Jean-Claude Fignolé

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Jean-Claude Fignolé
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Jean-Claude Fignolé, né le à Jérémie (Haïti) et mort le [1], est un écrivain haïtien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en mai 1941 à Jérémie, Jean-Claude Fignolé fait des études de droit, d’agronomie et d’économie[2]. Puis il est critique d'art, critique littéraire, journaliste et ensignant[2].

Il devient l'un des fondateurs du mouvement littéraire appelé spiralisme en collaboration avec Frankétienne et René Philoctète[2].

Dans les années 1980, il apporte un soutien essentiel aux habitants de la ville des Abricots, à proximité de Jérémie, dans la Grand'Anse[2], Père de trois enfants, Jean-Claude Fignolé est maire de la commune des Abricots de 2007 à 2009[3]| . Il assiste les habitants dans un travail de développement de toute nécessité (reboisement, éducation, santé, constructions routières, agriculture) afin de freiner l'exode rural prépondérant en Haïti.

Épargnée par le séisme du , la ville des Abricots a dû accueillir plusieurs milliers de rescapés qui ont fui la capitale. Jean-Claude Fignolé abandonne sa plume pour se consacrer entièrement à cette cause[4].

Il meurt le 11 juillet 2017 à 76 ans à Port-au-Prince[2],[3].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Etzer Vilaire, ce méconnu, Port-au-Prince, Imprimerie Centrale, 1970.
  • Pour une poésie de l'authentique et du solidaire « ces îles qui marchent » de René Philoctète, Port-au-Prince, éd. Fardin, 1971.
  • Gouverneurs de la rosée : hypothèses de travail dans une perspective spiraliste, Port-au-Prince, éd. Fardin, 1974.
  • Vœu de voyage et intention romanesque, Port-au-Prince, Fardin, 1978.
  • Les Possédés de la pleine lune, Paris, Seuil, 1987.
  • Aube tranquille, Paris, Seuil, 1990. - rééd. La Roque d’Anthéron, Éditions Vents d’ailleurs, 2013
  • Hofuku, Port-au-Prince, éd. Mémoire, 1993.
  • La Dernière Goutte d'homme, Montréal, Regain/CIDIHCA, 1999.
  • Moi, Toussaint Louverture... avec la plume complice de l'auteur, Montréal, Plume & Encre, 2004.
  • Faux Bourdons, in Paradis Brisé : nouvelles des Caraïbes, Paris, Hoëbeke, coll. « Étonnants voyageurs », 2004, p. 87-131.
  • Le Voleur de vent, in Nouvelles d'Haïti (collectif), Paris, Magellan & Cie, 2007, p. 37-52.
  • Une heure avant l'éternité, extrait de : Une journée haïtienne, textes réunis par Thomas C. Spear, Montréal, Mémoire d'encrier / Paris, Présence africaine, 2007, p. 179-184.
  • Une heure pour l'éternité, Paris, éd. Sabine Wespieser, 2008[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Un immense écrivain haïtien est tombé », sur loophaiti.com, 11 juillet 2017
  2. a b c d et e Josaphat-Robert Large, « Jean-Claude Fignolé », sur île en île
  3. a et b « Littérature : disparition de l’écrivain haïtien Jean-Claude Fignolé à 76 ans », Radio Caraïbes International,‎ (lire en ligne)
  4. « Un appel de détresse de Jean-Claude Fignolé », sur Vers-les-iles
  5. Valérie Marin La Meslée, « Jean-Claude Fignolé : les damnés de Saint-Domingue », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]