Institut français des experts-comptables et des commissaires aux comptes
L'Institut français des experts-comptables et des commissaires aux comptes (IFEC) est le premier syndicat patronal de la profession comptable. Il a été créé en 1962.
Historique[modifier | modifier le code]
Aux origines de la profession comptable[modifier | modifier le code]
L'Ordre national des experts-comptables et des comptables agréés est institué le 3 avril 1942. Au lendemain de la Libération de Paris, le Président Paul Caujolle sollicite une transformation profonde du statut de l’instance, dont les modalités nouvelles seront promulguées par l’Ordonnance du 19 septembre 1945. En raison d’une inscription massive de comptables agréés, les effectifs de l’Ordre atteignent, en 1950, plus de 9 200 membres, dont 2 100 experts-comptables. Assez rapidement, les premières tensions apparaissent entre les deux catégories de membres. La situation est génératrice de rivalités et nourrit la très vive revendication d’une unification de la fonction et du statut autour du titre d’expert-comptable. Concurremment aux initiatives de l’Ordre, les syndicats professionnels assurent un rôle de promotion et de défense des intérêts de leurs membres, contribuant à favoriser l’évolution de la profession. La Chambre nationale des experts-comptables diplômés, largement implantée dans les régions, est l’une des plus actives et influentes. Tandis que les comptables agréés se regroupent dans des syndicats régionaux afin de défendre leurs intérêts, la Compagnie nationale des experts-comptables brevetés, créée en 1945, regroupe les experts-comptables titulaires du brevet du régime de 1927. Elle entretient des rapports étroits avec la Chambre nationale et soutient une politique de formation de haut niveau. Cette harmonie conduira au rapprochement à l’origine de la création de l’IFEC en 1962.[réf. nécessaire]
Naissance de l'IFEC[modifier | modifier le code]
Le , la Compagnie nationale des Experts-Comptables et la Chambre des Experts-Comptables diplômés fusionnent. L'Institut Français des Experts-Comptables et des Commissaires aux Comptes est né et avec lui sa double vocation : défendre et promouvoir toute une profession en devenir. Les protagonistes de cette nouvelle histoire partagent le même but : fonder une organisation unie et représentative pour construire une profession forte. Premier Président de l'IFEC, Justin Alexandre était un breveté de 1927 et avait présidé l'Ordre entre 1952 et 1955. Disparu quelques mois seulement après la création de l'IFEC, voilà comment il évoquait la mission de la jeune institution : « Aussi était-il indispensable que la défense des droits et des intérêts des experts-comptables fût assurée par eux-mêmes dans le cadre des libertés syndicales (…) et nous allons enfin pouvoir entreprendre sur le plan national et sur le plan international tout ce qui sera de nature à mettre en relief la valeur des experts-comptables ». L'IFEC voit le jour sous la forme d'une association syndicale, régie par le Livre III du Code du Travail (loi du ). Ses statuts ont été déposés à la préfecture de Paris sous le n°13810 et son siège est fixé au 139, rue du Faubourg Saint-Honoré, adresse qui est restée la sienne jusqu'à ce jour. Modifiés de façon significative en 1981, soit près de 20 ans plus tard, ses statuts donneront à l'IFEC sa spécificité, durant plusieurs décennies. Ils marquent, en effet, son attachement au diplôme d’expert-comptable ainsi qu'à l’union des différents modes d’exercice, chacun dans leur spécificité.
Les contributions majeures de l'IFEC à la profession[modifier | modifier le code]
L'organisation et la gestion des cabinets En 1968, la création de la commission Organisation des Cabinets, impulsée par Edouard Salustro, marque une avancée décisive dans la construction de l'IFEC et de la profession. Des méthodes et réflexions prospectives y défendront l'idée que le rôle des hommes dans une gestion « organisée » des activités et des moyens matériels est le garant de l'évolution de l'exercice professionnel. Durant 20 ans, les travaux de la commission feront l'objet de formations concrètes au sein du Centre de Formation professionnelle supérieure de Comptabilité et de Gestion (CFCG), créé la même année. Parmi les propositions novatrices de la commission : envisager la structuration d'un cabinet comme une organisation hiérarchique, souple et fondée sur la compétence. Puis, à la fin des années 1970, une prise de conscience conduit à rapprocher les préoccupations des dirigeants de cabinets de celles de chefs d'entreprise et donne lieu à des travaux autour de la classification des collaborateurs, du développement social ou de la rentabilité du cabinet.
L'ouverture à la professionnalisation du conseil[modifier | modifier le code]
Depuis la création du diplôme, l'expert-comptable est à la fois l'authentificateur des comptes et le conseil du chef d'entreprise. Il faudra attendre 1978 pour voir émerger une démarche structurée autour de la diversification de ses missions. Pour les premiers animateurs de la commission Gestion de l'IFEC, « l'expert-comptable doit devenir un homme du futur et des équilibres économiques prévisionnels, et non plus seulement être l'homme des enregistrements comptables du passé ». Elle élabore des produits de gestion tels que des modèles de tableaux de bord et des matrices de budget prévisionnel. Les sources d'évolution sont nombreuses et l'attente des chefs d'entreprise très forte. Dix ans plus tard, une mutation s'annonce et l'IFEC franchit une étape décisive dans l'ouverture au conseil, en créant le Club Experts-Consultants sous l'impulsion du Président Jacques Vadon. Soixante-quinze cabinets rejoignent immédiatement ce cercle de progrès qui ambitionne de former une avant-garde pour la profession et de faire évoluer le mode de management, les savoir-faire, les comportements, l'approche des missions et des intervenants en vue d'atteindre une professionnalisme de haut niveau dans le domaine du conseil.
L'enjeu de la formation[modifier | modifier le code]
Le souci de la formation continue apparaît très tôt dans les préoccupations de l'IFEC. Dès 1963, sa commission Formation met en place les premiers séminaires dits de « recyclage », formule qui illustrait alors la nécessité d'une remise en question et d'une transformation des savoirs. Par la suite, le Président de la commission, Maurice Lorton, considère que les actions de formation engagées par le syndicat doivent être structurées et amplifiées. Des discussions s'engagent alors avec le Conseil supérieur, l'INSECA (le syndicat des comptables agréés) et l'Association nationale des Experts-Comptables stagiaires (ANECS) pour construire un espace de formation commun. Le , ils ouvrent le Centre de Formation professionnelle supérieure de Comptabilité et de Gestion (CFCG). Les formations s'adressent d'abord aux experts-comptables avec pour double objectif de les aider à améliorer leur pratique professionnelle et de les accompagner dans la gestion de leur cabinet. Dans les années 1970, le CFCG étend son offre à la préparation aux examens et à la formation des collaborateurs du cabinet. En 1994, l'IFEC lance l'IFOR. Premier organisme de formations comportementales et culturelles longues, spécifiquement conçues pour compléter le diplôme d'expert-comptable et les compétences des collaborateurs, l'Institut de Formation du syndicat est toujours en place aujourd'hui. Il encourage le développement d'un réel management de la formation dans les cabinets et accompagne ses adhérents dans l'appréhension des nouvelles technologies indispensables à l'évolution des pratiques.
L'ouverture à la communication : le défi des relations publiques[modifier | modifier le code]
Déjà en 1962, la commission nationale des Relations et Manifestations se donnait pour vocation d'assurer la « publicité collective » en faveur des experts-comptables et du diplôme. Durant cette première période, l'IFEC publie régulièrement son Bulletin d'Information complété ensuite par la revue Economie et Comptabilité destinée à « faire connaître à la profession et à l'opinion les problèmes particuliers de la profession ». En 1972, l'Institut a 10 ans et depuis plusieurs années, la profession fait face à des problématiques d'avenir. L'équipe dirigeante ressent le besoin de définir sa propre politique de relations publiques et crée une commission Relations Publiques. Parmi les objectifs poursuivis : attirer les étudiants des grandes écoles et de l'université vers les métiers du chiffre. Deux ans plus tard, à l'initiative du Président de la commission Janin Audas, l'IFEC met au point un outil de communication inédit : le baromètre de la profession comptable qui, dans sa seconde forme, offrait aux médias notamment, de solliciter directement l'avis d'experts-comptables tant sur la situation économique que sur des thèmes d'actualité. Pendant plus de 10 ans, le baromètre a permis de faire entendre la voix des experts-comptables, ancrant leur capacité de conseil autour des enjeux des petites et moyennes entreprises dans le paysage économique. La « marque expert-comptable », qui naîtra bien plus tard, trouve certainement ici ses racines. Désormais considérés comme « les conseillers privilégiés des chefs d'entreprise », les experts-comptables deviennent des interlocuteurs incontournables de l'activité du pays.
La maîtrise des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication[modifier | modifier le code]
Au quotidien, l'expert-comptable reçoit de l'information, la traite et la redistribue. Une position déterminante qui lui impose de maîtriser les technologies garantissant la fiabilité de ces flux. Dès 1972, l'IFEC propose à ses adhérents une « assistance informatique » pour répondre à leurs questions pratiques. Au milieu des années 1980, la profession entre dans l'ère de la micro-informatique et lance en 1985 les Cercles IFEC Micro, relais d'informations et espace d'échange d'expériences. L'IFEC, qui se veut pionnière et en contact direct avec les évolutions de la société, s'empare des NTIC pour simplifier le travail des cabinets. Avec l'avènement d'Internet, le télétravail apparaît, les délais se raccourcissent et les attentes des clients se complexifient. La dématérialisation de la chaîne comptable devient une problématique incontournable. Des questions qui rassemblent désormais les professionnels sur le premier réseau social de la profession comptable : Pacioli. Mis en ligne en 2010 par la présidente Françoise Savés, il permet aujourd'hui à plus de 6 000 personnes, de tous horizons et de toutes étiquettes politiques, d'échanger leurs problématiques, leurs réflexions et leurs bonnes pratiques.
Son Organisation[modifier | modifier le code]
Définition juridique[modifier | modifier le code]
La loi Waldeck-Rousseau et le Code du travail[modifier | modifier le code]
Le que la loi Waldeck Rousseau, dite « loi des Syndicats professionnels », reconnaît et consacre l’existence légale des chambres syndicales qui doivent avoir « pour objet exclusif l'étude et la défense des intérêts économiques, industriels, commerciaux et agricoles ». Les organisations professionnelles actuelles, comme les syndicats de salariés, relèvent soit de cette loi de 1884 sur les syndicats, soit de la loi du , dont l’article 2 se borne à énoncer « les associations de personnes pourront se former librement sans autorisation ni déclaration préalable ». L'article L 411.1 du Code du travail (loi du ) définit que « les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet l'étude et la défense des droits ainsi que des intérêts matériels et moraux tant collectifs qu'individuels des personnes visées par leurs statuts ».
Statuts[modifier | modifier le code]
Les statuts de l’IFEC sont régulièrement mis à jour en fonction de l’évolution de la société, des technologies et des besoins du syndicat. Ses missions sont définies dans l’article 3 : • assurer la défense du diplôme d’expertise comptable et de l’examen d’aptitude aux fonctions de commissaire aux comptes • créer et développer les liens de confraternité entre ses membres • assurer la défense des intérêts professionnels, matériels et de toute autre nature de ses membres • défendre la profession comptable dans toutes ses dimensions, notamment l’exercice libéral et l'exercice en entreprise • assurer la défense des titres d’expert-comptable et de commissaire aux comptes de participer à l’organisation de la profession au niveau français, européen et international •de représenter ses membres chefs d’entreprise dans les discussions sociales, notamment dans le cadre de la négociation de convention collective, et dans toute organisation patronale, d’entreprendre toute action visant à promouvoir et à défendre ses membres dans les domaines de leurs activités. L'une des conditions essentielles de l’adhésion à l’IFEC, comme à toute autre organisation professionnelle, est l’engagement du respect de ces présents statuts.
Structuration interne[modifier | modifier le code]
Les adhérents des organisations professionnelles, de la TPE jusqu’à la multinationale, en passant par l’artisan ou la PME familiale, donnent à ces dernières toute légitimité à agir en leur nom vers l’extérieur. Fort de ses 4000 membres, longtemps unique syndicat représentatif de la profession, l’IFEC est structuré pour privilégier la démocratie participative en son sein, afin d’être un véritable relais d’expression de ses membres. Comme dans tout syndicat, tous les membres titulaires de l'IFEC, qui composent son Assemblée générale ordinaire, sont appelés, lors de cette réunion annuelle, à s’exprimer par vote sur les comptes et l’administration du syndicat. Le Conseil syndical L’administration de l’IFEC est faite par le Conseil syndical, qui regroupe 3 collèges :
- Le collège du Bureau national :
Les membres du Bureau national sont proposés par le Président de l’IFEC lors de son accession à la présidence. Il comporte au maximum 15 membres, un trésorier, un secrétaire et au minimum 2 vice-présidents.
- Le collège des représentants des sections régionales :
On compte 29 sections à l’IFEC : 27 régionales France métropolitaine et Départements d’Outre-Mer, 1 section regroupant les diplômés exerçant en entreprise et 1 section internationale.
- Le collège du Comité Stratégique :
Le Comité stratégique est composé de 24 membres, élus pour un mandat de 6 ans non renouvelable. Cet organe de réflexion produit des avis sur tous les sujets dont il est saisi. Il est présidé par le Président national ou, en cas d’empêchement, par un représentant élu par le Bureau national.
Adhérents[modifier | modifier le code]
Peuvent adhérer en qualité de membres titulaires :
Les personnes physiques: - titulaires du Diplôme d’Expert-Comptable, - titulaires du Certificat d’Aptitude à la profession de Commissaire aux Comptes, - inscrites au Tableau de l’Ordre des experts-comptables, - membres d’une Compagnie régionale de commissaires aux comptes, - membres d’une organisation professionnelle reconnue par la Fédération des Experts-comptables Européens (FEE) dont le siège est fixé au 83 rue de la Loi à Bruxelles (Belgique)
Les sociétés: - d’expertise comptable, régulièrement inscrites au Tableau de l’Ordre des experts-comptables, - de commissaires aux comptes, membres d’une Compagnie régionale de commissaire aux comptes. La société membre de l’Institut désigne une personne physique représentante, respectant les conditions pour être elle-même, membre titulaire.
Peuvent adhérer en tant que membres non titulaires :
- Les membres honoraires - Les membres correspondants - Les membres stagiaires - Les membres associés
Il n’y a donc pas de distinction entre l'exercice libéral, en association, en entreprise ou dans de grands cabinets. La valeur commune de l’IFEC est la défense du diplôme dans toutes les formes d’exercice.
Ses missions aujourd'hui[modifier | modifier le code]
Position face aux instances[modifier | modifier le code]
Missions du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables Selon l’ordonnance de n°45-2138 du portant institution de l’Ordre des Experts-Comptables, article 1er, les missions de l’Ordre sont les suivantes : « Assurer la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession qu'il représente ».
Missions de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes L'article 28 du décret du stipule que : « La Compagnie nationale et les Compagnies régionales dans la limite de leur ressort, concourent à la réalisation des objectifs fixés par l’article L. 821-6 du Code de commerce pour le bon exercice de la profession par ses membres ». Ainsi, même si ces deux Institutions, sous l’impulsion des élus IFEC, ont développé des activités techniques éditoriales, de mise à disposition d’outils pour les professionnels, elles n’en restent pas moins liées à leurs missions principales avant tout régaliennes, à savoir, s’assurer du bon exercice de la profession dans le respect des lois et de la déontologie.
Au service des adhérents[modifier | modifier le code]
Représenter et défendre les intérêts matériels et moraux de ses adhérents Au quotidien, l'IFEC défend la première de ses valeurs d'utilité : représenter ses membres et défendre leurs intérêts, tant par l'organisation des services internes en matière de lobbying, de veille, de production d'outils, que par la coordination de l'action de ses représentants élus dans les Conseils régionaux de l'Ordre et dans les Compagnies régionales de Commissariat aux Comptes. 16 CRO sur 22 sont présidés par l'IFEC et 28 CRCC sur 33 le sont également. Tous ces représentants agissent au quotidien pour l’intérêt de la profession et donc de leurs membres. IFEC Assistance est l’un des organismes qui permettent de porter assistance aux membres IFEC qui ont des questions de responsabilité civile ou pénale à traiter. Des bénévoles, réputés dans la profession pour leur grande connaissance des textes et pour leur pratique indiscutable, sont à l’écoute de ceux qui en ont besoin, étudiant les dossiers qui leur sont envoyés pour soutenir les membres en difficulté.
Offrir une expertise et des services de proximité Bien que n’ayant pas vocation à devenir une société de services, l’IFEC offre à ses adhérents des services bien spécifiques : - Les consultations juridiques en droit social, en droit des sociétés, droit des nouvelles technologies ou dans l'interprétation de la convention collective, - IFEC Assistance, pour les questions de responsabilité civile et pénale, - La Circulaire Sociale, - Les Cahiers Pratiques sur des thèmes à fort enjeu, issus des travaux des commissions stratégiques de l'Institut, - Une veille stratégique quotidienne des signaux faibles de l'actualité réglementaire
Mettre en œuvre une politique de formation Aujourd'hui, les besoins en formation de la profession comptable sont tels que l’IFEC a décidé de refondre entièrement son service, en le modernisant et le professionnalisant afin d'offrir un service complet à ses membres et à tous ceux qui ont besoin de se former. Des tarifs préférentiels sont réservés aux membres de l’IFEC. Ces formations sont dispensées par des professionnels de la formation, experts-comptables ou commissaires aux comptes IFEC. Les formats se renouvellent grâce au e-learning, à la vidéo conférence et à tous les moyens de formation à distance en complément du présentiel, qui reste la valeur sûre de la formation à l’IFEC dans des domaines tels que : le management, la Gestion des Ressources Humaines, les formations pour les collaborateurs du cabinet ou encore l’apprentissage de l’anglais.
Au service de tous les professionnels[modifier | modifier le code]
Promouvoir la profession ou le secteur d'activité À travers diverses publications et relations publiques autour des congrès et meetings, c’est une véritable action de promotion de la profession qui est réalisée chaque jour. L’interprofessionnalité, sujet de prédilection de l’IFEC, fait rayonner le secteur d’activité vers des secteurs proches et complémentaires. La participation des membres IFEC aux travaux de l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) et à ceux de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME), ainsi que du MEDEF, contribuent également à donner une image active de la profession comptable.
Contribuer à développer le marché L’un des objectifs que s’est fixé l’IFEC est de renforcer le développement du marché de l’expertise comptable et du commissariat aux comptes, en exploitant au mieux les dispositions réglementaires françaises et européennes discutées en haut lieu. Le développement de l'activité est une priorité absolue : productivité, compétitivité et rentabilité du cabinet sont les 3 axes majeurs des actions de l’IFEC.
Négocier la convention collective L’IFEC remplit les fonctions de secrétariat de la Commission Mixte Paritaire qui préside aux négociations sur la convention collective régissant la profession. Dans ce cadre, l'IFEC a demandé à la CMP l'étude du développement du télétravail dans la profession en intégrant ses impacts sociaux dans la convention collective. Bien que ces missions soient très proches de celles des Institutions, elles ne se situent pas au même niveau : un syndicat comme l’IFEC est un agitateur d’idées, un « poil à gratter », auquel on adhère volontairement pour faire valoir des valeurs partagées et élire celles et ceux qui les mettront en œuvre. Le syndicat n’a pas de pouvoir régalien et veille à ce que les agissements des Institutions se fassent bien dans l’intérêt de ceux qu’il représente.
Les groupes et commissions de travail[modifier | modifier le code]
Prospective et modernité En 2010, la Commission Outils du Cabinet est devenue Commission Innovation et Productivité. Parmi les plus anciennes et les plus productives de l’IFEC, elle travaille de concert avec un groupe de travail du Comité stratégique sur la dématérialisation. L'idée ? Délivrer des outils organisationnels et proposer des pistes de réflexion pour accroître la productivité du cabinet en profitant des nouvelles technologies et développer ainsi le cabinet de demain. La Commission Social & RH donne aux membres de l’IFEC les clés d'une Gestion des Ressources Humaines en adéquation avec les évolutions de la société française. Le salon 2010 fut consacré à ce thème, tandis qu'en 2011, les premiers Trophées Social & RH ont récompensé les cabinets les plus innovants dans leur management des ressources humaines. Des Cahiers Pratiques sont également rédigés avec le concours de cette commission sur des sujets aussi divers que la génération Y et les recrutements de demain. La Commission Commissariat aux Comptes a mis en place des outils pour permettre aux commissaires aux comptes d’évoluer dans des domaines nouveaux, telle que la Petite Entreprise et aux membres de l’IFEC d’aborder en toute connaissance de cause les nouveaux marchés qui s’ouvrent à eux. La Commission RSE & Innovations a réalisé en 2010 un congrès entier sur ce sujet afin de donner les outils permettant d’inclure les notions non financières dans les bilans des entreprises, notamment. Elle œuvre quotidiennement pour permettre à la profession de ne pas rester en retrait des évolutions environnementales actuelles et de profiter des nouvelles orientations gouvernementales françaises et européennes en la matière, toujours dans le souci de mieux conseiller leurs clients et diversifier l'activité des cabinets.
Présidences et congrès nationaux[modifier | modifier le code]
Années | Présidences IFEC | Congrès (Thème, rapporteur, général, lieu) | Présidence CSO (2) | Présidence CNCC |
1962 | Justin Alexandre | François-Maurice Richard | ||
1963 | André Reydel | Aspects et problèmes de la profession comptable, Jean Hautdidier, Marseille | François-Maurice Richard | |
1964 | André Reydel | L'analyse de gestion financière et le financement des entreprises, Ferdinand Angleys, Reims | Gaston Thibault | |
1965 | André Reydel | Gaston Thibault | ||
1966 | Pierre Feuillet | Le contrôle de gestion, Alain de Rivoyre, Grenoble | Gaston Thibault | |
1967 | Pierre Feuillet | Paul Garcin | ||
1968 | Pierre Feuillet | L'exercice du Commissariat aux Comptes, Jacques Furstenberger, Rouen | Paul Garcin | |
1969 | André Chounavelle | André Reydel | ||
1970 | André Chounavelle | La présentation accélérée des résultats, Jean Clara, Toulouse | André Reydel | Jean Trial (1) |
1971 | André Chounavelle | Pierre Feuillet | Jean Trial | |
1972 | Jacques Furstenberger | Les nouvelles dimensions de la profession, Edouard Salustro, Lyon | Roger-Bertrand Caumeil | Jean Trial |
1973 | Edouard Salustro | Roger-Bertrand Caumeil | Jean Trial | |
1974 | Edouard Salustro | La formation de l'Expert-Comptable, Maurice Lorton et Max Damerval, Bordeaux | Roger-Bertrand Caumeil | Jean Trial |
1975 | Edouard Salustro | André Huet,Pierre Feuillet | Jean Sigaut | |
1976 | Edouard Salustro | La responsabilité de l'Expert-Comptable, André Henrot, Nice | Henri Vitrolles | Jean Sigaut |
1977 | Max Damerval | Henri Vitrolles | Jean Sigaut | |
1978 | Max Damerval, Edouard Salustro | Le Commissariat aux Comptes, Robert Mazars, Nantes | Henri Vitrolles | Jean Sigaut |
1979 | Jean-Marie Verrando | Edouard Salustro | Jacques Dumont | |
1980 | Jean-Marie Verrando | L'insertion des jeunes et le devenir de la profession, Jean-Claude Spitz, Avignon | Edouard Salustro | Jacques Dumont |
1981 | François Fournet | Edouard Salustro | Jacques Dumont | |
1982 | François Fournet | Le défi des années 90, Jean-Pierre Littardi, Dijon | Francis Windsor | Jacques Dumont |
1983 | François Fournet | Francis Windsor | Roger-Bertrand Caumeil (2) | |
1984 | André Vincent | Au-delà des comptes : l'aide à la décision, Jacques Loeb, Versailles | Francis Windsor | |
1985 | André Vincent | Léo Jégard | René Ricol (2) | |
1986 | Roland Deboux | La stratégie des cabinets, Teddy Boggaert, La Grande Motte | Léo Jégard | René Ricol (2) |
1987 | Roland Deboux | Léo Jégard | René Ricol (2) | |
1988 | Jacques Vadon | Communiquer, Bernard Amosse, Reims | François Fournet | René Ricol (2) |
1989 | Jacques Vadon | François Fournet | Jacques Potdevin (2) | |
1990 | Max Dusart | Destination conseil, Jacques Vadon, La Rochelle | François Fournet | Jacques Potdevin (2) |
1991 | Max Dusart | Roger-Louis Cazalet | Bertrand-Pierre Germond | |
1992 | Hélène Bon | Demain le choc : avenir individuel ou force collective, Marc Boussière, Eurodisney, Marne-La-Vallée | Roger-Louis Cazalet | Bertrand-Pierre Germond |
1993 | Hélène Bon | Roger-Louis Cazalet | Bertrand-Pierre Germond | |
1994 | Hélène Bon | L'enjeu de la compétence, Etienne Latreille, Vittel | René Ricol | Bertrand-Pierre Germond |
1995 | Hélène Bon | René Ricol | Didier Kling (2) | |
1996 | Claude Cazes | Après le choc, l'envol, André-Paul Bahuon, Toulouse | René Ricol | Didier Kling (2) |
1997 | Claude Cazes | René Ricol | Didier Kling (2) | |
1998 | Claude Cazes | Retour vers le futur : fiscal, social, nouvelles technologies, Gérard Varona, Dijon | Dominique Ledouble | Didier Kling (2) |
1999 | André-Paul Bahuon | Dominique Ledouble | Michel Leclercq | |
2000 | André-Paul Bahuon | 2005 : l'Odyssée du changement, Jean-Marc Jaumouillé, Lyon | Dominique Ledouble | Michel Leclercq |
2001 | André-Paul Bahuon | Claude Cazes | Michel Tudel (2) | |
2002 | André-Paul Bahuon | Recruter, fidéliser, motiver les collaborateurs, Didier Poncet, Vichy | Claude Cazes | Michel Tudel (2) |
2003 | Jean-Pierre Alix | William Nahum | Michel Tudel (2) | |
2004 | Jean-Pierre Alix | Créer, développer, transmettre, Marie-Claire Berson, Le Touquet | William Nahum | Michel Tudel (2) |
2005 | Marie-Claire Berson | Jean-Pierre Alix | Vincent Baillot (2) | |
2006 | Marie-Claire Berson | Conseiller, accompagner les dirigeants, Olivier Bourrel, La Baule | Jean-Pierre Alix | Vincent Baillot (2) |
2007 | Marie-Claire Berson | Jean-Pierre Alix | Vincent Baillot (2) | |
2008 | Hervé Roche | Le cabinet compétitif, Jean-Bernard Croenne, Strasbourg | Jean-Pierre Alix | Vincent Baillot (2) |
2009 | Hervé Roche | Joseph Zorgniotti | Claude Cazes (2) | |
2010 | Françoise Savés | Economie durable, économie d'avenir, François Jégard, Deauville | Joseph Zorgniotti | Claude Cazes (2) |
2011 | Françoise Savés | Agnès Bricard | Claude Cazes (2) | |
2012 | Françoise Savés | Mon cabinet, une entreprise responsable, Thierry Onno, Paris | Agnès Bricard | Claude Cazes (2) |
2013 | Charles-René Tandé | Joseph Zorgniotti | Yves Nicolas | |
2014 | Charles-René Tandé | Experts en performance de l'entreprise, Denis Barbarossa & Philippe Vincent, Antibes Juan-les-Pins | Joseph Zorgniotti | Yves Nicolas |
2015 | Charles-René Tandé | Philippe Arraou | Denis Lesprit |