Jean-François de Canchy

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Jean-François de Canchy
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (76 ans)
Nom de naissance
Jean-François Henri du Moustier de CanchyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions

Jean-François de Canchy, né le à Paris 17e, est un haut fonctionnaire français de la culture. Alain Pompidou le décrit comme « un haut fonctionnaire anticonformiste passionné d'art contemporain ». Le philosophe Yves Michaud écrit : « le marquis Jean-François de Canchy est une exception culturelle : fonctionnaire culturel du chiraco-gaullisme »[1].

Famille[modifier | modifier le code]

Jean-François du Moustier de Canchy est le fils d'Henri du Moustier de Canchy et de Nicole du Plessis d'Argentré. Il est l'arrière petit fils du peintre Henri Gervex[2]. Marié avec Hélène Tenant de la Tour en 1974, il est père de 5 enfants : Marie, Augustin, Adélaïde, Nicolas, Melchior.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière en 1970 comme inspecteur au Centre national d'art contemporain en même temps que son ami Alfred Pacquement[3].

De 1975 à 1976, il est nommé chargé de mission au Musée national d'art moderne, puis exerce successivement les postes de chargé des relations internationales à la présidence du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou (1976-83) et chargé de mission à la direction des affaires financières (1984-86) du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou.

En 1986, il est nommé conseiller technique[4] au cabinet de la Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de la Francophonie, Lucette Michaux-Chevry. Il exercera cette fonction jusqu'en 1988 puis deviendra conseiller du président chargé du réaménagement du Centre Georges Pompidou[5].

En 1993, il rejoint le cabinet de Jacques Toubon, ministre de la Culture et de la Francophonie, où il deviendra son conseiller jusqu'en 1995, puis de Philippe Douste-Blazy, ministre de la Culture de 1995 à 1996.

En 1996, il est nommé délégué aux arts plastiques et président du Centre national des arts plastiques[6], fonctions qu'il exercera jusqu'en 1998 où il rejoint l'Inspection générale de l'administration des Affaires culturelles comme inspecteur[7].

Enfin, il exercera pendant 7 ans la fonction de directeur régional des affaires culturelles[8] Drac d'Ile-de-France de 2003 à 2010 avant de réintégrer le corps de l'Inspection générale de l'administration des Affaires culturelles.

Il prend sa retraite en [9].

Nominations[modifier | modifier le code]

  •  : membres du conseil d'administration de l'Etablissement public du parc de La Villette
  •  : membre de la commission d'aide à la première exposition
  •  : membres de la commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits
  •  : membre du Haut Conseil des musées de France
  •  : membre du conseil d'administration de l'Etablissement public de maîtrise d'ouvrage des travaux culturels.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Implosion rue de Valois, 2023.
  • Les fondations à vocation culturelle, Inspection générale des affaires culturelles, 2011.
  • Restaurations en Île-de-France 2001-2006, Inspection générale des affaires culturelles, 2008.
  • Réhabiliter les édifices métalliques emblématiques du XXe siècle, L'Oeil d'Or, 2008.
  • Le Lieu de mémoire, Paris : Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France, 2005.
  • Michelangelo Pistoletto & Pierre di Sciullo, Paris : Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France, 2004.
  • Erik Dietman : Le nez dans le verre - Un verre dans le nez, Paris : Éditions du Regard, 1997.
  • État des lieux : commandes publiques en France, 1990-1996, Paris : Éditions du Regard, 1996.
  • Panoramas : 1981-1996, la collection du Frac Bretagne, Rennes : FRAC Bretagne, 1997.
Armes du Moustier : D'azur aux trois chevrons d'argent

Famille du Moustier de Canchy[modifier | modifier le code]

Les du Moustier étaient seigneurs de Canchy, près de Bayeux, de Goustranville, de La Motte.

En 1697, des lettres d'anoblissement furent délivrées à Thomas du Moustier de Canchy, lieutenant général au bailliage de Caen, maire de Caen. En 1732, un arrêt de maintenue de noblesse fut rendu par le Conseil d'Etat, en faveur de François Gabriel Aimé du Moustier de Canchy, lieutenant général au bailliage de Caen, et un autre, en 1749, pour Michel du Moustier de Canchy, seigneur de Goustranville.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Yves Michaud, « Aux Beaux-Arts de Paris, combats pour la direction - Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres (LGBT) contre BCBG », Atlantico,‎ (lire en ligne)
  2. « Généanet » Accès libre, sur Généanet (consulté le )
  3. a et b « Une remise de décoration à la MAGP », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/priam3_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=PERS&VALUE_98=%27CANCHY%20JEAN-FRANCOIS%20DE%20CONSEILLER%20TECHNIQUE%20%27&DOM=All
  5. « Jean-François de Canchy passe de la rue de Valois au Centre Pompidou. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Journal officiel
  7. Journal officiel
  8. Didier Rykner, « Nomination de Jean-François de Canchy à la tête de la DRAC Ile-de-France – La Tribune de l'Art », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
  9. « Nominations au Journal Officiel de la République Française », sur Nominations au Journal Officiel de la République Française,
  10. Marc Champenois, « Ordre de la Légion d'honneur - Nominations, promotions et élévations du… », sur france-phaleristique.com (consulté le ).
  11. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  12. « Nominations au Journal Officiel de la République Française », sur Nominations du Journal Officiel de la République Française,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]