Jean-Antoine Lépine
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Jean-Antoine Lépine, né en 1720 à Challex dans le Pays de Gex[1], mort en 1814, est un horloger français. Il inventa le calibre qui porte son nom et dans lequel la fusée est supprimée et la platine supérieure est remplacée par des ponts[2]. Cela permit de disposer le balancier à côté et non au-dessus du mécanisme, donc de fabriquer des montres moins épaisses[2]. Il revendiqua également l'invention de l'échappement à virgule[2].
Après avoir débuté à Challex, il vint à Paris et servit en 1744 comme apprenti à André-Charles Caron (1697-1775), horloger du Roi[1], dont il épouse la fille en 1756[1] (sœur de Beaumarchais). Il devint maitre-horloger en 1765 et est nommé horloger du Roi formant l'atelier Caron et Lépine[1].
Il devient l'horloger de Louis XV, Louis XVI, puis de Napoléon[1]. Il meurt le à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (36e division)[3].
Son nom est associé quelquefois à celui de Voltaire, servant comme agent pour ses ateliers à Ferney[1].
Plusieurs de ses horloges et montres sont exposées dans des musées[1] comme l'horloge qui orne le bureau du Roi au château de Versailles.
Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « JEAN ANTOINE LEPINE », Solitaire, the fine art of jewellery (consulté le 3 mars 2011).
- Fédération de l'industrie horlogère suisse, « Les grands noms de l'horlogerie: Jean Antoine Lépine », Fédération de l'industrie horlogère suisse (consulté le 3 mars 2010).
- Thomas Roger, Le Champ du repos, ou le Cimetière Mont-Louis, (lire en ligne), p. 157
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Adolphe Chapiro, Jean-Antoine Lépine, horloger (1720-1814) : histoire du développement de l'horlogerie en France, de 1760 à l'Empire, Paris, Editions de l'amateur, , 277 p. (ISBN 978-2-859-17076-9, OCLC 21151162)