James L. Petigru

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James L. Petigru
Fonction
Membre de la Chambre des représentants de la Caroline du Sud
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
CharlestonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Mère
Louise Guy Pettigrew (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Adele Petigru Allston (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jane Caroline Petigru Carson (d)
Sue Petigru Bowen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
Louis Round Wilson Library (en) (1278-z)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

James Louis Petigru, né le et mort le , est un avocat, homme politique et juriste américain. Il est surtout connu pour son rôle clé dans la relation juridique entre l'état de la Caroline du Sud et le gouvernement fédéral.

Il joue un rôle prépondérant dans la recodification du code juridique de la Caroline du Sud en tant que Procureur général de la Caroline du Sud. Il est également connu en tant qu'opposant à la crise de l'annulation, lorsque la Caroline du Sud a refusé, en 1832, de payer les droits de douane à l'État fédéral Américain, et en tant qu'opposant à la déclaration de sécession de la Caroline du Sud le .

Carrière[modifier | modifier le code]

Bureaux de James Louis Petigru, 8 St. Michael's Place, Charleston.

Petigru est diplômé de l'Université de Caroline du Sud en 1809 puis admis au barreau de Caroline du Sud en 1812. En 1816, il est élu avocat du comté d'Abbeville. Il devint procureur général de la Caroline du Sud en 1822. En 1830, il postule pour entrer au Sénat mais échoue. Il est alors élu à la Chambre des représentants. Il y devient leader des anti-nullificationnistes[2].

Il est l'avocat principal dans l'affaire « M'Cready v. Hunt » portée à la Cour d'appel de Caroline du Sud en 1834. Cette affaire prend corps dans un serment prêté par les membres de la milice d'État à s'engager « fidèlement et véritablement » envers l'État de Caroline du Sud. La loi exigeant ce serment n'indiquait pas spécifiquement si l'allégeance à l'État était supérieure à l'allégeance au gouvernement fédéral. Les nullificationnistes et les anti-nullificationnistes s'affrontent sur la préséance du serment[2]. La primauté de l'allégeance à la Caroline du Sud finit par l'emporter, après de multiples appels[3].

Après la sécession de la Caroline du Sud en 1860, Petigru remarque : « La Caroline du Sud est trop petite pour une république et trop grande pour un asile de fous. ». Bien que ne croyant pas que la Caroline du Sud reviendrait dans l'Union, il s'oppose à la Confédération[2].

De 1859 à 1862, il s'attèle à la codification des lois de la Caroline du Sud. Bien que rejeté en 1865 par la législature non reconstruite, son code forma la base de la codification de 1872[2].

James Louis Petigru meurt à Charleston (Caroline du Sud), en 1863. Il est enterré à St. Michael's Churchyard[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « https://finding-aids.lib.unc.edu/01278/ »
  2. a b c d et e "James L. Petigru." National Park Service. Fort Sumter and Fort Moultrie National Historical Park. Retrieved 2020-05-20.
  3. Pease, William H. & Pease, Janet (2002). James Louis Petigru : Southern Conservative, Southern Dissenter. University of South Carolina Press, p. 59.

Liens externes[modifier | modifier le code]