Jackaroos

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Jackaroos

Réalisation Kristen Bjorn
Sociétés de production Sarava
Genre Pornographie gay
Durée 85 minutes
Première diffusion Drapeau des États-Unis États-Unis

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Jackaroos est un film pornographique gay réalisé par Kristen Bjorn, tourné en Australie et sorti en 1991.

Synopsis[modifier | modifier le code]

  1. Blue Vainer et Hogan Maloney explorent l'outback australien à bord de leur jeep.
  2. Josh Sherwood reçoit dans sa ferme Sean Davis et Arturo Ramirez.
  3. Boy Dickson, Brumby Jack et Dingo McGee font une virée à cheval.
  4. Blue Vainer, Geoffrey Cox et Sean Davis se retrouvent ensemble.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Réalisation : Kristen Bjorn
  • Scénario : Kristen Bjorn
  • Photographie : Kristen Bjorn
  • Montage : Malu De Martino
  • Son : Oz Sound
  • Producteur : Kristen Bjorn
  • Société de production : Sarava Productions
  • Sociétés de distribution : Kristen Bjorn Productions
  • Langues : anglais
  • Lieux de tournage : Australie
  • Format : Couleur - 1.33 : 1
  • Genre : Film pornographique
  • Durée : 85 minutes
  • Dates de sortie : Drapeau des États-Unis États-Unis

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Alec Campbell (as Hogan Maloney)
  • Blue Vainer
  • Josh Sherwood
  • Arturo Ramirez
  • Sean Davis (as Foot-Long Sean)
  • Boy Dickson
  • Dingo McGee
  • Brumby Jack
  • Geoffrey Cox

Autour du film[modifier | modifier le code]

Jackaroos fait partie d'une trilogie australienne dont il est le volet central, avec Manly Beach (1991) et A Sailor in Sydney (1992)[1]. Le terme jackaroo désigne un apprenti dans une ferme d'élevage en Australie.

La trilogie a été étudiée par Alan McKee pour montrer comment les films tentent de souligner l'identité australienne[2]. L'universitaire trouve dans l'accent porté sur la camaderie virile un trait typiquement australien[3],[4].

Le langage est particulièrement mis à contribution pour dénoter cette identité : « les hommes dans ces vidéos parlent constamment pendant qu'ils ont des relations sexuelles. C'est inhabituel. […] L'australianité est toujours présente, aussi longtemps que les hommes continuent de parler[5] ». L'emploi d'un vocabulaire typiquement australien a pour but de « souligner que ces rencontres sexuelles entre des blancs impliquent un homme australien hypermasculin[4] ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. The Australian Trilogy, site de Kristen Bjorn Productions.
  2. Alan McKee, « Australian Gay Porn Videos: The National Identity of Despised Cultural Objects », International Journal of Cultural Studies, 2 (2), 1999, p. 178–198.
  3. Jon Binnie, The Globalization of Sexuality, Sage, 2004 p. 24
  4. a et b Gordon Waitt, Kevin Markwell, Gay Tourism: Culture and Context, Routledge, 2014, p. 92.
  5. Alan McKee, art. cit, p. 191.

Liens externes[modifier | modifier le code]