Liste des intercommunalités du Val-de-Marne

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Depuis le , le département français de Val-de-Marne est intégralement compris sur le territoire de la Métropole du Grand Paris.

Le département du Val-de-Marne est intégralement compris sur le territoire de la métropole du Grand Paris depuis le [1]. Il est divisé entre trois établissements publics territoriaux : T10 (Paris-Est-Marne et Bois), T11 (Grand Paris Sud Est Avenir) et T12 (Grand-Orly Seine Bièvre).

Territoires de la métropole du Grand Paris[modifier | modifier le code]

Depuis le , l'ensemble des communes du Val-de-Marne est membre de la métropole du Grand Paris et chacune est insérée dans l'un des trois établissements publics territoriaux (ETP) suivants[2], le dernier de la liste — le T12 — débordant sur l'Essonne :

Les territoires du Grand Paris.

Cette répartition est contestée fin 2015 par la majorité des communes concernées[6].

Anciennes intercommunalités[modifier | modifier le code]

Le Val-de-Marne n'était pas entièrement couvert par l'intercommunalité jusqu'à la création de la métropole. En effet, les communes d'Ablon-sur-Seine, de Bonneuil-sur-Marne, de Bry-sur-Marne, de Champigny-sur-Marne, de Chevilly-Larue, de Fontenay-sous-Bois, de Joinville-le-Pont, de Maisons-Alfort, d'Orly, de Rungis, de Saint-Mandé, de Saint-Maur-des-Fossés, de Thiais, de Valenton, de Villeneuve-le-Roi, de Villeneuve-Saint-Georges, de Villiers-sur-Marne et de Vincennes n'appartenaient à aucun EPCI à fiscalité propre.

À noter que 10 communes de Seine-Saint-Denis et 11 du Val-de-Marne, ainsi que les 2 conseils généraux, ont créé l'ACTEP, (Association des collectivités territoriales de l'Est parisien), structure associative constituant une forme souple d'intercommunalité de projet.

Communautés d'agglomération[modifier | modifier le code]

Communautés de communes[modifier | modifier le code]

EPCI sans fiscalité propre[modifier | modifier le code]

De nombreux syndicats intercommunaux sans fiscalité propre exercent leur activité dans le territoire, et regroupent plusieurs communes pour des compétences diverses, souvent limitées.

Toutefois, on ne peut négliger le rôle essentiel que jouent les « grands » syndicats créés à l'échelle de l'ancien département de la Seine dès les années 1920 :

  • SIPPEREC - Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication qui assure
    • pour 80 communes (plus Paris pour ses Bois de Boulogne et de Vincennes) et 3 millions d'habitants (1 678 935 abonnés qui consomment 15 774 GWh) la compétence du service public de la distribution d'électricité
    • de nombreuses délégation de service public pour les télécommunications, que ce soit par câble (31 communes, soit 106 000 habitants), par courant pourteur en ligne, infrastructures à très haut débit, installation de 470 km fibre optique noire, soit plus de 1 200 points de connexions mis à disposition des opérateurs : 95 % des offres DSL dégroupées en région parisienne utilisent cette infrastructure.
  • SIGEIF - Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France, créé en 1901, fédère 176 communes, soit 4,9 millions d’habitants pour la compétence Service public de la distribution du gaz (dont 55 communes, représentant 1,2 million d’habitants, lui ont également déléguée le service public de la distribution de l’électricité).
  • SEDIF - Syndicat des Eaux d'Ile-de-France, créé en 1923, ce syndicat intercommunal regroupant 144 communes de la région parisienne sur un territoire comprenant sept départements, gère le service public de l'eau, afin de produire et distribuer de l'eau à 514 000 abonnés, soit plus de 4 000 000 de consommateurs. Avec environ 1 million de m3 distribué chaque jour le SEDIF est le plus grand service public d'eau en France. Il distribue une eau potable à 4 millions d'habitants en Île-de-France.
  • Le SIAAP - Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne, depuis 1970, transporte et dépollue les eaux usées de plus de 8 millions d'habitants des départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et de Paris, ainsi que de 180 communes de l'Île-de-France (Val-d'Oise, de l'Essonne, des Yvelines et de Seine-et-Marne).
    Au pied de chaque habitation, les égouts communaux ou départementaux recueillent les eaux usées et les dirigent vers les émissaires du SIAAP (énormes tuyaux de 2,5 à 6 m de diamètre, situés jusqu'à 100 m de profondeur qui les transportent jusqu'aux usines d'épuration. Les eaux usées y sont débarrassées des pollutions carbonées, azotée et phosphatées qu'elles contiennent avant d'être rejetées dans la Seine et dans la Marne.
    Le SIAAP gère ainsi :
    • 2 350 kilomètres d'égouts à Paris dont 1 600 km sont visitables.
    • 160 kilomètres d’émissaires de 2,5 à 4 mètres de diamètre enfouis de 10 à 100 mètres sous terre.
    • le bassin de la Plaine situé sous le Stade de France qui stocke 165 000 m3 d’eaux pluviales.
    • le bassin de l'Hay-les-Roses qui stocke 80 000 m3 d’eau pluviales.
    • le tunnel réservoir de Cachan, qui stocke 55 000 m3 d’eau stockés pluviales.
    • le bassin d’Arcueil, qui stocke 240 000 m3 d’eau pluviales.
    • le bassin Proudhon, qui stocke 15 000 m3 d’eau pluviales.
    • le bassin d’Antony qui stocke 115 000 m3 d’eau pluviales.
    • ses usines d'épuration d'Achères, Valenton, Colombes, Noisy-le-Grand et bientôt à Triel-sur-Seine et au Blanc-Mesnil.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Emmanuel Bellanger, François-Mathieu Poupeau, Lumières sur la banlieue, Les Éditions de l'Atelier, 2014, 464 p. (intercommunalité, Grand Paris, électricité)

Lien externe[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]