Jean-Emmanuel Ray

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Emmanuel Ray
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (71 ans)
Nationalité
Français
Formation

Institut d'études Politiques de Paris Université Panthéon-Assas (licence)

Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (doctorat)
Activité
Agrégé de Droit Privé - Professeur des Universités
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse

Jean-Emmanuel Ray, né le [1], est un juriste français spécialiste en droit du travail.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Diplômé de la section politique, économique et sociale de l'Institut d'études politiques de Paris en 1974, il poursuit des études de droit social et de sciences politiques à l'université d'Assas (licence) et à l'université Panthéon-Sorbonne (DEA et DESS).

Il est docteur en 1983 et est reçu à l'agrégation de droit en 1984.

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Fondateur et responsable du « DESS Droit des entreprises » (devenu Master 2 « Droit des entreprises ») à l'université d'Angers de 1985 à 1990, il y enseigne le droit du travail. Il est alors recruté comme professeur de droit à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne où il dirige le Master 2 professionnel « Développement des ressources humaines et droit social » de École de management de la Sorbonne. Il enseigne par ailleurs le droit du travail pour les élèves de Licence 3, du Master 2 professionnel « Juriste de droit social » et du Master 2 recherche « Droit social ».

Il assure également les cours d'introduction générale au droit et de droit du travail à l'IEP de Paris, à Mines ParisTech et en troisième année de licence de droit à l'IED de l'EDS de la Sorbonne (Institut d'Études à Distance de l'École de Droit de la Sorbonne).

Principaux ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les pouvoirs de l'employeur à l'occasion de la grève, sa thèse, sous la direction de Gérard Lyon-Caen, Litec (coll. Jurisclasseur), Paris, 1985.
  • Nouveaux conflits collectifs dans notre société de la réputation : de la grève interne à l’action collective externalisée, Revue Sociologie du travail, numéro 2/2011.
  • Moi manager, mes droits et mes devoirs, Revue Fiduciaire, 2e édition, septembre 2020
  • Droit du travail, droit vivant, WK-RH / Liaisons, 28e édition, septembre 2020
  • Le droit du travail à l'épreuve des TIC, Rueil-Malmaison, Liaisons

Jean-Emmanuel Ray s'est toujours intéressé aux nouvelles technologies devenues TIC, de son article paru dès à Droit social : De Germinal à Internet : pour une redéfinition du contrat de travail, Facebook, l'employeur et le salarié, numéro de . CGT, CFDT, CNT , CE et TIC : rapports collectifs de travail et nouvelles technologies de l'information et de la communication , Droit social, . Pour une étude générale : De la Révolution industrielle à la Révolution numérique : les métamorphoses du droit du travail, Droit social, ; Tous connectés, partout, tout le temps ?, Droit social, , p. 558.
Il est à ce titre souvent auditionné comme expert : Assemblée nationale, Commission sur « Les droits de l’individu dans la révolution numérique », rapport déposé par P. Bloche et P. Verchère le  ; Centre d’analyse stratégique, , Groupe de Travail « Travail et emploi dans 20 ans », publié à La Documentation française en .

En 2015, il est membre de la « Commission Combrexelle », constituée par le Premier ministre en pour réfléchir à une nouvelle articulation des sources du droit du travail, et de la « Commission Mettling », constituée en par le ministre du Travail pour réfléchir à l'évolution du travail liée au passage au numérique. Il a été nommé, par le Premier Ministre, en février 2020, membre de la « Commission Frouin » chargée de formuler des propositions sur le statut des travailleurs des plateformes (Uber, Deliveroo, etc.).

Il tient la chronique « Actualités des TIC » dans la revue mensuelle Droit social, la chronique juridique de Liaisons sociales Magazine ; et en alternance « Questions de droit social » au journal Le Monde.

Depuis 2011, il est membre du jury du « Prix de thèse de la CNIL ».

Il est membre du Club des juristes[2],[3], un cercle de réflexion présidé par Bernard Cazeneuve.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. BNF 11921259
  2. « Club des juristes : les membres », sur Club des juristes
  3. Vincent Nouzille, « Comment un petit club d'avocats et de juristes inspire les lois », Nouvel Obs,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]