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Insurrection de 1830 dans les Pays-Bas méridionaux

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L'insurrection de 1830 dans les Pays-Bas méridionaux est un mouvement de protestation populaire dans les provinces méridionales du royaume uni des Pays-Bas, soit grosso modo dans la future Belgique, contre le régime « hollandais » mené depuis La Haye par le roi Guillaume Ier d'Orange-Nassau.

Elle débute dès le lendemain des émeutes d’août 1830 à Bruxelles qui font suite de la représentation de l'opéra La Muette de Portici au théâtre royal de la Monnaie du et qui marquent le point de départ de la révolution belge. L'insurrection se généralise ensuite à l'ensemble des huit[1] provinces du sud du pays, ainsi qu'au Grand-duché de Luxembourg et se militarise lors des Journées de Septembre, quand l'armée néerlandaise est chassée de la capitale brabançonne par les volontaires de la révolution belge[2].

Si, à la base, les griefs des « belges » ne s'orientent pas nécessairement vers une scission du Royaume, le mouvement aura pour conséquence la création d'un gouvernement provisoire de Belgique qui déclare l'indépendance de cette dernière le et déclenche la guerre belgo-néerlandaise ainsi que l'annexion du Grand-duché de Luxembourg dès le .

Elle s'inscrit dans un contexte révolutionnaire fortement influencé par la deuxième Révolution française qui vient de s'achever fin juillet.

Création du Royaume uni des Pays-Bas

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La départementalisation de la région après l'annexion à la Première République française de 1795, servira de base à la création des futures provinces, dont les Pays-Bas méridionaux forment les huit provinces du sud (sans le Grand-duché de Luxembourg devenu un territoire privé).

Les Pays-Bas historiques, qui correspondent grosso modo au Bénélux actuel, étaient autrefois vaguement liés dès l’époque des Pays-Bas bourguignons (1384–1556). Toutefois, au cours des Guerres de Religion du XVIe siècle, le nord (Belgica Foederata) se détache du sud (Belgica Regia) lors de la guerre de Quatre-Vingts ans, quand la république des Provinces-Unies, majoritairement protestante s'émancipe de la monarchie espagnole dès 1579, tandis que le sud, majoritairement catholique demeure sous le giron de la maison de Habsbourg. Ces derniers forment alors les Pays-Bas espagnols (1556–1713), puis les Pays-Bas autrichiens, desquels il faut distinguer la principauté de Liège, qui est un état à part bien que faisant également partie du Saint-Empire romain germanique. D'ailleurs, deux révolutions majeures bien distinctes se produisent dans la région à la fin XVIIIe siècle : la révolution brabançonne dès 1787 (qui crée les éphémères États belgiques unis) et la révolution liégeoise en 1789.

Après la Révolution française, la Première République annexe la région dès 1795, ce qui bouleverse profondément les anciennes institutions. Géographiquement parlant, elle lie entre eux des peuples qui, jusqu'alors, n'avaient jamais vécus ensemble. Cela particulièrement avec la formation des départements qui font fi de l'ancien découpage médiéval entre les comtés, duchés et la principauté de Liège notamment. Après la chute du Premier Empire de Napoléon Bonaparte, les grandes puissances européennes réunies lors du congrès de Vienne de 1815 décident de créer un état-tampon dans le but de se protéger de toute nouvelle velléité expansionniste française. C'est ainsi que naît le Royaume uni des Pays-Bas, qui marie de force des populations qui avaient jusqu'alors pris des chemins bien différents, tant sur le plan politique, que religieux ou sociétal. Celui-ci est composé de dix-sept provinces, dont les huit provinces du sud forment les Pays-Bas méridionaux et existent encore aujourd'hui parmi les provinces de la Belgique (à l'exception de la province de Brabant, scindée en 1995 et des provinces de Limbourg et de Luxembourg, scindées par la traité des XXIV articles du ).

Contexte européen

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La Liberté guidant le peuple inspirée de la Deuxième Révolution française qui eut lieu fin juillet 1830 et qui influença considérablement la révolution belge.

La révolution belge s'inscrit dans un contexte européen qui voit apparaître plusieurs insurrections majeures lors de l'année 1830 : l'indépendance de la Grèce de l'Empire Ottoman est reconnue par le protocole de Londres le . De son côté, la Pologne se révolte contre l'Empire russe du tsar Nicolas Ier lors de l'insurrection de Novembre. Mais c'est surtout la deuxième Révolution française de fin juillet 1830 qui va fortement influencer les « belges ». Les Français chassent en effet le dernier roi de France, Charles X et voient Louis-Philippe Ier monter sur le trône en tant que roi des Français à la tête d'un nouveau régime: la Monarchie de Juillet. Le drapeau tricolore remplace le drapeau blanc à la suite d'une insurrection et de combats de rue ayant lieu à Paris du 27 au . L'influence sur la révolution belge, qui éclate moins d'un mois plus tard, d'abord dans les milieux bourgeois francophones, est non-négligeable : le premier drapeau à être arboré sur l'hôtel de ville de Bruxelles est d'ailleurs le drapeau français, plutôt en guise de symbole révolutionnaire que par une véritable volonté de rattachisme.

Dans le reste de l'Europe, plusieurs événements significatifs ont également lieu. Au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, les catholiques sont autorisés à siéger au parlement depuis 1829, après l'insistance de Daniel O'Connell. Côté allemand, la future unification allemande se précise petit à petit depuis la création de la confédération germanique, dont fait, entre autres, partie le Grand-duché de Luxembourg ainsi que les anciens territoires de la maison d'Orange-Nassau du roi Guillaume, qui n'est autre que le cousin du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III. Au sud, le mouvement du Risorgimento italien, quant à lui, prend de plus en plus d'ampleur.

Déroulement

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La deuxième Révolution française de juillet 1830 gagne bien vite les Pays-Bas méridionaux, relayée en masse par la presse. Par exemple, on lit dans l'Algemeen-Nieuws-en-Advertentie-Blad[3] : « Comment il se peut qu'elle soit honnie précisément dans cette partie des Pays-Bas qui ne doit son antique liberté qu'à une lutte généreuse contre le despotisme? Que faut-il penser de ces hommes qui poussent la maison d'Orange à gouverner les Belges selon les maximes de Philippe II et de Napoléon, tandis qu'elle-même ne doit sa grandeur qu'à la résistance des peuples contre la tyrannie ? ». La société des amis du peuple distribue de tracts à Bruxelles dès le où il est inscrit : « Français, faites un pas, la Belgique est à vous ». De nombreux Français ou sympathisants participent grandement au déclenchement des émeutes d’août 1830 à Bruxelles qui sont le premier épisode de la révolution belge.

Partout dans le pays l'inquiétude et la grogne montent et la tension commence à être de plus en plus palpable, comme le montre par exemple ce courrier[4] adressé le par le bourgmestre de Tournai, Bernard de Béthune (nl), au gouverneur de la province du Hainaut, Ferdinand de Macar :

« Monsieur le Gouverneur, il est plus que temps qu'on fasse des concessions, qu'on rétablisse l'équilibre, qu'on fasse disparaître la préférence pour les hommes du nord du royaume (…). Je dois vous l'avouer, les têtes sont montées et ce ne sera qu'en faisant droit à quelques objets qui choquent et provoquent des résistances, qu'on rétablira réellement la paix et l'harmonie entre le trône et la nation.

(…) Les habitants notables de Tournay sont bien disposés et j'espère que nous parerons le coup mais je ne puis vous dissimuler que le commerce va se trouver embarrassé; il ne trouve plus à escompter ses billets, les bourses se ferment, la confiance disparaît. Déjà trois petits fabricants ont renvoyé leurs ouvriers. Les ouvriers du rivage se remuent. Si cette classe reste sans pain, je ne pourrai maintenir l'ordre. »

À Bruxelles, deuxième ville de résidence du roi et plus grande ville des provinces du Sud, le bruit se répand dès le que la schutterij sera désarmée et la rumeur est relayée dans le quotidien Le Belge. Le , de nouveaux tracts se propagent à Bruxelles, où l'on peut lire : « Lundi, 23 août : feu d'artifice ; mardi, 24 : illumination ; mercredi, 25 : révolution ! ». Le même jour, l'exercice de la schutterij est annulé : les autorités craignent que les gardes refusent de rendre les armes[5]. Le , le Journal de Louvain publie que[6] : « Demain est l'anniversaire du roi, mais aussi de la loi fondamentale, et le roi n'est roi que par elle..... Fût-il jamais maison princière assez odieuse pour se vanter d'avoir sur le peuple belge d'autres droits que ceux accordés par lui ? » Une lettre de Louis De Potter, journaliste d'opposition en exil en France, parait également dans la presse. Il est décidé d'annuler le feu d'artifice prévu pour l'anniversaire du roi Guillaume Ier officiellement pour cause de mauvais temps.

La fabrique de textile de Thomas Wilson située à Uccle, est attaquée par les ouvriers dès le .

Le roi répondra[39] : « Qu'on fléchisse d'abord, qu'on arbore les couleurs de la dynastie, et qu'on se soumette au prince d'Orange: la commission conciliatrice proposera des mesures que le roi ratifiera, si tel est son bon plaisir. » Dans un autre temps, le gouverneur militaire de la province du Brabant-Méridional, Guillaume Frédéric de Bylandt, proclame que les renforts militaires ne pénétreront pas dans Bruxelles tant que les habitants respecteront les autorités civiles[40], la garde bourgeoise de la ville continuant seule à maintenir l'ordre.

La garde urbaine d'Anvers est créée le et établit son siège dans la bourse d'Anvers où elle est prise à partie par la foule, sur laquelle elle finit par tirer, faisant plusieurs morts et de nombreux blessés.
Le , la foule se rassemble sur la Grand-Place de Bruges (image) puis va incendier la maison du député Pieter Alexander Sandelin (nl), avant que les services d'ordre n'ouvrent le feu, faisant quatre morts et sept blessés.
  • 31 août :
    • Cologne (Prusse) : Des proclamations paraissent le 31 août appelant le peuple à « se soulever à l’exemple des braves belges »[61].
    • La Haye : le roi Guillaume Ier reçoit les délégations de Bruxelles et de Liège, venues adresser les « griefs de la nation belge », mais ne fait aucune concession.
    • Mons : la régence de la ville envoie une adresse au Roi disant, entre autres, que « Nos lois et nos institutions doivent recevoir les redressements et le complément, dont le besoin est si profondément entré dans l'esprit et dans le cœur des Belges ».
    • Seneffe : Le drapeau belge est arboré par Florent Gilmont[62].
    • Vilvorde : les princes convoquent les principaux dirigeants bruxellois, Prosper-Louis d'Arenberg, Charles-Joseph d'Ursel et Emmanuel Van der Linden d'Hooghvorst pour leur annoncer son entrée dans la capitale dès le lendemain, demandant qu'ils veillent à ce que la population n'arbore pas de « symboles illégaux ». Apprenant cela, la population commence à dépaver les rues et à dresser des barricades.

Septembre 1830

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Une patrouille de volontaires belges dans les rues de Bruxelles en 1830.
Le prince Guillaume, l'un des deux fils du roi, pris à partie par la foule lors de son entrée dans Bruxelles, le .
Le départ des volontaires liégeois pour Bruxelles, par Charles Soubre, toile de 1878.
Adresse aux citoyens de Mons datant du et signé par le commandant de la garde bourgeoise, Édouard Duval de Beaulieu de Blaregnies.
  • 6 septembre :
    • Alost : Des élections ont lieu sous la pression populaire afin d'élire les officiers de la garde bourgeoise, créée quelques jours plus tôt par la régence de la ville. Dans les cinq quartiers de la ville, la moitié des officiers nommés ont été radicalement révoqués et remplacés par de nouveaux, tous favorables au mouvement révolutionnaire. C'est ainsi que Liévin Van der Looy (nl) s'impose comme le meneur de la révolte dans la ville et que des volontaires issus des classes sociales inférieures se réunissent pour se rendre à Bruxelles[81]. Le drapeau national est arboré le jour-même.
    • Auderghem : les différents corps de volontaires liégeois se rejoignent avant d'entrer dans Bruxelles le lendemain.
    • Bruges : le conseil de Régence de la ville envoie une adresse au roi Guillaume en faveur de la séparation administrative de la Belgique et des Pays-Bas[82].
    • Charleroi : l'armée se retire de la ville basse et se retranche dans la forteresse de Charleroi.
    • Chièvres : Le conseil de Régence de la ville déclare adhérer à la séparation de la Hollande et de la Belgique[83].
    • Deinze : Le drapeau belge est arboré en ville.
    • Louvain : Décision de former deux compagnies mobiles, à solde des nouvelles autorités « belges ».
    • Ninove : La ville hisse le drapeau belge.
    • Nivelles : Une garde bourgeoise est formée sous le commandement de Clément de Cléty.
Arrivée de Charles Rogier et des volontaires liégeois à Bruxelles, toile de Charles Soubre de 1880.
Le fort de Huy est pris le par la garde bourgeoise de la ville.
Le canon du Mont Sarah et les volontaires athois, représentés lors de la ducasse d'Ath.
Affiche du invitant la population de Saint-Ghislain à financer l'armement de la garde urbaine ou de s'y enrôler.
  • 13 septembre :
    • La Haye : les États généraux du royaume des Pays-Bas sont convoqués par le roi afin de statuer sur la situation et sur une éventuelle séparation administrative des Pays-Bas méridionaux.
    • Nivelles : La Régence de la ville licensie la compagnie des volontaires créée début du mois et intégrée à la garde bourgeoise de la ville, pour motif d'avoir « poussé la turbulence au point de paraliser l'action des lois sur la milice »[100].
    • Wavre : Un corps de volontaires se constitue et se rend à Bruxelles.
  • 14 septembre :
    • Ath : Les palissades barricadant le corps de garde de la porte de Mons de l'enceinte d'Ath sont arrachées et jetées dans les fortifications aux cris de « Vive les Belges! A bas les barricades des militaires! ». Les insurgés se rendent ensuite à l'hôtel de ville, exigent que les magasins de poudre soient surveillés par la garde urbaine et que l'artillerie soit replacée de la caserne à l'arsenal. Les militaires hollandais sont injuriés et agressés par les révolutionnaires belges[83].
    • La Haye Le prince Frédéric, rentre pour assister au mariage de la princesse Marianne d'Orange-Nassau avec le prince Albert de Prusse et expose à son père le point de la situation des troupes.
  • 17 septembre
    • La Haye : Le roi décide de l'expédition sur Bruxelles. La décision parvient le 20 à Anvers.
L'attaque de la porte de Nimy à Mons (image) échoue le et fait 11 morts.
Combats à Diegem le .

Aux premières nouvelles des émeutes d'août 1830 à Bruxelles, le roi Guillaume et toute la famille royale, qui étaient au château du Loo avec le prince Albert de Prusse, revinrent à La Haye et un conseil des ministres fut convoqué. Il dura six heures et, alors qu'on ne connaissait encore que les événements de la nuit du 25 août, trois grandes mesures furent directement décrétées[111] :

  • la convocation des États généraux des PaysBas pour le 13 septembre ;
  • l'ordre à toutes les troupes de se porter à marche forcée vers Bruxelles ;
  • le départ des deux fils du roi pour Bruxelles. Ceux-ci quittent La Haye, le 28 à minuit.

Le souverain du royaume uni des Pays-Bas, réagit officiellement le , par la « proclamation royale » suivante[112] :

À l'occasion de l'ouverture de la session extraordinaire des États généraux des Pays-Bas à La Haye le , le roi Guillaume prononce un discours inaugural qui réagit à l'insurrection et qui esttrès mal reçu dans les provinces du sud[113].

Suites et conséquences

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Les « Journées de Septembre »

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L'indépendance de la Belgique

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La guerre belgo-néerlandaise

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Notes et références

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  1. Anvers, Brabant, Flandre-Occidentale, Flandre-Orientale, Hainaut, Liège, Limbourg et Namur
  2. « L'insurrection », sur Belgium.be
  3. Bartels 1834, p. 337.
  4. Nazet 1981, p. 109.
  5. Jacques Logie, De la régionalisation à l'indépendance, 1830, Paris-Gembloux, éditions Duculot, , 248 p. (ISBN 978-2-8011-0332-6), p. 30.
  6. Bartels 1834, p. 338.
  7. Marie-Rose Thielemans, Le démarrage industriel dans l'agglomération bruxelloise avant 1830, t. 149, coll. « Bulletin trimestriel du Crédit communal de Belgique. », , p. 183
  8. « La garde civique de Binche. », sur T'avau Binche
  9. Oppelt 1861, p. 74.
  10. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 158.
  11. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 103.
  12. Van Kalken 1910, p. 123.
  13. Cahier de notes et souvenirs de Charles Rogier
  14. (nl) « De Belgische Revolutie : Leuven. », sur De Belgische Revolutie.
  15. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 34.
  16. D.E.W. Wilbrenninck, J.W. Wilson, un mécène pour toujours – J.W. Wilson voor altijd mecenas, t. 48, Bruxelles, coll. « Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers », (lire en ligne)
  17. Poplimont 1848, p. 84.
  18. Poplimont 1848, p. 38.
  19. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 31.
  20. Une correspondance de famille relative aux débuts de la Révolution belge (29 août-13 octobre 1830), coll. « Bulletin de la Commission royale d'Histoire », (lire en ligne), chap. 117, p. 105
  21. Van der Voort 1833, p. 15.
  22. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 2.
  23. Oppelt 1861, p. 88.
  24. (nl) Dominiek De Meester, De Gentse burgerwacht 1830-1848 : een papieren geschiedenis, coll. « Handelingen der Maatschappij voor Geschiedenis en Oudheidkunde te Gent », (présentation en ligne)
  25. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 134.
  26. a et b Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 44.
  27. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 152.
  28. Ernest Fivet, Les namurois et la révolution de 1830., Namur, Imprimerie du journal « Vers l'Avenir », (lire en ligne), p. 11
  29. Nazet 1981, p. 106.
  30. Van der Voort 1833, p. 16.
  31. De Wargny 1836, p. 105.
  32. Van der Voort 1833, p. 17.
  33. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 105.
  34. « Édouard de Rouillé, bourgmestre d'Ath et membre du Congrès National. », sur asbl « Pro Belgica »
  35. Rodenbach 1833, p. 90.
  36. a et b De Wargny 1830, p. 105.
  37. (nl) « 175 jaar België. », sur Zwinstreek.eu
  38. Jean-Joseph Thonissen, La Belgique sous le règne de Léopold Ier., t. 1, Louvain, Vanlinthout et Peeters, coll. « Etudes d’histoire contemporaine », (lire en ligne), p. 11
  39. a et b Bartels 1834, p. 345.
  40. Oppelt 1861, p. 97.
  41. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 7.
  42. a b et c Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 11.
  43. Pirenne 1927, p. 491.
  44. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 10.
  45. a et b Jean Constant, Mémoire - Le Procureur général Jean-Joseph Raikem, coll. « Revue de droit pénal et de criminologie », (lire en ligne), chap. 2, p. 101
  46. Xavier Pagès, « Les combattants volontaires de Tirlemont pendant la révolution de 1830. », sur be1830.be, p. 12
  47. White 1836, p. 328, chapitre XII.
  48. Poplimont 1848, p. 91.
  49. Van der Meere 1880, p. 143.
  50. Lefèvre 1980, p. 48-49.
  51. Rodenbach 1833, p. 94.
  52. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 143.
  53. Robert Paul 2009.
  54. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 43.
  55. « Inventaire des archives patrimoniales et commerciales de la famille Simonis à Verviers, 1621-1908 », sur Archives de l’État belge
  56. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 62.
  57. Jean-Pierre Delhaye, La révolution de 1830 au pays d'Ath, t. XLIX, coll. « Annales du Cercle Royal d'Histoire d'Ath », 1982/1983), p. 283-316
  58. Poplimont 1848, p. 41.
  59. « Novembre 1830 », sur arquebusiers.be
  60. (nl) « De desertie van sergeant Hoek tijdens de Belgische Afscheiding (1830-1839) - Getroubleerd Ieper », sur zeeuwsarchief.nl
  61. Pirenne 1927, p. 487.
  62. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 73.
  63. a b et c Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 37.
  64. F. Jacquet-Ladreer, J. Bovesse, O. Marechal-Pelouse et J. Baudhuin, La vie à Namur en 1830, Namur, coll. « Catalogue de l'exposition organisée par le Crédit Communal de Belgique à la Maison de la Culture de Namur du 13 au 28 septembre 1980 », , p. 13-15
  65. Braive 2005, p. 71.
  66. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 75.
  67. « Belgique - Jottrand conçut le drapeau belge. », sur emblemes.free.fr
  68. Van der Meere 1880, p. 144.
  69. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 32.
  70. De Wargny 1830, p. 120.
  71. De Wargny 1830, p. 121.
  72. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 131.
  73. Georges Willame, La révolution de 1830 à Nivelles, Nivelles, Librairie de Ch. Guignardé, (lire en ligne)
  74. Lefèvre 1980, p. 50.
  75. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 68.
  76. Braive 2005, p. 69.
  77. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 69.
  78. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 9.
  79. Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer 1865, p. 154.
  80. Van der Meere 1880, p. 145.
  81. (nl) Els Witte, De revolutiedagen van 1830 in Aalst. (lire en ligne), p. 231-232
  82. L. Reylandt, La révolution de 1830 à Bruges., t. 55, Bruges, Louis de Plancke, coll. « Annales de la société d'émulation de Bruges », (lire en ligne), p. 264
  83. a et b « La révolution de 1830 au Pays d'Ath », sur probelgica-hainaut.blogspot.com
  84. Poplimont 1848, p. 74.
  85. Comité administratif de la Société centrale des décorés de la Croix de fer 1865, p. 20.
  86. Demoulin 1934, p. 59.
  87. Oppelt 1861, p. 181.
  88. Pirenne 1927, p. 496.
  89. Comité administratif de la Société centrale des décorés de la Croix de fer 1865, p. 170.
  90. Comité administratif de la Société centrale des décorés de la Croix de fer 1865, p. 61.
  91. Comité administratif de la Société centrale des décorés de la Croix de fer 1865, p. 125.
  92. Nazet 1981, p. 110.
  93. Demoulin 1934, p. 63.
  94. Lefèvre 1980, p. 52.
  95. François bourgeois, Bouillon en 1830, Arlon, Imprimerie presse luxembourgeoise, , p. 15
  96. Comité administratif de la Société centrale des décorés de la Croix de fer 1865, p. 14.
  97. « 1830, la révolution belge à Philippeville », sur Villa la forêt, (consulté le )
  98. Lefèbvre 1980, p. 65.
  99. « 1830 Nos volontaires de la révolution », sur chaf6140.wordpress.com, Cercle d’Histoire et d’Archéologie de Fontaine-l’Évêque
  100. Demoulin 1934, p. 87.
  101. Demoulin 1934, p. 13.
  102. a et b Demoulin 1934, p. 24.
  103. Demoulin 1934, p. 14.
  104. Demoulin 1934, p. 29.
  105. Pirenne 1927, p. 499.
  106. Demoulin 1934, p. 30.
  107. Demoulin 1934, p. 101.
  108. Demoulin 1934, p. 90.
  109. Charles terlinden, Documents inédits sur la Révolution de 1830 à Bruxelles et en province tirés des papiers du Lieutenant général Eenens., t. 125, Académie royale de Belgique., coll. « Bulletin de la Commission royale d'histoire. », (lire en ligne), p. 256
  110. Demoulin 1934, p. 36.
  111. Van der Meere 1880, p. 142.
  112. Poplimont 1848, p. 82.
  113. Oppelt 1861, p. 211.

Bibliographie

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  • Adolphe Bartels, Les Flandres et la Révolution belge, Bruxelles, J. De Wallens et Compagnie, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Gaston Braive, Adolphe Jottrand (Genappe 1805) et les « chasseurs volontaires wallons » de Genappe en septembre 1830, Le Lothier roman, coll. « Ces Genappiens qui ont fait 1830 »,
  • Auguste De Wargny, Esquisses historiques de la révolution de la Belgique en 1830, Bruxelles, Louis Hauman et Cie, (lire en ligne)
  • Comité administratif de la Société centrale des décorés de ta Croix de fer, Liste nominative des citoyens décorés de la Croix de fer, Bruxelles, Imprimerie et lithographie de P-M Michelli, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Robert Demoulin, Les Journées de septembre 1830 à Bruxelles et en Province., Liège, Presses universitaires de Liège., , 280 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Louis Lefèvre, Les luxembourgeois de 1830, Arlon, G. Everling sprl, coll. « Le vieil Arlon », , 166 p.
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  • (nl) Michiel J. T. Van der Voort, Gebeurtenissen van Antwerpen sedert 1830 tot den 1en September 1833, P. F. Slaerts, (lire en ligne)

Articles connexes

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