Jacques Adnet
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Jack Édouard Jules Adnet, né le à Châtillon-Coligny (Loiret) et mort le dans le 16e arrondissement de Paris[1], est un architecte et designer français.
Il travailla avec son frère jumeau, Jean Adnet, qui reçut une formation identique à la sienne. Sous une signature commune jusqu'en 1928, ils reçurent les mêmes récompenses.
Sommaire
Biographie[modifier | modifier le code]
- Jacques Adnet est élève à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris
- 1919, il fonde la Compagnie des arts français avec Louis Süe et André Mare
- 1923 : exposition dans diverses foires françaises et étrangères
- 1925 : il a son propre stand sur l'esplanade des Invalides à l'Exposition des Arts décoratifs
- 1927 à 1959 : il est le directeur de la Compagnie des arts français, où il succède à Süe. Il conçoit des meubles dont le style art déco[2] est clairement influencé par l’architecture, le rationalisme, le fonctionnalisme et le cubisme. Parallèlement, il se consacre à la céramique, la tapisserie et la ferronnerie, utilisant les volumes lisses, des arêtes vives et une certaine stylisation
- 1937 : il obtient le grand prix d'architecture et d'ensemble mobilier pour le Pavillon de verre Saint-Gobain à l'Exposition universelle de 1937 à Paris
- 1947 à 1949 : il préside le Salon des artistes décorateurs
- Années 1950 : il crée des meubles, il décore La maison de Frank Jay Gould, le studio du président de la République française au château de Rambouillet, les appartements privés du président Vincent Auriol au Palais de l'Élysée, et beaucoup de paquebots comme le Ferdinand de Lesseps (1952), l'Unesco[Quoi ?] (1958)
- 1958 : il obtient le grand prix de l'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles
- 1959 : il devient le directeur de l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris
Mobilier[modifier | modifier le code]
Il crée un mobilier de forme géométrique avec de nouveaux matériaux tout en gardant un souci d’élégance qui lui est propre, faisant le lien entre la modernité, et la tradition.
Au fil du temps, il utilise de plus en plus le métal et le verre avec lesquels il fabrique des sièges, des tables de chevet en tube, mais aussi des petits meubles entièrement constitués de glaces argentées et vissées sur une armature. Il abandonne les formes anciennes qu’il n’essaie même pas d’adapter.
Il restera pourtant fidèle à certains types de meubles comme les meubles d’appui dans d’innombrables variations. Il a aussi beaucoup travaillé sur des meubles garnis de cuir avec piqûres sellier.
Tapisseries[modifier | modifier le code]
- L'Atelier, vers 1941, carton exécuté d'après l'œuvre de Raymond Legueult, et tissé dans les Ateliers Pinton à Felletin.
Collections publiques[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Alain-René Hardy et Gaëlle Millet, Jacques Adnet, Éditions de l’Amateur, 2014, (ISBN 9782859175474)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Archives du Loiret, Commune de Châtillon-Coligny, Acte de naissance no 14, année 1900 (avec mention marginale de décès) (page 100/133)
- «Quand l'art déco entrait dans ses meubles», Jean-Pierre Thiollet, Le Quotidien de Paris, 3 juin 1981.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Union List of Artist Names • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Id RKDartists • WorldCat
- Site en anglais avec biographie, littérature, résultats d'enchères, etc.)
- Biographie de Jacques Adnet sur docantic.com.