Jean-Frédéric-Charles II d'Alvensleben

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Jean-Frédéric-Charles II d'Alvensleben
Biographie
Naissance
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Eichenbarleben (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
Schochwitz (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Gebhard XXVIII. von Alvensleben (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Jean-Frédéric-Charles II d'Alvensleben (né le à Eichenbarleben et mort le à Schochwitz) est un lieutenant général prussien et propriétaire du manoir de Schochwitz.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Il est issu de la famille noble von Alvensleben et est le plus jeune fils de l'administrateur d'arrondissement Gebhard XXVII d'Alvensleben (de) (1734-1801) d'Eichenbarleben et son épouse Johanna Caroline Christiana, née von Alvensleben de la maison de Calbe-Roda (1746-1787). Son père acquiert le domaine de Schochwitz en 1783 et le lui cède en 1799.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

À l'âge de douze ans, il rejoint le régiment d'infanterie du duc de Brunswick en tant que caporal privé en , devient enseigne en et en - à l'âge de 19 ans - sous-lieutenant. Dans les guerres napoléoniennes en 1813, il combat avec distinction dans les batailles de Lützen, Bautzen, Dresde et Leipzig. Nommé colonel en , il commande les gardes prussiens à la bataille de Paris le avec un tel succès que le tsar Alexandre Ier lui fait remettre son propre Ordre de Saint-Georges alors qu'il est encore sur le champ de bataille. Avec sa conquête du village de Pantin, la voie vers Paris est libre. Pour cela, il reçoit également la croix de chevalier de l'Ordre de Marie-Thérèse.

En 1817, Alvensleben est promu major général. À partir de 1818, il est commandant de la 1re division de la Garde, à partir de 1820 commandant de la 2e division de la Garde. Promu lieutenant général en 1829, il doit prendre son congé en 1830 pour des raisons de santé. En tant que chevalier de l'ordre Pour le Mérite avec feuilles de chêne, les deux classes de la Croix de fer, l'Ordre de l'Aigle rouge de 1re classe avec feuilles de chêne et de nombreux autres grands honneurs, Alvensleben est l'un des officiers les plus décorés de l'armée prussienne. Sa maladie et sa mort prématurée à l'âge de 52 ans mettent fin à sa carrière militaire.

Famille[modifier | modifier le code]

Alvensleben s'est marié le avec Caroline von Hirschfeld (1783-1849), fille du général prussien Karl Friedrich von Hirschfeld et de son épouse Karoline Friederike Philippine, née von Faggyas. Le mariage donne onze enfants, dont le futur lieutenant-général Hermann d'Alvensleben (1809-1887).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Siegmund Wilhelm Wohlbrück: Geschichtliche Nachrichten von dem Geschlecht von Alvensleben und seinen Gütern. Dritter Theil. 1829, S. 423–427.
  • Carl Gebhard (nach anderen Nachrichten Johann Friedrich Carl) von Alvensleben. Neuer Nekrolog der Deutschen. Ilmenau 1833, S. 136–138.
  • Hellmut Kretzschmar: Geschichtliche Nachrichten von dem Geschlecht von Alvensleben seit 1800. Burg 1930, S. 146–148.
  • Kurt von Priesdorff: Soldatisches Führertum. Band 4, Hanseatische Verlagsanstalt Hamburg, o. O. [Hamburg], o. J. [1937], DNB 367632799, S. 217–219, Nr. 1294.
  • Martin Wiehle: Bördepersönlichkeiten. Biografisches Lexikon der Magdeburger Börde (= Beiträge zur Kulturgeschichte der Magdeburger Börde und ihrer Randgebiete. Bd. 6). Dr. ziethen verlag, Oschersleben 2001 (ISBN 3-935358-20-2), S. 13.
  • Walter Müller: Karl von Alvensleben. Held der Befreiungskriege. Sonntags-Nachrichten, Halle, 19. Februar 2006, S. 7.
  • Gothaisches Genealogisches Taschenbuch der Adeligen Häuser. 1902. Dritter Jahrgang, Justus Perthes, Gotha 1901, S. 27f.
  • Jaromir Hirtenfeld: Der Militär-Maria-Theresien-Orden und seine Mitglieder. Band 2, S. 1312.

Liens externes[modifier | modifier le code]