Kōmyō (impératrice)

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Kōmyō
L'impératrice Komyo 光明皇后 lavant le dos d'un mendiant infirme, incarnation du Bouddha Amitābha. Gravure sur bois peint, par Utagawa Kuniyoshi, 1852 (36 x 24,9 cm).
Conservé au British Museum, Londres.
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
光明皇后Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Mère
Agata Inukai no Michiyo (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Muro no Ookimi (d)
Fujiwara no Muchimaro
Fujiwara no Fusasaki
Fujiwara no Miyako (d)
Tachibana no Moroe
Fujiwara no Nagako (d)
Tachibana Tasukutame (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Kōken
Motoi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

L'impératrice Kōmyō (光明皇后, Kōmyō-kōgō?) (701–760) est l'impératrice consort de l'empereur japonais Shōmu (701–756) durant l'époque de Nara[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Membre du clan Fujiwara, son père est Fujiwara no Fuhito[2] et sa mère Agata Inukai no Michiyo (県犬養三千代). De son vivant elle est aussi connue sous les noms Asukabehime 安宿媛, Kōmyōshi (光明子) et Tōsanjō 藤三娘. Elle est enterrées dans le Hōrenji-cho (préfecture de Nara) dans le mausolée Sahoyama no Higashi no Misasagi 佐保山東陵 près de l'empereur Shōmu dans le mausolée du sud.

Elle épouse l'empereur Shōmu à l'âge de 16 ans et donne naissance à la princesse Abe à 18 ans. Elle donne naissance à son premier prince à 27 ans mais l'enfant meurt peu après la naissance. Le clan Fujiwara affirme que le prince Nagaya a tué le prince en lui jetant un sort. Elle devient impératrice à l'âge de 29 ans et est la première à être élevée au rang de kōgō dans l'histoire du Japon[1].

Un poste dans l'ancien système de lois ritsuryo est créé pour l'impératrice-consort, le Kogogushiki et cette innovation bureaucratique se prolonge dans l'époque de Heian[3].

  • Tenpyō 20 (749) : Après un règne de 25 ans, l'empereur Shōmu abdique en faveur de sa fille, la princesse Takano-hime, future impératrice Kōken[4] et quelque temps plus tard, Shōmu prend la tonsure, devenant ainsi le premier empereur retiré à se faire prêtre bouddhiste[4]. L'impératrice Kōmyō, suivant l'exemple de son mari, prononce également des vœux sacrés et devient nonne bouddhiste[4].
Exemple de calligraphie de l'impératrice Kōmyō et sa signature autographe -- Gakki-ron (c. 756).

Des artefacts liés à Kōmyō et Shōmu sont parmi les trésors conservés au Shōsō-in. Quatre de ses poèmes sont inclus dans l'anthologie impériale Man'yōshū. Fervente adepte du bouddhisme, Kōmyō encourage la construction et l'enrichissement de divers temples, dont le Shin-Yakushi-ji, le Hokke-ji, le Kōfuku-ji et le Tōdai-ji, tous situés à (Nara).

La gare de Kōmyōike dans le sud de la préfecture d'Osaka tire son nom d'un proche lac artificiel du nom de l'impératrice Kōmyō. Ce toponyme vient d'une association supposée avec le lieu de naissance de l'impératrice dans la province d'Izumi.

La tombe ou officiellement désigné misasagi impérial de l'empereur Shōmu se visite de nos jours dans le Hōrenji-cho à Nara[5]. La tombe impériale de l'impératrice Kōmyō, consort de Shōmu, se trouve non loin[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ponsonby-Fane, Richard. (1959). The Imperial House of Japan, pp. 57-58.
  2. Brown, Delmer. (1979). Gukanshō, p. 274.
  3. Piggott, Joan R. (1997). The Emergence of Japanese Kingship, p. 308.
  4. a b et c Varley, p. 143.
  5. Shōmu's misasagi -- map
  6. Kōmyō's misasagi -- map

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Source de la traduction[modifier | modifier le code]