Isaac-Étienne Robinet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Isaac-Étienne Robinet
Biographie
Naissance
Saint-Jean d'Angély
Décès (à 65 ans)
Torxé
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque constitutionnel de la Charente-Inférieure

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Isaac-Étienne Robinet (né à Saint-Jean d'Angély le et mort à Torxé le ) est un ecclésiastique qui fut évêque constitutionnel de la Charente-Inférieure de 1791 à 1793.

Biographie[modifier | modifier le code]

Isaac-Étienne Robinet est le fils de Jean-Baptiste Robinet, notaire royal et procureur au siège royal de Saint-Jean-d'Angély, premier échevin de la ville, et de Marthe Pecot.

Le diocèse de la Charente-Inférieure créé par la Constitution civile du clergé est essentiellement constitué par l'évêché de Saintes et l'évêché de la Rochelle. Les deux évêques concernés sont Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers, assassiné dans la prison des Carmes lors des massacres de Septembre et Jean Charles de Coucy, ayant refusé de prêter le serment. Isaac-Étienne Robinet, curé de Saint-Savinien depuis 1777, est élu le par 212 voix contre 157 comme évêque constitutionnel du nouveau diocèse.

Il est sacré à Paris le et fait son entrée à Saintes, ville choisie comme siège épiscopal le . Il doit immédiatement faire face aux mandements des évêques légitimes et à l'hostilité du clergé réfractaire. Les persécutions religieuses commencent et en novembre 1793 la châsse de saint Eutrope est profanée. Sur les sept églises de La Rochelle, trois sont désaffectées, la cathédrale est destinée aux foires et deux des vicaires acceptent de se marier. Malgré ce zèle après l'abolition des cultes, il doit se démettre le . Il se retire à Torxé chez son frère avec deux prêtres assermentés et ils s'adonnent aux travaux des champs. Il ne reprend jamais ses fonctions et y meurt en 1797[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Pisani, Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), A. Picard & Fils, Paris, 1907, p. 416-419.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]