Illkirch-Graffenstaden

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Illkirch-Graffenstaden
Illkirch-Graffenstaden
La mairie, juillet 2015.
Blason de Illkirch-Graffenstaden
Blason
Illkirch-Graffenstaden
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Strasbourg
Intercommunalité Eurométropole de Strasbourg
Maire
Mandat
Thibaud Philipps
2020-2026
Code postal 67400
Code commune 67218[1]
Démographie
Gentilé Illkirchois(es) [2]
Population
municipale
27 118 hab. (2021 en augmentation de 1,93 % par rapport à 2015)
Densité 1 221 hab./km2
Population
agglomération
487 063 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 32″ nord, 7° 42′ 55″ est
Altitude Min. 139 m
Max. 146 m
Superficie 22,21 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Strasbourg (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Illkirch-Graffenstaden
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Illkirch-Graffenstaden
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Illkirch-Graffenstaden
Liens
Site web illkirch.eu

Illkirch-Graffenstaden (prononcé [ilkiʁʃ gʁafənʃtadən] ou [ilkiʁç gʁafənʃtadən] ; Ìllkìrich-Gràffestàde en alsacien) est une commune française du sud de Strasbourg appartenant à l’Eurométropole de Strasbourg située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle fait partie de la région culturelle et historique d'Alsace. Ses habitants se nomment les Illkirchois[3].

Les deux villages distincts Illkirch et Graf(f)enstaden ont fusionné lors de la Révolution française. Elle est accolée à Strasbourg (quartier de la Meinau), Ostwald ainsi qu’à Geispolsheim, et traversée par la rivière Ill. De nombreux endroits de la ville et de ses environs (Ostwald notamment) ont été exploités par des carrières, formant de nombreux lacs.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Illkirch-Graffenstaden, située au sud de Strasbourg, est membre de l'Eurométropole de Strasbourg. Elle en est la troisième ville par le nombre de ses habitants (près de 27 000), la quatrième du Bas-Rhin et la sixième d'Alsace. Elle s'étend sur 22,21 km2.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.
Communes limitrophes d’Illkirch-Graffenstaden
Ostwald
Geispolsheim Illkirch-Graffenstaden Strasbourg
Fegersheim Eschau

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune se trouve d'une manière générale à l'est de l'Ill, qui rejoint le Rhin quelques kilomètres en aval, à La Wantzenau. La commune est également traversée du nord au sud par le canal du Rhône au Rhin.

Après l'exploitation de plusieurs carrières, la ville est richement pourvue en plans d'eau, parmi lesquels le lac Achard (baignades), le Baggersee (baignades), les ballastières derrière le fort Uhrich (encore en fonctionnement) et l’étang Gerig d’Ostwald.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 638 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records STRASBOURG-ENTZHEIM (67) - alt : 150m, lat : 48°32'58"N, lon : 7°38'25"E
Records établis sur la période du 01-01-1924 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,6 5,7 10,1 13,4 14,9 14,5 10,7 7,2 3,3 0,8 6,9
Température moyenne (°C) 2,5 3,6 7,4 11,3 15,5 18,9 20,6 20,3 16,1 11,5 6,3 3,3 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,2 7,3 12,1 17 20,9 24,4 26,4 26,1 21,6 15,8 9,4 5,9 16
Record de froid (°C)
date du record
−23,6
23.01.1942
−22,3
15.02.1929
−16,7
04.03.1965
−5,6
21.04.1938
−2,4
11.05.1953
1,1
02.06.1936
4,9
07.07.1961
4,8
30.08.1998
−1,3
27.09.1943
−7,6
31.10.1950
−10,8
30.11.1973
−23,4
23.12.1938
−23,6
1942
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
10.01.1991
21,1
25.02.21
26,3
31.03.21
30
22.04.18
34,6
20.05.22
38,8
30.06.19
38,9
25.07.19
38,7
07.08.15
33,4
11.09.23
31
13.10.23
22,1
18.11.1926
18,6
31.12.22
38,9
2019
Ensoleillement (h) 555 858 1 464 1 869 2 091 2 264 2 397 2 242 1 735 1 004 552 442 17 473
Précipitations (mm) 35,4 34,1 38,6 41,8 77,2 68,5 71,9 61,3 54,6 59,5 47,6 45,2 635,7
Source : « Fiche 67124001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,2
−0,2
35,4
 
 
 
7,3
0
34,1
 
 
 
12,1
2,6
38,6
 
 
 
17
5,7
41,8
 
 
 
20,9
10,1
77,2
 
 
 
24,4
13,4
68,5
 
 
 
26,4
14,9
71,9
 
 
 
26,1
14,5
61,3
 
 
 
21,6
10,7
54,6
 
 
 
15,8
7,2
59,5
 
 
 
9,4
3,3
47,6
 
 
 
5,9
0,8
45,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Illkirch-Graffenstaden est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 23 communes[14] et 487 063 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

  • Une grande partie des champs (parcelle se situant entre le pont de la rue Lixenbuhl, le canal du Rhône-au-Rhin, la rue des Vignes, la rue de la Ceinture et la route Le Corbusier, qui délimite le lycée Le Corbusier et l'EREA) sera utilisée pour la création d'un nouveau quartier, Le Corbusier[19].
  • Extension du tramway de Strasbourg : trois arrêts supplémentaires ont été créés après l'ancien terminus Illkirch-Lixenbuhl[20] :
    • Parc Malraux[21] (de la rue Vincent-Scotto à l'avenue Messmer, devant le Cimetière central, la rue de la Ceinture et l'avenue André-Malraux) ;
    • Cours de l'Illiade[21] (de l'avenue Messmer à la place Quintenz, devant la route de Lyon, la rue de la Poste et le forum de l'Ill) ;
    • Graffenstaden[21] (de la place Quintenz à la Salle des fêtes, entre la route de Lyon, l'actuelle usine Huron et la salle des fêtes).

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,6 %), zones urbanisées (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,6 %), terres arables (13,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,9 %), eaux continentales[Note 4] (3,6 %), prairies (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

  • Cinq lignes de bus de la Compagnie des transports strasbourgeois assurent le transport à travers la ville : lignes 13, 57, 62, 63 et 67, ainsi que trois lignes de car interurbains : 260, 270 et 271, pour une trentaine d'arrêts.
  • La commune est desservie par les lignes A et E du tramway de Strasbourg. Huit stations sont situées à Illkirch : Baggersee, Colonne, Leclerc, Campus Illkirch (terminus ligne E), Illkirch Lixenbuhl, Parc Malraux, Cours de l'Iliade et Graffenstaden (terminus ligne A).

Ces deux moyens de transport ont plusieurs points de correspondance entre eux. En 2013, un projet de BHNS reliant Ostwald à Illkirch-Graffenstaden est évoqué. Son coût est estimé à 7 millions d'euros. Les travaux devaient commencer en 2016 pour une mise en service en 2017, mais n'ont toujours pas débuté en .

Voies ferrées[modifier | modifier le code]

La gare de Graffenstaden, sur la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis, est en fait située sur le territoire de la commune de Geispolsheim, au centre de la zone commerciale de la Vigie. Elle est gérée en partie par la région Grand-Est et la SNCF.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par de nombreuses pistes cyclables. La liaison cyclable en site propre Strasbourg-Marckolsheim, partie du grand itinéraire cyclable européen EV15 (Véloroute Rhin) d'Andermatt à Rotterdam, est aménagée sur le chemin de halage du canal du Rhône au Rhin en bordure est de la ville. Par ailleurs, Illkirch-Graffenstaden est une étape de l'itinéraire cyclable franco-allemand de la piste des forts qui épouse l'ancienne ceinture de la place fortifiée de Strasbourg sur 85 kilomètres.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Illkirch, signifie en allemand l'église de l'Ill, la rivière attenante à la commune.

Durant la période de rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand (1871-1918), la commune était appelée Illkirch-Grafenstaden (avec un f en moins). Ce nom est toujours usité en allemand. Illkirch est souvent utilisé pour nommer plus simplement la ville, autant afin de raccourcir le nom qu'à cause de la difficulté pour un francophone de la prononciation correcte de consonance allemande.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Illkirch-Graffenstaden fut fondée à l’époque des Francs. La date précise reste difficile à déterminer. La commune a connu plusieurs noms au cours de son histoire : Ellofanum (720), Illechilechen (826), Illenkirche (845), Illekiriche (920), Illachirecha (1163), Illenkirchen (1172) et enfin Illkirch qui s’est maintenu jusqu'à nos jours. Le nom est dû à une église (Kirche en allemand) qui aurait été construite au bord de l’Ill. La commune est le fruit de la fusion de deux villages existant depuis le Moyen Âge : Illkirch et Graffenstaden. Le centre historique d'Illkirch se développe autour de son église[23], l'actuelle paroisse protestante sise place du Temple. Graffenstaden se développe plus au sud, sur la rive est de l'Ill dont un pont permet d'effectuer la traversée.

Autrefois, une partie de la ville était vigneronne (cf. rue des Vignes).

Les pêcheurs d'Illkirch célébraient traditionnellement la Pentecôte en organisant une procession dans la ville de Strasbourg. Au cours de celle-ci les pêcheurs strasbourgeois, membres de la corporation strasbourgeoise des pêcheurs, s'amusaient à railler leurs homologues illkirchois en courant dans la ville en chantant, en sifflant et en agitant des saumons. Les moqueurs furent avertis et on leur promit une amende de 5 livres en cas de récidive. L'évènement révèle sans doute une rivalité entre les pêcheurs de la ville et ceux des communes alentour.

De nombreux biens sis à Illkirch et à Graffenstaden appartenaient au lignage noble strasbourgeois des Zorn. C'est notamment le cas d'un bac qui effectuait la liaison entre Graffenstaden et Hundsfelden (une commune disparue sise autrefois au sud de Kehl). Souvent préféré au bac de la Robertsau ayant tendance à être inutilisable en cas d'avaries liées au Rhin (sécheresses ou inondations), le bac de Graffenstaden représentait un intérêt financier.

En 1369, Charles IV (empereur du Saint-Empire) transfère les biens de la famille Zorn sis à Illkirch, Graffenstaden et Illwickersheim à un autre lignage noble strasbourgeois : les Erbe. En 1415, Sigismond de Luxembourg rétrocède leurs biens aux Zorn. Une querelle éclate entre les deux familles. Pour y remédier, les villages d'Illwickersheim, d'Illkirch et de Graffenstaden sont engagés à la Ville impériale libre de Strasbourg en 1418[24]. Le 7 juin 1420, les Zorn demandent un procès pour régler définitivement la querelle, mais les principaux membres de la famille s'engagent en 1420 dans une rébellion contre le conseil de Strasbourg et quittent la ville. Les villages sont tous les trois annexés définitivement en 1421. L’événement est sanctionné postérieurement par un acte de vente signé par les familles Zorn et Erbe[25].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La fusion des communes d'Illkirch et de Graffenstaden[modifier | modifier le code]

Illkirch et Graffenstaden, détail de la carte de Cassini, 1740.

Les deux communes se développent le long de la route de Colmar (l'actuelle route de Lyon). Elles fusionnent pour des raisons économiques entre 1790 et 1794, alors qu'on identifie encore deux noyaux urbains bien distincts sur la carte de Cassini cinquante années auparavant.

Illkirch-Graffenstaden, détail de la carte d'état-major de la France, Feuille Strasbourg N.E., 1866.

Il faut attendre 1866 et la carte d'état major de Strasbourg pour avoir accès à une première cartographie précise d'Illkirch et de Graffenstaden. La commune présente une très forte discontinuité du bâti entre ses deux noyaux urbains. Ils sont séparés par un espace agricole conséquent. Progressivement, à mesure que le nombre d'habitants augmente, l'espace agricole situé actuellement entre la route de Lyon et la route Burkel s'urbanise. En 1950, cet ancien espace agricole est entièrement urbanisé.

Illkirch-Graffenstaden au XXe siècle[modifier | modifier le code]

Zone convoitée vue du pont de la rue Lixenbuhl (à gauche, le canal ; en arrière-plan, la rue des Vignes ; en arrière-plan à droite, la rue de la Ceinture).

Après la Première Guerre mondiale, l’industrie principale de la ville fut la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) qui fabriquait des machines-outils et des locomotives.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le groupe de résistance « Feuille de Lierre » fut constitué en grande partie d'ouvriers et d'apprentis de la SACM.

Elle subsiste encore aujourd'hui en entreprise très restreinte[26], fabricant de machines-outils modernes (fraiseuses) pour le monde entier. Le site abrite également l'entreprise Flender Graffenstaden, spécialisée dans la fabrication d’engrenages depuis plus de 60 ans[27].

De loin la plus grande part de la grande usine, Onseri fabrik (Notre fabrique), est devenue un centre commercial, d’agences et même de lotissements (le nom de l'ancienne station de bus à proximité est Graffenstaden Usine en souvenir de cette usine, aujourd'hui devenue la station Cours de l'Illiade). De nos jours, en raison du déclin de ce secteur dû à la modernisation et des imports, Illkirch-Graffenstaden développe plutôt le secteur tertiaire et les services.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Charles Reichenshammer MRP puis CD Vétérinaire
Conseiller général du canton de Geispolsheim (1945 → 1973)
André Durr RPR Enseignant
Député de la 3e circonscription du Bas-Rhin (1978 → 1986)
Député du Bas-Rhin (1986 → 1988)
Député de la 4e circonscription du Bas-Rhin (1988 → 1995)
Conseiller général du canton d'Illkirch-Graffenstaden (1973 → 1992)
Jacques Bigot[28] PS Avocat
Sénateur du Bas-Rhin (2014 → 2020)
Conseiller régional d'Alsace (1998 → 2010)
Président de Strasbourg Eurométropole (2008 → 2014)
Claude Froehly PS Contrôleur des impôts
Conseiller général du canton d'Illkirch-Graffenstaden (2011 → 2015)
En cours Thibaud Philipps [29] LR Cadre de direction
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune s'est vu décerner les prix suivants :

  • Le trophée national Éco Actions 2005[30], catégorie politique globale, décerné par l'association Éco Maires[31] ;
  • Label EVE (Espaces Verts Ecologiques) pour l'année 2011.
  • Quatre fleurs au concours régional des villes et villages fleuris en 2015.
  • Prix national de la reconquête écologique du cadre urbain et renouvellement des Qu’âtres fleurs au concours national en 2021.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Elle n'est actuellement jumelée avec aucune autre commune.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement et recherche[modifier | modifier le code]

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Ces bâtiments se situent sur le campus d'Illkirch au sein du pôle technologique Le Parc d'Innovation.

Plusieurs composantes de l'université de Strasbourg sont présentes sur le campus :

  • la faculté de pharmacie ;
IUT Robert-Schumann.

D'autres établissements y sont aussi présents :

Enseignement secondaire et primaire[modifier | modifier le code]

  • Enseignement secondaire :
  • Enseignement primaire :
    • École maternelle et élémentaire du Centre.
    • École maternelle et élémentaire Adélaïde Hautvall
    • École maternelle et élémentaire Lixenbuhl.
    • École maternelle et élémentaire du Nord.
    • École maternelle et élémentaire du Sud.
    • École maternelle et élémentaire des Vergers.
    • École maternelle de l’Orme.
    • École maternelle de la Plaine.

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre de chirurgie orthopédique et de la main (CCOM), ex-centre de traumatologie général, rattaché aux hôpitaux universitaires de Strasbourg est implanté à Illkirch-Graffenstaden, a été transféré à l’hôpital d’Hautepierre.

Actuellement, l’ancien site du centre de traumatologie est en cours de réhabilitation. Il est devenu le siège de l’UGECAM.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Sécurité[modifier | modifier le code]

La commune bénéficie d'un commissariat de police.

Justice[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un tribunal d'instance.

Défense[modifier | modifier le code]

Soldats du 291e Jägerbataillon lors du défilé du place de la République à Strasbourg.

Le quartier Leclerc est construit au milieu des années 1960. Il a accueilli le 12e régiment d'artillerie (12e RA) de 1966 à 1976 puis le 1er régiment du génie (1er RG) de 1976 jusqu'à sa dissolution en juin 2010.

Depuis avril 2010, le quartier Leclerc est occupé par le 291e Jägerbataillon (JgBtl 291), seule unité de la Bundeswehr stationnée en France dans le cadre de la brigade franco-allemande. La 2e compagnie de commandement et de transmissions blindée (2e CCTB) y est également installée depuis le .

Un dépôt de munitions se trouvait dans la forêt de la commune. Il est fermé en 1980. Depuis 2010, il est utilisé par le 291e Jägerbataillon comme terrain d'entraînement pour combattre en forêt et en agglomération.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 27 118 habitants[Note 6], en augmentation de 1,93 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5201 6211 6671 9071 7662 2932 5453 1873 208
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
4 2094 4374 6684 7554 7394 7335 0175 2285 549
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 1116 3136 5226 4506 9797 7397 9367 7747 942
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 60711 64816 33019 85722 30723 81526 36826 46726 837
2021 - - - - - - - -
27 118--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune, un peu moins que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,2 %) est supérieur au taux départemental (24,5 %).

En 2018, la commune comptait 12 848 hommes pour 13 982 femmes, soit un taux de 52,11 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,36 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
7,1 
75-89 ans
9,6 
15,3 
60-74 ans
17,8 
19,5 
45-59 ans
19,8 
19,8 
30-44 ans
17,9 
22,1 
15-29 ans
18,3 
15,6 
0-14 ans
14,9 
Pyramide des âges du département du Bas-Rhin en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
6,5 
75-89 ans
8,7 
15,9 
60-74 ans
16,4 
20,9 
45-59 ans
20,2 
19 
30-44 ans
18,8 
19,4 
15-29 ans
18,4 
17,7 
0-14 ans
15,9 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Entrée de l'Illiade, le centre culturel de la ville.
  • Le Printemps des Bretelles ; festival de musique consacré à l'accordéon ayant lieu chaque année[38]. La 20e édition s'est déroulée en 2017[39].
  • Fêtes de l’Ill ; musique, danse et spectacle, thèmes sur des pays étrangers, invitation des villes et villages voisins, jeux de son et lumières, représentations artistiques, restauration et feux d’artifice ; deux jours (fin juin - début juillet) ; cours de l’Illiade.
  • Fête du  ; défilé militaire, verre de l'amitié, restauration, musique et danse (le 14) ; feu d’artifice, restauration, son et lumière, musique et bal à l’Illiade la veille (probablement en raison de la concurrence du feu d'artifice de Strasbourg).
  • Fête de la musique ;  ; nombreux lieux dans la ville.
  • Fête des peuples ; restauration de spécialités de divers pays et régions en septembre ; lieux variant (cité Libermann, l’Illiade, parking du collège des Roseaux).
  • Feu de la Saint-Jean ; bûcher, musique country et restauration, traditionnellement le jour de la Saint-Jean sur le terrain de football Lixenbuhl (anciennement cour de la chapelle Saint-Joseph), organisé par les scouts du groupe Henry de Bournazel, 1re Graffenstaden.
  • Marché de Noël (ChriskindelsmärikMarché de l’enfant Jésus) en fin novembre/début décembre sur le parvis de l’église Saint-Symphorien (anciennement sur l'ancienne place du marché).
  • Cinéma en plein air en été dans différents lieux (quartier Libermann, école Lixenbuhl, etc.).
  • Festival rock actuel ; un festival annuel permettant à la jeune scène rock de la région de faire ses premières scènes.
  • Autres petites animations toute l’année, notamment en été (braderie, Johrmärik — marché de l'An, Messti — fête foraine, conférences, etc.).

Équipement culturel et loisirs[modifier | modifier le code]

L'Illiade.
Le jardin de l'Illiade.
  • Illiade, actuel pôle culturel d'Illkirch-Graffenstaden. Bâtiment où se déroulent spectacles, théâtres, concerts, conférences, danses, fêtes, expositions, films, etc. Son nom est un jeu de mots avec la première syllabe du nom de sa ville, « ill », ou le fleuve la traversant, l'Ill (passant derrière l'Illiade), et l’Iliade d’Homère. À ne pas confondre avec l’Odyssée de Strasbourg, un cinéma promouvant la culture (l’Odyssée d’Homère).
  • Médiathèque Sud, structure dépendant de la communauté urbaine de Strasbourg et associée au pôle culturel de l’Illiade. Elle offre notamment au public des livres (romans, documentaires, bandes dessinées), des CD et DVD, des revues, l'accès à Internet, des cabines d'auto-formation (apprentissage de langues, bureautique…).
  • Parc Friedel, mini-zoo gratuit permettant le contact direct avec les animaux.
  • Parc du CHU.
  • Centre équestre, centre canin, pigeon club.
  • Centre de loisirs Muhlegel, qui propose plusieurs activités (équitation, natation, échecs…) à destination des plus jeunes pendant les congés scolaires.
  • Scoutisme (scouts et éclaireurs).
  • Sport terrains (football, rugby, handball, tennis, golf et mini-golf), gymnases (dont un appartenant à la SIG, équipe de basket-ball de Strasbourg Illkirch-Graffenstaden), le complexe sportif Lixenbuhl à côté du gymnase du lycée Gutenberg, gymnase des Vignes (gymnase du collège Nelson-Mandela, gymnase et terrain à proximité du collège du parc, la mini-piscine de la Hardt (à côté du lac Achard), propositions de nombreuses activités (centre de loisirs Muhlegel).

Médias[modifier | modifier le code]

Les magazines suivants sont distribués gratuitement aux Illkirchois :

  • le journal de la commune : Infograff ;
  • le bulletin des festivités.

Économie[modifier | modifier le code]

La ville d'Illkirch-Graffenstaden possède un technopôle spécialisé dans les biotechnologies et les technologies de l'information : le Parc d'innovation. Il accueille le pôle de compétitivité Alsace Biovalley, labellisé pôle à vocation mondial. Il comprend notamment un IUT (IUT Robert-Schuman), deux écoles d'ingénieurs (Télécom Physique Strasbourg et ESBS), la faculté de pharmacie de Strasbourg, de nombreux laboratoires privés et publics ainsi que de nombreuses entreprises innovantes.

On y trouve également d'autres secteurs d'activités, avec des entreprises comme Puma, Kodak, Unilog, Air France et Alcatel-Lucent qui y possède un bâtiment d'une surface utile de 67 000 m2 depuis 1988, tout près du Parc d'innovation. Des centrales photovoltaïques pourraient voir le jour sur une ballastière en friche de la commune[40], ce qui suscite la grande méfiance de l'association écologiste Alsace Nature[41].

La commune dispose en outre de deux grands centres commerciaux: le Centr'Ill et le Centre Commercial Auchan-Baggersee. Le premier est construit sur les friches industrielles d'une ancienne usine SACM (dont il a conservé la structure extérieure) et situé au coeur de la commune à proximité de l'arrêt de tramway "Cours de l'Illiade". Le second est situé à l'extrémité Nord de la commune, en bordure de Strasbourg et à proximité de l'arrêt "Baggersee", du nom du lac à proximité.

Principales sociétés[modifier | modifier le code]

L'établissement Alcatel d’Illkirch, le long du canal du Rhône au Rhin.
  • Alcatel-Lucent (télécommunications).
  • Huré (machines-outils "Huron"), reste de l'usine SACM[42], aujourd’hui reconvertie en centre commercial, logements et regroupement d’agences.
  • Herta (agro-alimentaire), anciennement Olida.
  • Flender-Graffenstaden (engrenages de puissance), également reste de l'usine SACM.
  • Bechtle France, filiale du groupe allemand du même nom, sur la zone du Parc d'innovation.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Temple protestant d'Illkirch[43]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Historiens
  • Scientifiques et industriels
  • Hommes politiques
  • Artistes
    • Paul Ledoux (1884-1960), peintre et graveur, né dans cette ville.
    • Wil (Wilhelm) Drexler (1895-1977), écrivain allemand, résident d'Illkirch-Graffenstaden de 1912 à 1914.
  • Sportifs
    • Gérard Grave, handballeur international sélectionné en équipe de France.
    • Mehdi Baala, coureur olympique (ex-Illkirchois).
    • Olivier « Mickey » Lemesle, football australien, ancien international sélectionné (27 sélections : 2005-2008) en équipe de France, manager général de l'Équipe de France ( - ), sélectionneur adjoint de l'Équipe d'Irlande B ( - ), sélectionneur adjoint de l'Équipe d'Angleterre ( - ...), et 51e (24 000 candidats) de Masterchef, saison 2.
    • Martin Djetou, ancien footballeur international français né le à Abidjan (Côte d'Ivoire). Il évoluait au poste de défenseur central.
    • Jérôme Christ, basketteur international sélectionné en équipe de France (73 sélections). Il participa aux Jeux olympiques de Rome en 1960.
  • Autres

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason d'Illkirch-Graffenstaden

Les armes d'Illkirch-Graffenstaden se blasonnent ainsi :
« Parti : au premier d'argent au soc de charrue de sable posé en pal, la pointe vers le chef, au second de gueules à la gaffe de batelier d'argent posée en pal, la griffe vers la pointe. »[44].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sites[modifier | modifier le code]

  1. « Commune d'Illkirch-Graffenstaden (67218) − COG / Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  2. « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  3. Il n'y a pas de nom pour les habitants de Graffenstaden en français.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Illkirch-Graffenstaden et Entzheim », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. document concret dans le journal Infograff no 196, juin 2012, bas de la page 8 (image) : projet urbain, rugby
  20. document concret dans le journal Infograff no 195, mai 2012, pages 4 et 5
  21. a b et c Fiche horaires de la ligne A (cimetière)
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. « Eglise protestante d'Illkirch-Graffenstaden », sur archi-wiki.org, (consulté le ).
  24. Ghislaine Wiederkehr, La guerre de Dachstein 1419-1420 (mémoire de maîtrise en Sciences Humaines et Sociales), , 122 p., p. 20
  25. Georges Livet et Francis Rapp (dir.), Histoire de Strasbourg, Tome 2, Strasbourg, DNA, , 661 p., page 345.
  26. Huronhttp://huron.fr/fr/
  27. « Flender-Graffenstaden », sur FLENDER (consulté le ).
  28. [PDF] « Liste des maires du Bas-Rhin au 1er avril 2008 », sur bas-rhin.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  29. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  30. [doc] « Résultats des 15e trophées Éco Actions »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ecomaires.com (consulté le ).
  31. « Association des maires pour l'environnement et le développement durable » (consulté le ).
  32. Site de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire.
  33. Site du Lycée technique d'hôtelerie et de tourisme Alexandre Dumas.
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Bas-Rhin (67) », (consulté le ).
  38. « Le Printemps des Bretelles : Illkirch donne le "la" », sur Franceinfo, (consulté le ).
  39. « Le Printemps des Bretelles », sur Radio France, (consulté le ).
  40. Panneaux solaires sur rue89strasbourg.com
  41. des-panneaux-solaires-sur-un-etang-est-ce-vraiment-ecologique sur alsacenature.org
  42. SACM : Société alsacienne de constructions mécaniques (à ne pas confondre avec la SCAM, Société civile des auteurs multimédia).
  43. « Eglise protestante (Illkirch Graffenstaden) — Archi-Wiki », sur archi-wiki.org (consulté le ).
  44. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).