Jacques-Antoine Vallin
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Portrait en pied du Docteur Forlenze (d) |
Jacques-Antoine Vallin est un peintre né en 1760 et mort à Paris le [1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Jacques-Antoine Vallin est le fils d’un sculpteur-ciseleur parisien, installé quai de la Mégisserie. Il entre, à l'âge de quinze ans, à l’Académie royale en 1779 sous la protection du peintre d’histoire Gabriel Doyen, puis de Callet en 1786. Il retourne[Où ?] dans l’atelier de Drevet[Lequel ?] trois ans plus tard. Il y fut aussi l’élève d’Antoine Renou.
Vallin ne débute au Salon qu'en 1791, exposant d'abord deux toiles, La Tempête et Petit paysage[2]. L'influence de Vernet mais aussi celle de Bidauld marquent encore un tableau de 1793 comme La Bergère des Alpes conservée au musée d'Alger[Lequel ?]. Très vite, il trouve ensuite sa voie et le succès avec ses tableaux de nymphes et de bacchantes[3] placées dans d'harmonieux paysages souvent baignés d'une fine lumière dorée. Vallin puise également son inspiration dans l'histoire antique ou la mythologie. Sa dernière apparition au Salon remonte à 1827[4].
Vallin est inhumé le au cimetière du Montparnasse[5].
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Antiochus et Stratonice, huile sur bois, localisation inconnue
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Bacchante, huile sur bois, localisation cinconnue
Vallin est le prolongateur des bacchanales et pastorales galantes de Jacques-Philippe Caresme, mais dans un style plus néo-classique voire historique, en correspondance avec son époque et proche d'un Prud'hon[6].
Son œuvre peint présent une fraîcheur de coloris et une réelle grâce dans les visages et attitudes des personnages.
Il exécuta aussi des portraits d’inspiration greuzienne, et plusieurs tableaux d’histoire antique ou moderne qu’il présentait en priorité au Salon.
Collections
[modifier | modifier le code]Plusieurs tableaux de Jacques Antoine Vallin sont présentés dans les musées français :
- Scène de naufrage, 1795 : Musée de la Révolution française de Vizille
- Bacchantes dans un paysage, 1796 : Musée des beaux arts de Quimper
- Diane et ses nymphes au bain surprises par Actéon. Effet de soleil couchant, 1810 : Musée du Louvre
- Jeune violoncelliste, 1810 : Musée Marmottan
- Diane chasseresse, 1826 : Musée Thomas Henry de Cherbourg
- La Tentation de Saint Antoine, Salon de 1827 : Musée du Louvre
- Amours combattant : Musée Magnin de Dijon
- Bacchante : Musée Magnin de Dijon
- Bacchante endormie dans un sous-bois : Musée des beaux arts de Tours
- Bacchantes et amours : Musée Municipal de Soissons
- La cascade de Tivoli : musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland de Clamecy
- Désenchantement : Musée Magnin de Dijon
- Diane chasseresse[7] : Musée des beaux arts de Caen
- Hylas et les nymphes : Musée Baron Martin de Gray
- Nymphe allongée : Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d'Alençon
- Nymphes : Musée du Petit Palais
- Offrande à Pan : Musée du Petit Palais
- Portrait d'homme : Musée Magnin de Dijon
Musées étrangers :
- Belisaire mendiant avec son enfant, 1798 : Leipzig, Museum der bildenden Künste
- Portrait en pied du docteur Forlenze, 1807 : Londres, National Gallery
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de Paris Archives fiscales > Successions > Tables des décès (1791-vers 1850), 5e bureau, 11e et 12e arrondissements anciens, cote DQ8 1053, vue 85 / 200, no 769
- Fiche exposant Salon 1791, base salons du musée d'Orsay.
- Fiche exposant Salon 1793, base salons du musée d'Orsay.
- Fiche exposant Salon 1827, base salons du musée d'Orsay.
- Archives de Paris Sources généalogiques complémentaires > Cimetières et pompes funèbres > Cimetières > Registres journaliers d'inhumation< Cimetière du Montparnasse, vue 24 / 31
- Voir sa Diane chasseresse, Caen, musée des Beaux-Arts.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, « L’ascendance révélée de Jacques-Antoine Vallin (1760-1835) », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, 2024.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :