Isère (département)

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Isère
Blason de Isère
Isère (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau du Auvergne-Rhône-Alpes Auvergne-Rhône-Alpes
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Grenoble
Sous-préfectures La Tour-du-Pin
Vienne
Président du
conseil départemental
Jean-Pierre Barbier (LR)
Préfet Laurent Prévost[1]
Code Insee 38
Code ISO 3166-2 FR-38
Code Eurostat NUTS-3 FR714
Démographie
Gentilé Isérois
Population 1 284 948 hab. (2021)
Densité 173 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ nord, 5° 30′ est
Superficie 7 431 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 10
Cantons 29
Intercommunalités 18
Communes 512
Liens
Site web isere.fr

L'Isère (/i.zɛʁ/[2] ; en francoprovençal : Isara) est un département français de la région Auvergne-Rhône-Alpes et tirant son nom de la rivière Isère, affluent de la rive gauche du Rhône. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 38. Sa préfecture est Grenoble.

Au sein de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l'Isère recouvre une grande partie de l'ancienne région du Dauphiné dont la capitale était Grenoble et est par ailleurs le dixième département le plus vaste de France, et le deuxième de sa région par la population ; ses habitants sont les Isérois et Iséroises.

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'origine du mot Isère n'est pas clairement identifiée et pourrait avoir deux origines différentes :

  • du celtique Isar, c'est-à-dire « fer », minerai qui devait sans doute être abondant le long des rives de l'Isère à l'époque protohistorique ;
  • du gaulois Isara (« l'impétueuse, la rapide »), qui caractérise bien cette rivière alpine avant que la régulation du débit ait été effectuée (grâce, entre autres, au barrage du Chevril mis en service en 1953, sans pour autant supprimer totalement les risques d’inondation) ;

Ce nom de rivière se retrouve un peu partout en Europe, comme l’Isar en Bavière ou l’Yser en Flandres, et même l’Oise (Isara, selon César). L'origine celtique du terme n'est pas assurée puisqu'on retrouve ce nom de rivière dans des zones que l'on suppose non influencées par la culture celtique (Vénétie, Thrace, Lituanieetc.)[3] mais sans certitude.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une partie de l’ancienne province du Dauphiné viennois est devenue le département de l'Isère à la Révolution française, le en application de la loi du .

Limites du département[modifier | modifier le code]

Ses limites avec le département du Rhône furent plusieurs fois modifiées.

En 1852, l'apparition de zones urbanisées en périphérie de Lyon conduit à rattacher les communes iséroises de Bron, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Villeurbanne et La Guillotière au Rhône[4]. Avant cette date, la commune de Lyon était limitrophe de l'Isère.

En 1967 est créée la communauté urbaine de Lyon. Les structures intercommunales de l'époque ne pouvant dépasser les limites des départements, 23 communes de l'Isère et 6 communes de l'Ain sont rattachées au Rhône[5].

En 1971, Colombier-Saugnieu est détachée de l'Isère.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'histoire du territoire qu'occupe actuellement le département de l'Isère est riche et les premières traces humaines remonteraient au paléolithique moyen vers 200 000 av. J.-C. où les hommes s'installèrent dans les massifs de la Chartreuse et du Vercors malgré le climat froid qui pouvait régner à cette époque. Plusieurs sites isérois confirment cette présence notamment sur la grotte de Bury qui aurait été occupée pendant une période allant de 120 000 à 14 000 av. J.-C[6].. La répartition géographique de ces premiers « isérois » dépendit beaucoup de la météorologie, des périodes de glaciation, et de la répartition du gibier. Autour de 5 000 av. J.-C. les premiers groupes sédentaires prirent place sur les bords de la Chartreuse, du Vercors, du Trièves, dans la cluse de Voreppe et dans la plaine de Bièvre-Valloire où régnait à l'époque un climat chaud et humide rappelant celui que l'on pouvait trouver sur les bords de la Méditerranée et favorable à l'essor d'une agriculture locale.

La fin de la Préhistoire dans le département vit la naissance d'un site néolithique remarquable sur la rive sud du lac de Paladru où s’installa vers 2 700 av. J.-C. un village composé de cinq maisons familiales en bois, équivalant à une population d'environ 50 habitants. Ce site aujourd'hui sous les eaux du lac fait l'objet de fouilles. À cette période succéda la protohistoire et l'âge du bronze, avec l'apparition des premiers métallurgistes alpins entre 1300 et 1100 av. J.-C., certainement afin de répondre à une demande émanant d'utilisateurs locaux. La découverte de nombreux objets en bronze (haches, couteaux, bracelets…) sur les communes de Goncelin et d'Allevard montre l'importance de la métallurgie pratiquée par les bronziers autochtones. S'ensuivit l'âge du fer et l'apparition des premières tribus gauloises des Alpes[7]

Époque romaine[modifier | modifier le code]

Avant l'arrivée des Romains se trouvaient dans la région principalement quatre peuples gaulois, le plus important d'entre eux étaient les Allobroges dont le territoire s'étendait depuis Genève jusqu'à Cularo (Gratianopolis puis Grenoble) puis a Vienne qui en était la Capitale.

Entre 125 et 118 av. J.-C., les peuples gaulois du Sud-Est qu’étaient les Allobroges, les Arvernes et les Voconces, connurent un certain nombre de défaites face à Rome, et cette dernière put dominer une vaste contrée allant des Alpes aux Pyrénées donnant naissance à la province de la Gaule transalpine.

Vienne devint une cité romaine prospère et était à cette époque le principal centre économique politique et culturel du territoire qu'occupe aujourd'hui l'Isère. De nombreux monuments de cette époque sont encore visibles dans cette cité, notamment le temple d'Auguste et de Livie, le théâtre antique

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Lors du Moyen Âge, l'Isère et Grenoble connurent une période de développement.

Rome céda sa place au royaume burgonde de 443 à 524 (date de la bataille de Vézeronce) qui lui-même fut suivi par les royaumes francs. Aux côtés de cette autorité royale se trouvaient les évêques qui jouissaient d'un rôle administratif et juridique croissant sur leurs diocèses, devenant ainsi des personnages d'autorité parmi les principaux. En Isère comme partout en Europe, la construction de nombreux châteaux marque la période du Moyen Âge inférieur au bas Moyen Âge (de 750 à 1500). Les fortifications connaissent de fortes évolutions, passant de la motte castrale avec des fortifications en bois, comme le montrent les recherches menées sur le site de la motte du Châtelard à Chirens[8], à des châteaux en pierre destinés à protéger le seigneur et à symboliser son autorité au sein du fief.

Vers l'an 1000 arrive une vague de construction de châteaux en Isère : cinq fortifications sont dénombrées en 980, et ce sont 120 châteaux en 1120. C'est à cette époque qu’apparaissent le Dauphiné et ses dauphins de Vienne, avec Guigues Ier d'Albon, reconnu comme le premier des dauphins. Cet homme ambitieux possède, à la fin du Xe siècle, un château, un village et une église à Vizille mais aussi des terres vers Roussillon au sud de Vienne. Il gagne ensuite, plusieurs titres et agrandit son domaine grâce à ses liens de parenté avec les évêques de Grenoble et Valence et grâce à une fine stratégie de mariages[9]. Ainsi naît le Dauphiné, qui devient un état indépendant du Saint-Empire romain germanique. Le Dauphiné fut un état indépendant sur une période de plus de deux siècles pendant laquelle se déroulèrent de nombreux conflits avec le comté de Savoie. Et c'est le par le traité de Romans que Humbert II céda le Dauphiné au roi de France Philippe VI de Valois.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Blason du département.
Tableau représentant la journée des Tuiles de 1788.
La Journée des Tuiles du par Alexandre Debelle,
(musée de la Révolution française).

L'époque moderne voit la multiplication des places fortes lors du XVIe siècle dans le département et notamment autour de Grenoble, afin de se défendre d'éventuelles attaques de la Savoie dont les souverains se trouvent souvent parmi les rangs des ennemis des rois de France. Le XVIIe siècle est profondément marqué par le travail de François de Bonne de Lesdiguières, lieutenant-général du Dauphiné, qui se donne pour mission de maintenir la paix et de remettre en route la vie économique de la province. Le XVIIIe siècle, tout en étant une période de prospérité pour les Isérois, fut limité par l'exode protestant de la fin du XVIIe siècle, comme tout le reste de la France. Cependant, un célèbre paysan qui devint contrebandier, Louis Mandrin, mit à mal l'autorité, notamment en s'attaquant aux impopulaires fermiers généraux. Il reçut ainsi rapidement le soutien de la population. Cette période de calme et de prospérité permit ainsi le développement d'une vie intellectuelle qui se révéla très vivante, notamment à Grenoble où se fonda la bibliothèque publique qui comptait parmi ses membres Henri Gagnon, grand-père de Stendhal. Plusieurs « grands noms » isérois sont à noter dans ce siècle des Lumières comme Dolomieu, un des premiers géologues et litho-logiste français ; Vaucanson, inventeur et mécanicien qui contribua entre autres à l'automatisation des métiers à tisser ; Mably, philosophe et frère de Condillac lui aussi adepte de la philosophie ; Barnave homme politique… Ce dernier avec Jean-Joseph Mounier fut à l'origine de la journée des Tuiles, émeute qui se déroula le à Grenoble, pendant laquelle la population de la ville affronta à coup de tuiles les troupes royales. C'est l'émeute notable du début de la Révolution française.

Les siècles suivant furent marqués par la révolution industrielle et l'essor du tourisme de montagne. Pour se développer, toutes les industries ont besoin de ressources naturelles, et l'Isère en propose de nombreuses, certaines issues des richesses apportées par la montagne (forêts, eau des torrents, sous-sols). Ces ressources ont permis de développer des activités de transformation comme la papeterie, le textile, la métallurgie ou des activités d'extraction (mine de fer, de plomb, d'argent…) qui sont pour certaines mises en place dès le Moyen Âge, comme l'atteste la présence de l'agglomération minière médiévale de Brandes[10]. Le département dispose aussi de forces hydrauliques considérables et il est dès la fin du XIXe siècle un des départements les plus industrialisés du pays[11], comme en témoigna l'exposition internationale de la houille blanche et du tourisme qui se déroula à Grenoble du 21 mai au 25 octobre 1925. Différents secteurs d'activités bénéficièrent en plus de forts progrès de l'industrie de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Ainsi Paul Héroult installa en 1886 le premier four électrique de l'industrie métallurgique et commença la première coulée d'aluminium par voie électrolytique en France dans la ville de Froges[12]. Cette usine d'aluminium qui existe toujours mais n'est plus en activité constitue un bel exemple d'architecture industrielle du début du XXe siècle[13].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le département fut occupé par l’Italie fasciste de novembre 1942 à septembre 1943. Cependant de nombreux résistants montèrent dans les massifs environnant notamment dans le maquis du Vercors qui fut une importante base de la Résistance française. La Chartreuse a aussi accueilli, dans une moindre mesure, des troupes de combattants résistants du 3e Bataillon et d'une compagnie du 4e Bataillon des francs-tireurs et partisans français des FFI, de à .

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Au la région Rhône-Alpes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Auvergne pour devenir la nouvelle région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.

Politique[modifier | modifier le code]

Préfecture et sous-préfectures de l'Isère.

Le conseil départemental de l'Isère est depuis avril 2015 présidé par Jean-Pierre Barbier (LR).

Le département de l'Isère est divisé en 13 territoires chacun ayant une maison du conseil départemental afin d'apporter au plus près les services du conseil départemental :

Le département a manifesté, à de maintes reprises, une personnalité politique originale, marquée notamment par l'influence des forces progressistes, puis de la gauche, dès la fin du XIXe siècle. On peut considérer que la Révolution française a commencé avec la Journée des Tuiles où les envoyés du Roi de France se firent faire une « conduite de Grenoble » par les Dauphinois en colère.

Le département a expérimenté après la Libération une période de communisme municipal avec la création d'une véritable « ceinture rouge de Grenoble », une douzaine de communes étant administrées par le PCF[14].

Plus récemment, les rapports de forces politiques isérois ont connu une progressive inflexion vers la gauche, notamment à partir de l'expérimentation de la concertation locale à Grenoble, pendant le long mandat municipal de Hubert Dubedout. La représentation parlementaire du département est plus équilibrée que ne le sont les rapports de forces nationaux, avec deux sénateurs de gauche sur quatre et une majorité de députés de gauche dans la représentation à l'Assemblée nationale. Cette situation n'est pas nouvelle. En 1967, sur les sept députés représentant alors le département, deux étaient des élus du PCF, trois représentaient la FGDS (dont Pierre Mendès France), deux seulement la majorité parlementaire d'alors. Lors des consultations présidentielles de 1974, 1981 et 1988, le candidat de la gauche (François Mitterrand) est toujours arrivé en tête au premier comme au second tour, passant même à deux reprises la barre des 55 % en 1981 et 1988. En 1995, Lionel Jospin est arrivé en tête au premier comme au second tour, mais avec une majorité plus faible (50,2 % seulement). Lors de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête au second tour, obtenant en effet 335 314 voix et 52,1 % des suffrages contre 308 072 et 47,9 % à son adversaire Ségolène Royal. Celle-ci est toutefois arrivée en tête à Grenoble avec plus de 58 % des suffrages. Cette situation inédite depuis trente ans pour les partis de droite n'a cependant pas empêché l'élection de six députés socialistes sur neuf lors des législatives de juin 2007. Les trois élus UMP du département le sont dans les arrondissements du Nord Isère (Vienne et La Tour-du-Pin) tandis que les députés PS sont élus dans les six circonscriptions issues du découpage de l'arrondissement de Grenoble.

De 2012 à 2017, 10 députés sur 13 appartiennent au PS. En 2018, il n'en reste plus qu'un sur 10, face à 8 députés LREM et 1 MoDem.

Cette situation politique se retrouve d'ailleurs dans la répartition des sièges au conseil départemental. En effet, lors des élections départementales de mars 2015, la grande majorité des cantons nord-isérois (arrondissements de Vienne et de La Tour-du-Pin) sont détenus par des élus UMP et divers droite (10 cantons sur 12). Au contraire, la majorité des cantons sud-isérois (arrondissement de Grenoble) sont détenus par la gauche (PS, PCF et EELV) avec 10 cantons sur 17.

Le département a connu une évolution sensible de son comportement lors des deux referenda européens de 1992 et 2005. Pour le traité de Maastricht, les Isérois avaient en effet dit Oui à 55,6 %. Lors de la consultation sur le Traité Constitutionnel Européen, ils ont par contre voté Non à 53,6 %, avec une majorité de près de 36 000 voix.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le département de l'Isère se situe dans l'est et/ou dans le sud-est de la France et fait partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il est limitrophe des départements du Rhône, de la métropole de Lyon et de la Loire au nord-ouest, de l'Ain au nord, de la Savoie à l'est, des Hautes-Alpes au sud-est et au sud, de la Drôme au sud-ouest et à l'ouest et enfin de l'Ardèche à l'ouest.

  • La ville principale du département est Grenoble, préfecture, 158 346 habitants (2012).
  • Un fleuve, le Rhône, coule en Isère.

Ce département est très contrasté, avec :

Environnement[modifier | modifier le code]

L'Isère, pour des raisons biogéographiques notamment, possède un patrimoine environnemental exceptionnellement riche. Dès les années 1990, le département a été précurseur, d'une politique de restauration et protection de corridors biologiques (avec des écoducs dans le cadre d'une trame verte et bleue), qui depuis 2001 a retenu l'attention de la Convention alpine, ce qui a justifié un prix et un diplôme remis au département par le ministère de l'environnement en 2011[15].

Le parc national des Écrins est pour partie en Isère.

Climat[modifier | modifier le code]

L'Isère est soumise à un climat très diversifié selon l'altitude et l'exposition : se mêlent les influences atlantique, continentale, alpine et aussi méditerranéenne dans le sud du département. Une partie du département connaît un climat montagnard marqué en raison de l'altitude élevée, jusqu'à plus de 4 000 mètres d'altitude dans le massif des Écrins.

Économie[modifier | modifier le code]

Industrie[modifier | modifier le code]

L'Isère est un département très urbanisé, dont les activités économiques sont diverses. Ces activités ont notamment tiré parti, dans le passé, de l'existence d'une ressource énergétique disponible et renouvelable : la houille blanche qui a permis de développer de nombreuses activités industrielles. Les activités économiques ont aussi été développées à partir de l'exploitation des ressources forestières comme des ressources agricoles, et de l'exploitation du gisement houiller de La Mure à partir du Premier Empire et plus encore au tournant du XIXe siècle et du XXe siècle.

Mais la qualité des réseaux de communication, le niveau élevé de qualification des salariés, la réalité d'une immigration de travail ancienne et importante, notamment venue d'Italie, sont autant d'autres éléments ayant conduit au développement de l'activité et à ses mutations les plus récentes.

De fait, les grandes entreprises iséroises sont présentes dans bien des domaines : industrie du papier, métallurgie, composants électroniques, biens d'équipement, chimie, agroalimentaire, etc. Peu de secteurs d'activité manquent à l'appel. Plusieurs sites nucléaires se trouvent en Isère, notamment la centrale nucléaire de Saint-Alban, le site nucléaire de Creys-Malville et l'ancienne usine de combustible de Veurey-Voroize.

Secteur des services[modifier | modifier le code]

Grenoble, centre administratif et universitaire important, a développé de nombreux emplois liés au commerce et aux services, avec un impact particulier de l'économie de matière grise, autour des activités informatiques, d'ingénierie et de conseil qui constituent de véritables filières d'activité.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le tourisme contribue de manière relativement importante à l'économie du département, avec plus d'une vingtaine de domaines skiables alpins et plusieurs domaines de ski nordique renommés. Le chiffre d'affaires des stations iséroises se situe au-dessus des 110 millions d'euros, soit le troisième rang français[16], après les départements de Savoie (plus de 550 millions d'euros) et de la Haute-Savoie (plus de 310 millions d'euros), voisin de celui du département des Hautes-Alpes.

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2020, le département compte 4830 exploitations agricoles sur 240 300 hectares de surface agricole utile, soit 30 % de la superficie du département[17]. L'agriculture iséroise génère 460 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009[18].

L'agriculture est présente sur tout le département, y compris en région montagneuse, ce qui mène à la production de produits divers[18] : la noix de Grenoble, le fromage Bleu de Sassenage et les vins de Savoie (produits aussi dans la commune iséroise de Chapareillan) sont des appellations d'origine protégée, tandis que les vins de l'Isère (20 cépages), le fromage Saint-Marcellin et une petite partie de la zone du fromage Gruyère français en Chartreuse sont d'indication géographique protégée[18].

Le bassin de consommation entre Grenoble, Lyon et Chambéry est propice au circuit court, qui représente une exploitation sur trois dans le département[18]. L'Isère est aussi le département avec le plus de points de vente collectifs en 2010[18].

Démographie[modifier | modifier le code]

Pour la première fois depuis 1945, la population légale du département n'augmente quasiment pas entre les années 2015 et 2016 : 1 252 912 habitants soit seulement 1 852 habitants de plus. Grenoble, avec 158 180 habitants perd plus de 2 000 habitants en 2015. C'est également le cas de la circonscription de Grenoble qui perd 2 000 habitants avec 738 149 habitants. Seule la partie nord du département gagne des habitants (4 000) en raison surtout de la proximité et du dynamisme de Lyon.

En 2020, la population du département se monte à 1 277 513. (INSEE)

En 2021, le département comptait 1 284 948 habitants[Note 1], en augmentation de 2,71 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-435 888471 660--550 258573 645588 660-
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
603 497576 637577 748581 386575 784581 099580 271581 680572 145
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
568 933568 693562 315555 911525 522558 079584 017572 742574 019
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
626 116729 789768 490860 339936 7711 016 2281 094 0061 169 4911 215 212
2016 2021 - - - - - - -
1 252 9121 284 948-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[19] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[20] puis population municipale à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Grenoble 38185 Grenoble-Alpes Métropole 18,13 157 477 (2021) 8 686 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Martin-d'Hères 38421 Grenoble-Alpes Métropole 9,26 38 454 (2021) 4 153 modifier les donnéesmodifier les données
Échirolles 38151 Grenoble-Alpes Métropole 7,86 36 849 (2021) 4 688 modifier les donnéesmodifier les données
Vienne 38544 CA Vienne Condrieu Agglomération 22,65 31 051 (2021) 1 371 modifier les donnéesmodifier les données
Bourgoin-Jallieu 38053 CA Porte de l'Isère 24,37 29 577 (2021) 1 214 modifier les donnéesmodifier les données
Fontaine 38169 Grenoble-Alpes Métropole 6,74 22 891 (2021) 3 396 modifier les donnéesmodifier les données
Voiron 38563 CA du Pays voironnais 21,90 20 891 (2021) 954 modifier les donnéesmodifier les données
Villefontaine 38553 CA Porte de l'Isère 11,63 19 083 (2021) 1 641 modifier les donnéesmodifier les données
Meylan 38229 Grenoble-Alpes Métropole 12,32 18 573 (2021) 1 508 modifier les donnéesmodifier les données
L'Isle-d'Abeau 38193 CA Porte de l'Isère 9,11 17 206 (2021) 1 889 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Égrève 38382 Grenoble-Alpes Métropole 10,88 16 995 (2021) 1 562 modifier les donnéesmodifier les données
Seyssinet-Pariset 38485 Grenoble-Alpes Métropole 10,65 11 753 (2021) 1 104 modifier les donnéesmodifier les données
Sassenage 38474 Grenoble-Alpes Métropole 13,31 11 660 (2021) 876 modifier les donnéesmodifier les données
Le Pont-de-Claix 38317 Grenoble-Alpes Métropole 5,60 10 805 (2021) 1 929 modifier les donnéesmodifier les données
Charvieu-Chavagneux 38085 CC Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné 8,65 10 280 (2021) 1 188 modifier les donnéesmodifier les données

Aires urbaines[modifier | modifier le code]

Le département comporte trois aires urbaines :

En 2012, l'Isère compte quelque 260 000 personnes âgées de 60 ans ou plus[23], ce qui représente 21,5 % de la population et situe le département en deçà de la moyenne régionale de 22,5 % et de la moyenne nationale de 23,7 %. L'Isère recense moins de 100 000 personnes âgées de 75 ans (8 % de la population totale).

La communauté anglo-saxonne[modifier | modifier le code]

L'Isère abrite une importante communauté anglophone. Il s'agit souvent de cadres travaillant pour des entreprises internationales comme HP, Caterpillar ou STMicroelectronics, principalement installés en vallée du Grésivaudan. Une partie de cette population n'est que de passage dans la région, de l'ordre de 2 ou 3 ans.

La communauté italienne[modifier | modifier le code]

Arrivés souvent aux alentours de la Seconde Guerre mondiale, les Italiens se sont installés en Isère pour fuir le fascisme ou trouver du travail et gagner leur vie. Le quartier Saint-Laurent et la ribambelle de pizzerias sur les quais de l'Isère à Grenoble en sont les témoins. À l'époque, ils se sont souvent vus confier les terres réputées infertiles des coteaux de la Chartreuse (Meylan, Saint-Ismieretc.). De nombreux Isérois portent aujourd'hui [Quand ?] un nom à consonance italienne, parfois originaires du Val d'Aoste, région francophone d'Italie, qui ont la nationalité italienne mais dont le nom peut aussi être à consonance française. Le flux de nouveaux arrivants est aujourd'hui [Quand ?] quasiment tari.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le Conseil départemental de l’Isère mène une politique agricole agissant à plusieurs niveaux.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

L’Isère riche de son identité agricole forte a développé une gastronomie authentique, fidèle à son terroir. Son emblème : le gratin dauphinois.

D’autres produits isérois sont réputés. À commencer par la Noix de Grenoble, le Saint-Marcellin ou encore la Chartreuse. L'Isère possède de nombreux produits locaux qui font la spécificité de la cuisine dauphinoise. Le département comporte des zones d'appellations décernées par l'INAO : AOC-AOP que la commune de Grenoble, capitale française des Alpes, liste dans son patrimoine gastronomique.

Autant de produits mis à l’honneur par les maîtres restaurateurs isérois mais aussi différentes confréries, à l’instar de la Confrérie du Gratin dauphinois créée en 2019[24].

Pour soutenir les produits issus du territoire, le Conseil départemental de l'Isère lance en partenariat avec Grenoble-Alpes Métropole, le Pays voironnais, le Grésivaudan, Entre Bièvre et Rhône, les chambres consulaires, et avec les professionnels agricoles, de la transformation et de la distribution, le Pôle Agroalimentaire de l'Isère. Cette association a pour mission de gérer la marque Is(H)ere.

Transports[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Panneau conseillant l'utilisation des pneus hiver

Stations de sport d'hiver[modifier | modifier le code]

Remontée mécanique à Alpe d'Huez

Avec un chiffre d'affaires aux remontées mécaniques de 115 079 025  pour la saison 2013/2014[25], l'Isère se place au 3e rang des départements français en matière de tourisme de montagne. Deux stations du département figurent parmi les 10 principales stations françaises quant à la fréquentation et la taille : l'Alpe d'Huez et les Deux Alpes.

En 2017, les 26 domaines de ski alpins isérois sont les suivants :

Oisans (massifs des Grandes Rousses et des Écrins)
1. l'Alpe d'Huez Grand Domaine Ski (domaine relié incluant les secteurs suivants : Alpe d'Huez, Huez, Vaujany, Oz-en-Oisans, Villard-Reculas, Auris-en-Oisans, Le Freney-d'Oisans, La Garde) ;
2. les Deux Alpes (incluant liaison piste et télésiège avec Mont-de-Lans et liaison télécabine avec Venosc ; station notamment célèbre pour son glacier permettant la pratique du ski d'été) ;
3. Les Hauts du Col (station haute du col d'Ornon avec 2 téléskis) ;
4. Le Plan du Col (en bord de la route peu avant le col d'Ornon avec 1 téléski) ;
Belledonne
5. Chamrousse (site des épreuves de ski alpin des Jeux olympiques d'hiver de 1968 ; portes d'entrées Chamrousse 1400, 1650, 1700 et 1750) ;
6. Les Sept Laux (Prapoutel, Pipay et Le Pleynet) ;
7. Le Collet d'Allevard ;
8. Domaine alpin du Barioz ;
Taillefer
9. l'Alpe du Grand Serre ;
Matheysine
10. La Motte-d'Aveillans (Les Signaraux) ;
11. Notre-Dame-de-Vaulx ;
Vercors
12. Saint-Nizier-du-Moucherotte ;
13. Lans-en-Vercors (Montagnes de Lans) ;
14. Lans-en-Vercors (L'Aigle) ;
15. Autrans (célèbre pour la Foulée blanche ; un seul site à La Sure, les téléskis du village ayant été démontés) ;
16. Méaudre ;
17. Rencurel (Les Coulmes/Col de Romeyère) ;
18. Villard-de-Lans/Corrençon-en-Vercors ;
19. Gresse-en-Vercors ;
Chartreuse
20. Saint-Pierre-de-Chartreuse (Le Planolet) ;
21. Les Egaux ;
22. Col de Porte - domaine de la Prairie ;
23. Col de Porte - domaine de Chamechaude ;
24. Le Sappey-en-Chartreuse ;
25. Saint-Hilaire-du-Touvet ;
26. Saint-Bernard-du-Touvet (Col de Marcieu).
Le domaine skiable alpin du Col du Coq a été abandonné pendant plusieurs années, avant que les téléskis y soient finalement démontés.

Festivals[modifier | modifier le code]

Le département accueille des festivals de renommée mondiale comme la Coupe Icare, un festival de vol libre, comprenant des parapentistes, parachutistesetc., avec notamment toute une journée dédiée à des sauts en déguisements plus ou moins farfelus[26].[source insuffisante]

À Vienne, se déroule chaque année, en été, depuis 1981, le festival de jazz Jazz à Vienne, avec les plus grands noms du jazz mondial ; en mars-avril le Festival de l'humour ; mi-novembre, le Festival du polar "Sang d'Encre".

Le Festival Berlioz a lieu chaque année à la Côte Saint-André.

À Allemond et ses environs, a lieu le « festival de la magie de l'Eau » d'Olle[27].[source insuffisante]

À l'Alpe-d'Huez se déroulent chaque année le Festival international du film de comédie de l'Alpe-d'Huez et le Festival de la Bande dessinée.

À Chamrousse a lieu le Chamrousse Adventure Festival en juillet.

À Saint-Pierre-de-Chartreuse, les Rencontres Brel, en juillet.

À Uriage-les-Bains, le Festival de musiques du monde "Uriage en voix", en septembre.

À Grenoble, le Festival des Maudits Films, en janvier, le Festival de la marionnette, en février, le Festival du film sur la Résistance, en mars, les Détours de Babel et Grenoble Gospel Jazz Festival, en avril, le Festival Quartiers Libres, en juin, les Rencontres du jeune théâtre européen, le festival de musique Cabaret Frappé, le festival du court-métrage en plein air, en juillet, le Festival Magicbus en mai, le Festival Holocène, le Festival Musée Électronique, la Fête du Travailleur Alpin en juin, le Noise Fest en juin également, le Festival 38es Rugissants, le Festival international du cirque et la Rencontre du cinéma italien en novembre.

Le Festival folklorique de Montseveroux (ORCIV), dernière semaine de juillet et première d'août.

Le Festival Musiques en Vercors au mois d'août.

Le Festival de la voix soliste de Méaudre en septembre.

Le Festival d'humour et de création de Villard-de-Lans en octobre.

Le festival du film pour enfants à Lans-en-Vercors pendant les vacances de Noël.

Le Festival international du film "Montagne et Aventure" d'Autrans, en décembre.

À Corps, le Festival "Les Nuits Musicales", de fin juillet à mi-août.

À Voiron, le Festival de jazz de Voiron, début avril, le Festival des cultures du monde, début juillet.

À Mens, le Festival "Mens Alors", de fin juillet à début août.

À Saint-Antoine-l'Abbaye, le Festival de musique sacrée de fin juin à fin septembre et festival de théâtre contemporain "Textes en l'air" en juillet.

Le festival des randonnées musicales du Ferrand qui a lieu chaque année dernière semaine de juillet et première d'août.

À l'Alpe-d'Huez se déroule le grand festival Tomorrowland dans sa version hiver : Tomorrowland Winter

Les résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du , 8,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de l'Isère dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008. On peut remarquer que les communes concernées se situent, essentiellement, dans des stations de sport d'hiver :

Commune Population SDC Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Chamrousse 466 2 944 2 706 91,92%
Auris (Auris-en-Oisans, Alpe d'Huez Grand Domaine) 203 1 130 1 017 90,00%
Huez (Alpe d'Huez Grand Domaine) 1 311 5 991 5 340 89,14%
La Morte (Alpe du Grand Serre) 147 643 561 87,28%
La Ferrière (Les Sept Laux) 226 858 747 87,11%
Mont-de-Lans (Les Deux Alpes) 1 130 4 595 3 998 87,00%
Oz (Alpe d'Huez Grand Domaine) 212 857 743 86,90%
Villard-Reculas (Alpe d'Huez Grand Domaine) 63 292 252 86,29%
Corrençon-en-Vercors 362 1 082 922 85,20%
Venosc (Les Deux Alpes) 830 2 723 2 301 84,52%
Les Adrets (Les Sept Laux) 796 1 738 1 395 80,28%
Gresse-en-Vercors 382 971 776 79,96%
Valjouffrey 135 296 216 73,10%
Vaujany (Alpe d'Huez Grand Domaine) 319 588 428 72,81%
Villard-de-Lans 4 035 5 524 3 653 66,12%
Château-Bernard 277 393 256 65,09%
Autrans 1 681 1 904 1 126 59,14%
Saint-Pierre-de-Chartreuse 950 1 052 592 56,30%
Saint-Pierre-d'Entremont 565 527 262 49,71%
Allemond 880 882 405 45,92%
Lans-en-Vercors 2 474 1 895 806 42,50%
Méaudre 1 281 928 375 40,38%
Allevard 3 796 2 778 941 33,88%
Mens 1 421 917 258 28,17%
Le Bourg-d'Oisans 3 377 1 896 307 16,19%

Sources :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Laurent PREVOST, préfet de l'Isère, isere.gouv.fr du 8 juin 2021, consulté le 4 juillet 2021
  2. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  3. Xavier Delamarre - Dictionnaire de la langue gauloise - Éditions Errance
  4. Décret relatif à la commune de Lyon du 24 mars 1852 sur Gallica : la Guillotière, la Croix-Rousse et Vaise sont réunies à la commune de Lyon, et les communes de Villeurbane, Vaux, Bron et Venissieux sont distraites du département de l'Isère et réunies au département du Rhône.
  5. Chaponnay, Chassieu, Communay, Corbas, Décines-Charpieu, Feyzin, Genas, Jonage, Jons, Marennes, Meyzieu, Mions, Pusignan, Saint-Bonnet-de-Mure, Saint-Laurent-de-Mure, Saint-Pierre-de-Chandieu, Saint-Priest, Saint-Symphorien-d'Ozon, Sérézin-du-Rhône, Simandres, Solaize, Ternay et Toussieu)
  6. « Grotte de Bury », sur le site officiel du conseil général de l'Isère
  7. Bibliographie : Auteur : Collectif sous la direction de Chantal Mazard, Atlas du patrimoine de l'Isère, p. 20-22-32, 1998, Collection: Patrimoine en Isère, Édition : Glénat, (ISBN 978-2-7234-2632-9)
  8. « Motte du Châtelard » sur le site officiel du conseil général de l'Isère
  9. Histoire du Dauphiné, sur l'atelier des dauphins
  10. Bibliographie: Brandes, une agglomération minière médiévale / par Marion Frison Isère Magazine novembre 2008 - p. 32 visible sur le site du CG38
  11. Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 3, E-K / publié sous la direction de Paul Joanne - Paris: Hachette 1890-1905 - 710 pages Page sur l'Isère sur Gallica
  12. Bibliographie : Auteur : Collectif sous la direction de Chantal Mazard, Atlas du patrimoine de l'Isère, p. 220-223, 1998, Collection: Patrimoine en Isère, Édition: Glénat, (ISBN 978-2-7234-2632-9)
  13. « Usine d'aluminium », sur le site officiel du conseil général de l'Isère
  14. « Pour les 100 ans du Parti communiste français, retour sur l'histoire du "communisme municipal" en Isère », sur France Bleu,
  15. Environnement : un prix et un diplôme pour l'Isère, communiqué du département, juin 2011
  16. « Top 100 stations de ski 2013 », sur Montagne Leaders (consulté le )
  17. « Infographie. Exploitations, surface, cultures... les grands chiffres de l'agriculture en Isère », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  18. a b c d et e Chambres d'agriculture Auvergne-Rhône-Alpes, « Agriculture de l'Isère », sur aura.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  19. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  20. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  21. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  22. « Aire urbaine de Grenoble : Population en 2013 », sur insee.fr (consulté le )
  23. La population des personnes âgées en Isère, sur le site medipages.org, consulté le 8 avril 2015
  24. Claire Guédon, « La Confrérie du gratin dauphinois lancée lors de l'anniversaire de France Bleu Isère », sur francebleu.fr,
  25. « Top 100 2014 », Montagne Leaders,‎ septembre octobre 2014 (lire en ligne)
  26. Site officiel Sur le site coupe-icare.org
  27. Festival international de magie de la vallée d'Olle Sur le site festivals-ra.com

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]