James Hardy Ropes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

James Hardy Ropes, né le à Salem (Massachusetts) et mort le à Cambridge (Massachusetts), est un théologien, ministre du culte et universitaire américain, Fellow de l'Académie américaine des arts et des sciences, dès 1909, titulaire de la prestigieuse Hollis Chair of Divinity de l'Université Harvard de 1910 à 1933[1].

Famille et études[modifier | modifier le code]

James Hardy, né le à Salem dans le Massachusetts, est le fils de Harriet Lawrence Peirson (1831-1880) et de William Ladd Ropes (1825-1912), ministre du culte à Salem et bibliothécaire de l'Andover Theological Seminary[1]. James Hardy Ropes étudie tout d'abord à la Phillips Academy à Andover, où il est diplômé en 1885, puis à l'Université Harvard ou il obtient son Bachelor of Arts, summa cum laude, en 1889. Pendant une année, il travaille ensuite pour l’United States Geological Survey, avant de reprendre ses études à l'Andover Theological Seminary, où il obtient son Master of Arts en 1893[1]. Ropes enchaîne, pendant deux ans, des études postgrades en Allemagne dans les universités de Kiel, Halle et Berlin. Ropes publie, en 1896, son Die Sprüche Jesu, une critique d'Alfred Resch[2] qualifiée de brillante par de nombreux universitaires[3]. Il profite de sa présence en Europe pour visiter l'Angleterre, l'Italie et la Russie avant de commencer sa carrière d'enseignant à Harvard. En 1897, il épouse Alice Lowell (1869-1949), de cette union, naissent deux enfants, Harriet (1908) et Edward Jackson Lowell (1909)[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Ropes commence sa carrière comme assistant à Harvard, en 1895. Il est ordonné ministre du culte de l'Église congrégationaliste, en 1901. Deux ans plus tard, à Harvard, il devient titulaire de la chaire Bussey de Nouveau Testament[1]. Le , il est élu Fellow de l'Académie américaine des arts et des sciences. L'année suivante, il devient titulaire de la prestigieuse Hollis Chair of Divinity de l'Université Harvard. En 1921, il est nommé éditeur de la Harvard Theological Review[4]. Parmi ses travaux les plus brillants, on peut citer son The text of Acts, publié en 1926, qui est reçu, aussi bien aux États-Unis qu'en Europe, comme particulièrement marquant dans l'étude des points les plus débattus du Nouveau Testament[1]. Son ouvrage posthume, The Synoptic gospels, publié en 1934, bouleverse lui aussi le milieu académique dans son champ d'expertise[5]. Le , James Hardy Ropes meurt à son domicile de Cambridge. Il repose au cimetière de la Phillips Academy à Andover[6].

Œuvres citées dans cet article[modifier | modifier le code]

  • Die Sprüche Jesu : die in den kanonischen Evangelien nicht überliefert sind : eine kritische Bearbeitung des von D. Alfred Resch gesammelten Materials, Leipzig, J.C. Hinrichs, 1896, (OCLC 1001076).
  • The text of Acts, Londres, Macmillan, 1926 (OCLC 604730144).
  • The Synoptic gospels, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1934, (OCLC 2928375)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f American Academy of Arts and Sciences, « James Hardy Ropes »
  2. Alfred Resch, qui à la fin du XIXe siècle, collecta et étudia les agrapha (paroles de Jésus non consignées dans les évangiles canoniques).
  3. Tom Holmén; Stanley E. Porter, Handbook for the study of the historical Jesus, Leiden, Boston, Brill, 2011.
  4. George Santayana, William G Holzberger, The works of George Santayana. Vol. 5, The letters of George Santayana, book 5 : 1933-1936, Cambridge, MIT Press, cop. 2003, p. 148.
  5. R C Foster, Studies in the life of Christ : introduction, the early period, the middle period, the final week, Joplin, College Press Pub. Co., 1995, « The Two-Source Theory ».
  6. (en) « James Hardy Ropes », sur Find a Grave

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • American Academy of Arts and Sciences, Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences, Volume 68, Metcalf and Company, 1933. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Donald K. McKim, Dictionary of Major Biblical Interpreters, InterVarsity Press, 2007.

Liens externes[modifier | modifier le code]