Impasse de la Hache

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Impasse de la Hache
Situation
Coordonnées 43° 35′ 40″ nord, 1° 26′ 35″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Carmes
Début no 10 rue de la Hache
Fin En impasse
Morphologie
Longueur 74 m
Largeur entre 3 et 7 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse (à proximité)
Tramway de Toulouse Tramway Ligne T1 du tramway de Toulouse  (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L44466Ville (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Rue Guilhem-Erys (milieu du XVe siècle)
Rue de la Tour-de-Vézian (fin du XVe siècle)
Rue de Thanus (milieu- du XVIe siècle)
Rue Maigne (XVIIe - milieu du XVIIIe siècle)
Nom actuel milieu du XVIIIe siècle
Nom occitan Carlòt de la Pigassa
Histoire et patrimoine
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315553404818
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Impasse de la Hache
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Impasse de la Hache

L'impasse de la Hache (en occitan : carlòt de la Pigassa) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

L'impasse de la Hache est une voie publique. Elle se trouve au sud du quartier des Carmes, dans le secteur 1 - Centre. Très étroite, large de seulement 3 mètres, elle naît perpendiculairement à la rue de la Hache. Après 45 mètres, elle oblique à droite et se termine en s'élargissant, formant une petite place de 7 mètres de large et 25 mètres de long.

La chaussée ne compte qu'une seule voie de circulation automobile à double-sens. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable.

Voie rencontrée[modifier | modifier le code]

L'impasse de la Hache rencontre la voie suivante :

  1. Rue de la Hache

Transports[modifier | modifier le code]

L'impasse de la Hache n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. La navette Ville passe cependant à proximité immédiate, dans la rue de la Fonderie. De plus, la rue du Languedoc est parcourue par la ligne du Linéo L4. Plus loin, sur la place Auguste-Lafourcade, se trouve la station Palais-de-Justice de la ligne de métro Ligne B du métro de Toulouse, et, le long des allées Paul-Feuga, la station du même nom des lignes de tramway Ligne T1 du tramway de Toulouse .

Odonymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom de l'impasse de la Hache, relativement tardive, puisqu'elle n'apparaît qu'au XVIIIe siècle, est encore mal déterminée[1].

Au Moyen Âge, au moins au milieu du XVe siècle, l'impasse porta le nom de rue Guilhem-Érys, puis de la Tour-de-Vézian, à cause d'une tour de l'ancienne enceinte romaine qui se trouvait au fond du cul-de-sac et avait appartenu à un certain Guilhem Érys[N 1], avant d'être rachetée vers 1478 par Jean Vézian, membre d'une importante famille de capitouls des XVe et XVIe siècles, originaire de Montauban. En 1550, la tour passe au capitoul Jacques Alary, seigneur de Thanus, et la rue prend son nom. Bernard Maigne, qui rachète en 1605 tous les anciens immeubles des Vézian et de Thanus, donne son nom à la rue à partir du XVIIe siècle. Le nom de rue de la Hache n'apparaît qu'au milieu du XVIIIe siècle[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et période moderne[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, la rue de la Hache dépend du capitoulat de la Dalbade. Entre le XVe siècle et le XVIIIe siècle, la rue porte le nom des différents riches propriétaires qui se succèdent et possèdent la tour dite de Thanus, ancienne tour romaine construite au Ier siècle. On connaît un certain Guilhem Erys, au milieu du XVe siècle, avant Jean Vézian, originaire de Montauban, rachète sa maison en 1478[2]. La famille Vézian, installée à Toulouse, acquiert les maisons voisines, en particulier celles qui donnent sur la rue des Renforts (actuels no 1 à 7)[3]. La famille donne à la ville plusieurs capitouls, mais les descendants de Jean ne conservent pas sa maison : celle-ci est vendue, en 1550, au capitoul Jacques Alary, seigneur de Tanus. Bernard Maigne rachète en 1605 tous les anciens immeubles des Vézian et de Tanus : en 1632, il ferme l'impasse par deux portes, dont les gonds étaient encore visibles au début du XXe siècle, mais les capitouls l'obligent à rouvrir l'impasse à la circulation[2].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Salies propose que ce Guilhem Erys possède également des terres à l'extérieur de la ville, sur le coteau de la colline du Calvinet : il aurait donné son nom à l'actuel quartier Guilheméry.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Chalande 1914, p. 188.
  2. a b et c Chalande 1914, p. 187-188.
  3. Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres, 11e série, tome I, 1913, p. 243-245.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 11e série, tome II, Toulouse, 1914, p. 185-188.
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]