Il a notamment présenté Vremia, le journal télévisé du soir de la télévision d'État soviétique, pendant presque 25 ans, de 1968 à 1991[3]. Il commentait également régulièrement les défilés militaires sur la place Rouge, annonçait les décès de dirigeants soviétiques, présentait les décisions du Politburo - il avait le don de transmettre la propagande du Kremlin à la population. Après la dislocation de l'URSS, Kirillov expliquait que sa formation à la Méthode de Stanislavski l'avait aidé d'avoir le ton convaincant même lorsqu'il avait un doute sur la pertinence et le bien-fondé de ses annonces[4].
2015
Le prix TEFI pour la contribution personnelle au développement de la télévision nationale lui est décerné en 1998.
↑(en) Christine Elaine Evans, Between Truth and Time: A History of Soviet Central Television, Yale University Press, , 340 p. (ISBN9780300208481, lire en ligne), p. 32
↑(en) Philo C. Wasburn, The Social Construction of International News : We're Talking about Them, They're Talking about Us, Greenwood Publishing Group, coll. « Praeger series in political communication », , 184 p. (ISBN978-0-275-97810-5, lire en ligne), p. 79
↑(en) Michael Dobbs, Down with Big Brother: The Fall of the Soviet Empire, A&C Black, , 513 p. (ISBN9781408851029, lire en ligne), p. 85-86