, il est envoyé en Espagne vers cette époque et tomba au pouvoir de l'ennemi le .

Il était encore prisonnier lorsque l'Empereur le nomme général de brigade le . Rentré en France le et envoyé à l'armée du Nord, il reçoit la croix de Saint-Louis le et celle de commandeur de la Légion d'honneur le suivant. Napoléon Ier, à son retour, l'emploie au 1er corps d'armée qui doit agir en Belgique. Mis en non-activité le de la même année, il remplit les fonctions d'inspecteur général des troupes de la 13e division militaire de 1816 jusqu'au , époque à laquelle il est mis en disponibilité. Retraité depuis 1826, il est mis par le gouvernement de juillet 1830 dans le cadre de disponibilité de l'état-major général le et admis définitivement à la retraite le . Il meurt au château de Montrambert à Marpain dans le Jura le .

Il est inhumé à Dammartin-Marpain.

Bibliographie[modifier | modifier le code]