Ivan Andreïevitch Argamakov

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ivan Andreïevitch Argamakov
Иван Андреевич Аргамаков
Ivan Andreïevitch Argamakov
Portrait d'Ivan Andreïevitch Argamakov, œuvre du peintre George Dawe, Musée de la Guerre du Palais d'Hiver, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.

Naissance
Osokino (province de Kostroma)
Décès (à 44 ans)
Allégeance Russie impériale
Arme Cavalerie
Grade Major-général
Années de service 1793 – 1820
Commandement 16e régiment de Dragons de Tver, 3e régiment de Lanciers de Smolensk
Conflits Campagne de Pologne de 1794, Guerre russo-turque de 1806-1812, Bataille d'Austerlitz, Bataille de Königswarthe, Bataille de Bautzen, Bataille de Leipzig,
Distinctions Ordre de Saint-Jean de Jérusalem Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Russie impériale)

Ordre de St-Georges IVe classe Ordre de Saint-Georges
Ordre de Saint-Vladimir IIIe classe Ordre de Saint-Vladimir
Ordre de Sainte-Anne Ire classe Ordre de Sainte-Anne

Ivan Andreïevitch Argamakov (en russe : Иван Андреевич Аргамаков), né le à Osokino (Oblast de Kostroma), décédé le .

Au cours des Guerres napoléoniennes, il fut l'un des commandants en chef de l'Armée impériale de Russie. Major-général russe (1813).

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille noble de la province de Kostroma. De 1782 à 1793, il fit ses études militaires dans un corps d'infanterie de la noblesse. Le , au grade de poroutchik (lieutenant) il fut affecté au 10e régiment de Hussards Ingermanlandski.

Le , sous les murs de la ville de Vilnius, il reçut son baptême du feu dans une bataille opposant l'armée russe aux confédérés polonais. La même année, il fut promu capitaine. Le , dans les rangs du 16e régiment de Dragons de Tver, il prit part à la bataille d'Austerlitz. Le , nommé commandant de ce régiment de cavalerie, il fut engagé dans les campagnes militaires en Moldavie et en Valachie. Il s'illustra dans le conflit opposant la Russie à la Turquie (1806-1812), notamment pendant le siège de Braïlov. Le , il fut élevé au grade de colonel et le , il reçoit le commandement en chef des Dragons de Jytomyr.

En service dans ce régiment de Dragons, en 1812, Ivan Argamakov fut incorporé à la 16e brigade, de la 5e division appartenant au 3e corps de cavalerie d'observation de réserve placé sous le commandement du général Charles de Lambert. Il s'illustra au cours des prises de Minsk et de Borissov. Après la bataille de la Bérézina où une nouvelle fois il s'illustra, il fut chargé du harcèlement des troupes napoléoniennes (de la Bérézina au Niémen - au ). Près de la ville de Vilnius, il sortit victorieux d'un combat mené contre un détachement commandé par un général polonais. En récompense de sa bravoure, le , il fut décoré de l'ordre de Saint-Georges (4e classe). En , près du village de Ponary, il participa à la défaite du reste de l'armée française, ce qui mit un terme à la Campagne de Russie[1].

Du au , pendant le siège de Dantzig, Argamakov prit part aux batailles de Königswartha (), Bautzen (), et Leipzig ( - ). Au cours de ces combats, il fit preuve d'un grand courage, en récompense, il lui fut décerné l'Ordre de Sainte-Anne (1re classe). En 1814, pendant le siège de Hambourg (-), il fut engagé dans les différents combats menés pour la libération de la ville de Hambourg détenue par l'armée française commandée par le maréchal Louis Nicolas Davout[2]. Le , Argamakov fut élevé au grade de major-général. En 1815, il commanda différentes brigades dans la 3e division du régiment de Uhlans caserné en Ukraine. Le il fut placé à la tête de la 1re brigade appartenant à la 3e division d'un régiment de Dragons.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Le bivouac de nuit de l'armée de Napoléon Ier pendant la retraite de Russie (1812). Huile sur toile. Musée historique. Moscou. Russie, une œuvre de Vassili Verechtchaguine (1896-1897)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. www.biografija.ru
  2. Capture de Hambourg par les Français. Histoire de la guerre en 1813 pour la libération de l'Allemagne. M.I. Bogdanovitch. 1863. vol. 1. chapitre 13. page 328

Sources[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]