Ineos Grenadier

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Ineos Grenadier
Image illustrative de l’article Ineos Grenadier

Marque Ineos Automotive Ltd.
Années de production 2022 -
Classe 4x4
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la France Hambach
Moteur et transmission
Énergie Essence / Diesel
Moteur(s) Essence :
6-cyl. en ligne 3.0 285 ch

Diesel :
6-cyl. en ligne 3.0 249 ch
Position du moteur Longitudinale avant
Cylindrée 2 993 à 2 998 cm3
Puissance maximale 249 à 286 ch DIN (210 à 183 kW)
Couple maximal 450 à 550 N m
Transmission Intégrale permanente
Boîte de vitesses Automatique à 8 rapports ZF
Masse et performances
Masse à vide 2 629 à 2 704 kg
Vitesse maximale 160 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 8,6 à 9,9 s
Consommation mixte 10,9 à 14,4 L/100 km
Émission de CO2 286 à 325 g/km
Dimensions
Longueur 4 895 mm
Largeur 1 930 mm
Hauteur 2 050 mm
Empattement 2 922 mm
Voies AV/AR 1 645 mm  / 1 645 mm

Le Grenadier est un véhicule tout-terrain produit en France par le constructeur automobile britannique Ineos Automotive Ltd., division du groupe pétrochimique Ineos[1], à partir de 2022. Le véhicule donne son nom à l'équipe cycliste Ineos (anciennement Sky), renommée « Ineos Grenadiers » en [2].

Présentation[modifier | modifier le code]

Ineos Automotive Ltd., la division automobile du groupe pétrochimique Ineos, est fondée en 2017 par le président du groupe, Sir Jim Ratcliffe, dans le but de commercialiser un 4x4 dans la veine de l'ancien Land Rover Defender[3], à partir de 2022. Les dernières évolutions du Defender ne convenaient à Jim Ratcliffe et, en tant qu'homme le plus riche de Grande-Bretagne, il peut satisfaire toutes ses passions[4],[5].

Le , le constructeur dévoile son véhicule tout-terrain « Grenadier », au design rustique ; celui-ci est motorisé par de gourmands six cylindres en ligne essence et diesel du constructeur allemand BMW[4]. Il se voit fourni avec une transmission Magna Steyr, une boite de vitesses ZF Friedrichshafen, des essieux Carraro et un châssis Gestamp Automocion[6]. Il est destiné à être avant tout un véhicule de travail produit à peu d'exemplaires[6]. Réalisé « à l'ancienne » avec sa boite courte et la nature de son châssis, le véhicule est un 4x4 destiné préalablement au tout-terrain, tout en conservant un niveau de confort pour la route[4].

Le , Ineos annonce être en discussion avec Mercedes-Benz pour acheter l'usine d'Hambach (près de Sarreguemines), en France, où sont alors produites les Smart Fortwo[7] ainsi que certaines sous-parties des SUV de Mercedes[6]. Le , le futur constructeur annonce officiellement l'acquisition de l'usine Smart pour y produire le Grenadier[8] ; ceci lui permet d'obtenir immédiatement une main d’œuvre performante, formée[6].

La version définitive du Grenadier est présentée au festival de vitesse de Goodwood en [9].

Production[modifier | modifier le code]

La production en pré-série débute en [10]. Les carnets de commandes de l'Ineos Grenadier s'ouvrent le [11]. Les modèles de série sont fabriqués dès le mois de juillet[12] et les livraisons débutent au dernier trimestre[13]. La production réduite, de quelques milliers d'exemplaires, « lui vaut d’échapper aux lourdes amendes carbone » de l'Union européenne[6]. Ineos compte fabriquer à Hambach 15 000 Grenadiers en 2023 et 30 000 en 2024[5].

En France[modifier | modifier le code]

Lors de son lancement en 2022, le 4x4 est alors vendu à partir de 60 950  sur le marché français[14], puis 67 890  l'année suivante[4]. Avec cinq places, il intègre la catégorie « Utilitaire » de par son volume de chargement important[4].

Caractéristiques techniques[modifier | modifier le code]

Motorisations[modifier | modifier le code]

À la suite de la signature d'un protocole d'accord entre Ineos et le constructeur automobile sud-coréen Hyundai[15] « pour explorer ensemble de nouvelles opportunités dans l'économie de l’hydrogène », le Grenadier pourrait recevoir une version à hydrogène[16] si le constructeur arrive à intégrer la pile à combustible[6].

Finitions[modifier | modifier le code]

  • Utility Wagon (2 places)
  • Utility Wagon (5 places)
  • Station Wagon

Séries spéciales[modifier | modifier le code]

  • Fieldmaster
  • Trailmaster

Grenadier Quartermaster[modifier | modifier le code]

Ineos Grenadier Quartermaster
Marque Ineos Automotive Ltd.
Années de production 2023 -
Classe Pick-up
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la France Hambach, France
Moteur et transmission
Énergie Essence / Diesel
Moteur(s) Essence :
6-cyl. en ligne 3.0 285 ch

Diesel :
6-cyl. en ligne 3.0 249 ch
Position du moteur Longitudinale avant
Cylindrée 2 993 à 2 998 cm3
Puissance maximale 249 à 286 ch DIN (210 à 183 kW)
Couple maximal 450 à 550 N m
Transmission Intégrale permanente
Boîte de vitesses Automatique à 8 rapports ZF
Masse et performances
Accélération 0 à 100 km/h en 8,8 à 9,8 s
Châssis - Carrosserie
Plate-forme châssis-échelle
Dimensions
Longueur 5 440 mm
Largeur 1 930 mm
Hauteur 2 050 mm
Empattement 3 227 mm

Le Quartermaster est la version pick-up du Grenadier commercialisée à partir d'. La production a commencée le à Hambach[17].

Présentation[modifier | modifier le code]

Ineos Automotive présente la version pick-up double-cabine Quartermaster du Grenadier le au Festival de vitesse de Goodwood en Angleterre[18],[19].

Caractéristiques techniques[modifier | modifier le code]

Le Grenadier Quartermaster peut recevoir une palette Europe dans sa benne arrière de 1,564 m de long et 1,619 m de large, et supporte une charge utile de 760 kg, ainsi qu'une capacité de remorquage de 3 500 kg[20].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Benjamin Defay, « Ineos Grenadier : l'héritier du Land Rover Defender, c'est lui ! », L'Argus, .
  2. Aurélien Canot, « Cyclisme : l'équipe Ineos va changer (temporairement) de nom »,
  3. Stéphane Meunier, « Ineos Grenadier : Toutes les photos et infos sur le Defender revisité », L'Automobile Magazine, .
  4. a b c d et e Nicolas Valeano, « L'Exception anglaise », Le Point,‎ , p. 96 (ISSN 0242-6005)
  5. a et b Sophie Fay, « Le succès paradoxal du Grenadier Ineos, ce 4 × 4 ultra-émetteur fabriqué en France » Accès limité, sur lemonde.fr, (consulté le )
  6. a b c d e et f Eric Bergerolle, « Ineos démarre à contre courant dans l'automobile », Challenges, no 753,‎ , p. 55 (ISSN 0751-4417)
  7. Yeelen Möller, « Ineos va-t-il racheter l’usine Smart en France ? », Le Moniteur automobile, .
  8. Frédéric Kevers, « Ineos rachète l’usine Smart pour son Grenadier », Le Moniteur automobile, .
  9. Didier Ric, « Festival of Speed de Goodwood 2021. Le meilleur du FOS en images ! », L'Argus, .
  10. (en) « Ineos Automotive trials Grenadier production at Hambach plant », sur Auto Express (consulté le )
  11. (en) « 2023 Ineos Grenadier price and specs », sur CarExpert, (consulté le )
  12. « Vidéo. Ineos Grenadier : la production a démarré à Hambach, de nouveaux modèles en projet », sur republicain-lorrain.fr (consulté le )
  13. (en) « Ineos dealer network for the Grenadier takes shape », sur Automotive News Europe, (consulté le )
  14. Caradisiac.com, « L'Ineos Grenadier à partir de 60 950 € », sur Caradisiac.com (consulté le )
  15. « Le 4x4 Ineos Grenadier pourrait adopter l'hydrogène », Moteur Nature, .
  16. Florent Ferrière, « Véhicules à hydrogène : Ineos s'associe à Hyundai », Caradisiac, .
  17. MaxK, « Ineos Grenadier Quartermaster (2023). Le prix du pick-up « made in France » », L'Argus,
  18. Cédric Pinatel, « Ineos Quartermaster : la version pick-up du Grenadier en approche », Caradisiac,
  19. Alves Benoît, « Ineos Greandier : La version hydrogène sera au FOS de Goodwood », La Revue Automobile,
  20. Gatien-Hugo Riposseau, « Ineos Grenadier Quatermaster. Le pick-up XXL britannique dévoilé à Goodwood », L'Argus,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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