Jean-Bernard-Abraham Jacquemin

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Jean-Bernard-Abraham Jacquemin
Présentation
Naissance
Tours
Décès (à 69 ans)
Tours
Nationalité Drapeau de la France France
Activités architecte, géomètre-expert, urbaniste
Diplôme architecte
Œuvre
Réalisations Plans de Tours et de la chartreuse du Liget
Parvis de la cathédrale de Tours
Entourage familial
Famille Jean-Bernard Jacquemin (père)
Maxime Jacquemin (fils)
Jean-Charles Jacquemin-Belisle (petit-fils)

Jean-Bernard-Abraham Jacquemin, né le à Tours et mort le dans la même ville, est un architecte, géomètre-expert et urbaniste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Bernard-Abraham Jacquemin naît en 1756 à Tours où son père Jean-Bernard Jacquemin (1720–1786) est géomètre et architecte de la cathédrale[1].

Après des études à Paris au côté d'Edme Verniquet, il succède à son père comme architecte de la cathédrale Saint-Gatien de Tours mais il est surtout actif comme géomètre-expert et vers la fin de vie, urbaniste[2]. Il est parfois nommé « Jacquemin fils » dans la bibliographie, pour le différencier son père, qui signait « Jacquemin ».

À Tours, il réalise notamment un plan du quartier de la basilique Saint-Martin en 1801, grâce auquel le tombeau de saint Martin peut être précisément localisé[3]. Il élabore aussi un plan de la ville prévoyant un vaste programme d'alignement des rues (dont la création des boulevards Heurteloup et Béranger) en 1809-1811 mais il fait construire plusieurs immeubles de Tours et aménage entre autres le parvis de la cathédrale en 1816[4]. Hors de la capitale tourangelle, il réalise en 1787 le plan de reconstruction de la chartreuse du Liget à Chemillé-sur-Indrois, dont il supervise la construction de certains éléments, comme le grand cloître[5],[6].

Avec l'appui financier du banquier-négociant Pierre-Bonaventure Goüin de La Boissière, il acquiert la closerie de la Fabrice à Saint-Cyr-sur-Loire en 1787[7].

Entre 1794 et 1799, il est conseiller municipal à Tours[4].

Il a quatre fils, dont le général Maxime Jacquemin et Jean-Bernard-Toussaint Jacquemin, lui aussi architecte[4]. Il meurt le à son domicile, rue des Cerisiers à Tours, à l'âge de 69 ans[8].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Le grand cloître de la chartreuse du Liget à Chemillé-sur-Indrois, dont Jean-Bernard-Abraham Jacquemin a établi les plans de reconstruction (1787) et supervisé les travaux.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire des scientifiques de Touraine, Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, 2017
  2. Vieira 1997, p. 260.
  3. May Troiekouroff, « Le tombeau de saint Martin retrouvé en 1860 », dans [Collectif], Mémorial de l'année martinienne 1960-1961, Vrin, , 237 p. (lire en ligne), p. 178.
  4. a b et c Vieira 1997, p. 261.
  5. Vieira 1997, p. 260-261.
  6. Christophe Meunier, La Chartreuse du Liget, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 172 p. (ISBN 978 2 916043 15 9), p. 120-121.
  7. Alain Jacquet, Les Goüin, une famille tourangelle de renom, Mémoires de la Société archéologique de Touraine, volume LXXII, , 90 p. (ISBN 978-2-36536-048-7)
  8. « Registres d'état-civil de Tours - Décès en 1826 - Acte no 65 », sur Le site des archives départementales d'Indre-et-Loire (consulté le ).