Italiques (émission de télévision)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Italiques (ORTF))

Italiques
Genre Magazine
Réalisation Pierre Desfons ; Jean-Louis Fournier ; André Fey ; Roger Kahane ; Pierre Boursaus ; Claude Deflandre ; Claude Otzenberger ; Gérard Poitou-Weber ; Pierre Viallet ; Jacques Baratier ; Michel Random ; Fabienne Strouve ; Claude Robrini ; André Veyret ; Roger Boussinot ; Claude Ventura
Présentation Marc Gilbert
Pays Drapeau de la France France
Langue français
Production
Production Marc Gilbert
Diffusion
Diffusion Deuxième chaîne de l'ORTF
Date de première diffusion
Date de dernière diffusion
Public conseillé tout public
Chronologie

Italiques était une émission de télévision politique et culturelle française produite et présentée par Marc Gilbert de 1971 à 1974.

Origine[modifier | modifier le code]

En 1971, Pierre Sabbagh confie à Marc Gilbert l'émission Italiques, à l'ORTF et introduit le « talk-show[1] à l’américaine »[2], « une émission de télévision centrée sur les livres pour les lecteurs et réalisée avec leur aide » dont les chroniqueurs sont Jean-Jacques Brochier, Max-Pol Fouchet, Georges Walter, Jacques Legris, Jean Ferniot, Marc Ullmann, Catherine Laporte, journaliste à ELLE, sa sœur Ariane Randal et Jeanne Lara.

En 1972, trente minutes du documentaire de Leni Riefenstahl, Le Triomphe de la volonté, sont diffusées pour la première fois en France à la télévision, dans l'émission qui signe sa plus forte audience, avec un million de spectateurs[3].

Après l'arrivée d'Arthur Conte, le générique est modifié, le . C'est Ennio Morricone qui réalise la musique en reprenant le thème Lontano, qu'il a composé pour la bande originale du film À l'aube du cinquième jour (Dio è con noi ou Gott mit uns) de Giuliano Montaldo[4]. Jean-Michel Folon — qui illustre régulièrement les articles du New York Times — se charge de créer un dessin animé où des personnages bleus s'envolent avec les livres. Quelques semaines plus tard, Jean-Edern Hallier est décommandé à la suite d'un « incident » qui nécessite que l'émission se déroule sous la protection de la police[5].

En , Nicolas Brimo fait un portrait au vitriol des émissions littéraires françaises Italiques et Ouvrez les guillemets[6]. Au mois d'octobre, Jean d'Ormesson qui rejoint l'Académie française, apparait dans Italiques[7]. En 1975, Jacqueline Baudrier et Bernard Pivot contrent Italiques avec succès et l'émission est remplacée par Apostrophes[8],[9],[10],[11],[12]. Cette situation est vivement critiquée par Alain Decaux en [13].

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

  • « Il sera question d'histoire », la phrase de présentation de La Grande Explication, est l'introduction d'une émission d'Italiques, par Marc Gilbert.
  • Thinkerview s'inspire directement des méthodes journalistiques d'Italiques[16].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]