Premier Livre de Samuel

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I Samuel
Image illustrative de l’article Premier Livre de Samuel
David frappe Goliath (illustration des Figures de la Bible)

Titre dans le Tanakh Sefer Sh'muel
Auteur traditionnel Samuel (jusqu'au chapitre 25) puis Gad et Nathan[1]
Auteur(s) selon l'exégèse École deutéronomiste principalement
Datation traditionnelle XIe siècle av. J.-C.[2]
Datation historique VIe – Ve siècle av. J.-C.
Plus ancien manuscrit Qumrân 1
Nombre de chapitres 31
Classification
Tanakh Nevi'im
Canon biblique Livres historiques

Le Premier Livre de Samuel (en hébreu ספר שמואל : Sefer Sh'muel) est un livre biblique qui fait partie des Livres des Prophètes (Nevi'im) dans la Bible hébraïque et des Livres historiques dans l'Ancien Testament chrétien. Le livre se concentre sur la vie de Samuel, consacré à YHWH par sa mère Hanna ; puis sur le règne tragique du premier roi d'Israël, Saül, choisi et oint par Samuel ; et enfin sur l'essentiel de la vie de David, dont la narration s'achève dans le Deuxième Livre de Samuel. Il couvre une période d'environ cent ans correspondant à peu près à la vie de Samuel.

Dans certaines bibles et traditions, les Livres de Samuel sont regroupés en un seul livre. Dans d'autres, ils constituent deux livres séparés, généralement désignés sous la forme I Samuel et II Samuel. Réunis, ils couvrent une période d'environ cent trente ans, de la naissance de Samuel jusqu'à juste avant la mort du roi David.

Résumé[modifier | modifier le code]

L'ensemble du Premier Livre est composé de 31 chapitres. Le repérage dans le texte se fait par une notation abrégée qui indique le livre, puis le chapitre et enfin le verset concerné. Ainsi, la naissance de Samuel est annoncée en 1S 1,20 : cela renvoie au 1er Livre de Samuel (1S), chapitre 1, verset 20.

Samuel[modifier | modifier le code]

tableau représentant un jeune enfant agenouillé, les mains jointes en prière, portant une longue chemise blanche et se tenant devant un fond sombre percé d'un trait de lumière d'apparence surnaturelle
Samuel enfant par Joshua Reynolds, 1776 (musée Fabre, Montpellier).

Les chapitres 1 à 7 se concentrent sur l'histoire de Samuel lui-même, depuis sa naissance jusqu'à sa consécration comme juge d'Israël[n 1]. Anne, l'une des deux épouses du souphite[n 2] Elkana, ne peut enfanter et implore YHWH de lui donner un fils. Son vœu exaucé, elle fait don de cet enfant nommé Samuel au temple de Silo, où il doit désormais servir YHWH sous les ordres du grand-prêtre Éli. Le cantique d'Anna au chapitre 2 témoigne de sa dévotion envers YHWH. Puis les fils du prêtre Éli commettent un crime en ne respectant pas le rituel sacrificiel, provoquant la colère divine. YHWH se révèle à son nazir Samuel, qui devient alors son prophète reconnu ; il lui indique que la maison d'Éli est condamnée à jamais.

L'histoire nationale rejoint alors celle des destins individuels : Israël se heurte militairement à son ennemi philistin. Israël est battu, les deux fils d'Éli meurent ainsi qu'Éli lui-même, et l'Arche d'Alliance est prise. Toutefois, l'arche se révèle maléfique entre les mains des Philistins, qui s'empressent de la restituer à Israël ; puis Samuel parvient à redonner confiance aux troupes d'Israël qui, ayant cette fois YHWH à leurs côtés, l'emportent sur les Philistins. Samuel le libérateur devient alors juge d'Israël, ce qu'il reste jusqu'à sa mort.

Samuel et Saül[modifier | modifier le code]

Les chapitres 7 à 8 rapportent les mises en garde de Samuel contre le fait d'avoir de faux dieux et un mauvais roi. Il rencontre ensuite Saül et lui confère l'onction royale : les chapitres 9 à 15 décrivent le couronnement de Saül et son règne comme roi, tandis que Samuel abdique la judicature. Divers événements militaires émaillent le récit, car Israël s'oppose aux Ammonites, se soulève contre les Philistins (ce qui met en lumière les exploits de Jonathan, fils aîné de Saül et futur ami de David) et mène la guerre contre les Amalécites. Au terme de ce dernier épisode, Saül est rejeté par Yahvé pour n'avoir pas respecté ses ordres, notamment pour avoir épargné Agag, le roi des Amalécites, qu'il a capturé. Samuel exécute lui-même ce prisonnier.

Saül et David[modifier | modifier le code]

peinture en couleur d'un groupe de 8 hommes habillés de toges, l'un à gauche est plus grand et pointe une corne triangulaire vers la tête de l'un des hommes.
L'onction de David par Samuel (fresque de la synagogue de Dura-Europos en Syrie).

Les chapitres 16 à 31 racontent essentiellement l'histoire de David, son errance et sa montée au pouvoir : après la disgrâce de Saül, Samuel oint David qui n'est alors qu'un jeune berger, et qui entre au service de Saül comme écuyer-ménestrel. Il atteint à la gloire populaire en tuant Goliath, champion des Philistins ; mais Saül devient jaloux de lui et tente même d'attenter à sa vie à deux reprises. David, au contraire, épargne deux fois la vie de Saül. Avec l'aide de Jonathan, David s'enfuit de la cour de Saül et part en dissidence. C'est dans cette ultime partie du Premier livre qu'est annoncée la mort de Samuel, puis le mariage de David avec Abigail ainsi qu'avec Ahinoam. Plusieurs campagnes militaires sont décrites, auxquelles participe David. Lors d'une dernière guerre contre les Philistins, Saül consulte à Endor une nécromancienne, appelée la sorcière d'Endor, qui invoque à sa demande l'âme de Samuel. L'esprit du prophète annonce la mort imminente de Saül et de ses fils lors de la bataille à venir. Le livre s'achève par cette mort de Saül[n 3] et de ses fils, dont Jonathan, au cours de la désastreuse bataille de Guelboé ; le couronnement de David n'intervient qu'au début du livre suivant.

Thèmes[modifier | modifier le code]

La monarchie[modifier | modifier le code]

tableau représentant un vieil homme assis, richement vêtu, avec près de lui un jeune garçon qui pointe le doigt vers le ciel.
Eli et Samuel, tableau de John Singleton Copley, 1780.

Le premier livre de Samuel est consacré à la présentation de deux évènements fondamentaux dans l'histoire du peuple hébreu : l'instauration de la monarchie en lieu et place du système des juges, et l’élévation de David qui de pâtre est destiné à devenir roi et fondateur d'une dynastie éternelle. Si l'ascension de David à proprement parler se situe plutôt dans le Deuxième livre, certains éléments pointent déjà dans le Premier livre en direction de sa royauté, tandis que celle de Saül apparaît comme « [son] négatif[3] ».

La mise en place d'un système monarchique ne signifie cependant pas que Yahvé abandonne son peuple à son sort. Au contraire, l'importance de Samuel qui oint Saül puis David comme roi d'Israël montre que, selon l'auteur du livre, le roi est second derrière le prophète et que le roi doit obéir totalement aux commandements divins[4].

Légitimité davidique[modifier | modifier le code]

Au-delà de l'existence même d'une monarchie, qui pose un certain nombre de difficultés d'ordre théologique[5], le texte de Samuel — et notamment celui du Premier livre — vise à établir a posteriori la légitimité de la dynastie issue de David afin de s'éloigner d'une réalité historique qui lui donnerait plutôt un rôle de chef de clan judéen dirigeant des razzias régulières envers ses voisins[3],[n 4]. Les récits le concernant, notamment de 1S 16 à 2S 18, insistent donc sur sa représentation comme roi de « tout Israël ». Dans le Premier livre en particulier, un lien très fort est établi avec Saül afin de montrer à quel point David est son héritier légitime : non seulement David est mis par lui sur le trône, mais il épouse Mikal, l'une des filles de Saül, et il éprouve une immense amitié envers son fils Jonathan[3]. Ces deux enfants de Saül se disent même prêts à sauver David contre leur propre père, et Jonathan réaffirme explicitement la légitimité de la succession de Saül par David. Il y a là très probablement une volonté de justifier, au VIIe siècle, les visées politiques du royaume de Juda sur le territoire de Benjamin[6].

Composition[modifier | modifier le code]

Un texte enchevêtré[modifier | modifier le code]

Émile Osty relève les approximations d'assemblage de l'ensemble des livres de Samuel, où « redites et enchevêtrements abondent[7] » ; mais c'est dans le premier livre que cette hétérogénéité est le plus visible. Des éléments narratifs sont ainsi doublés sans raison apparente[7]. La présentation de David à Saül, par exemple, est multiple et divergente : il est initialement vu comme « vaillant, un homme de guerre » quand il entre au service de Saül (1S 16,18), mais en 1S 17,33 il n'est plus « qu'un enfant » ; et après sa victoire contre Goliath, Saül demande à nouveau à David qui il est (1S 17,58 : « De qui es-tu le fils, jeune homme? »). D'autres divergences notables apparaissent, comme lorsque Samuel rencontre Saül en 1S 19,22-24 alors que plus tôt il était indiqué que « Samuel ne revit plus Saül jusqu'au jour de sa mort » (1S 15,35).

Une rédaction composite[modifier | modifier le code]

Selon P. Kyle McCarter, traducteur et commentateur du premier livre :

« Les problèmes de critique des sources rencontrés dans le livre de Samuel sont si complexes au sein du livre lui-même et si subtiles dans leurs relations avec les autres parties de la Bible qu’ils ont résisté aux solutions généralement admises dans la plupart des cas. Les narrations concernant Samuel, Saül et David qui constituent notre livre paraissent hétérogènes même au non spécialiste. De nombreuses tensions thématiques internes, des duplications et des contradictions empêchent une lecture linéaire de cette histoire[8]. »

Émile Osty confirme cette complexité des sources et le « caractère composite » de l'ensemble des livres de Samuel, et surtout du Premier livre[7] ; il souligne de plus que le texte hébreu massorétique est l'un des plus défectueux de toute la Bible, à cause de nombreux « passages difficiles, partiellement ou même totalement corrompus[9]. » Le caractère composite a trouvé une explication dans la théorie de l'Histoire deutéronomiste proposée dans les années 1940 par Martin Noth, selon laquelle plusieurs récits anciens indépendants auraient été reliés après l'exil par un ou plusieurs rédacteurs. Parmi ces récits se trouve celui du retour de l'Arche qui est relaté en 1 S 4-6 et qui trouve sa conclusion en 2S6. Ce récit est daté, selon les critiques, du Xe au VIe siècle av. J.-C. et pose de nombreuses questions sur le lien entre ce texte et ceux qui l'entourent. En effet, des échos de ce texte apparaissent dans d'autres chapitres, le début du récit est difficile à délimiter et les intentions de l'auteur sont difficiles à cerner[10].

Il est toutefois notable que la question monarchique habite tout particulièrement le Premier livre. Il est possible que le rédacteur deutéronomiste ait ce sujet à l'esprit lorsqu'il compose le livre de Samuel, et que le thème du monarchisme serve alors de lien entre différents passages narratifs issus de diverses traditions ; cette rédaction reflète également un point de vue antimonarchique typique dans le contexte de l'exil[11]. Néanmoins, c'est là une thèse qui s'appuie sur l'hypothèse d'un rédacteur initial deutéronomiste (théorie de Martin Noth) ; mais ce modèle de « l'histoire deutéronomiste » telle que présentée par Noth n'est plus universellement acceptée aujourd'hui[12],[13]. D'autres chercheurs envisagent depuis les années 1970 que le deutéronomiste n'a fait que reprendre une plus ancienne composition, pré-exilique, pouvant remonter aux IXe/VIIIe siècles av. J.-C.[11]. Ainsi est-il très envisageable dans Samuel que les rédacteurs aient repris dans la tradition un « récit de l'ascension de David » allant jusqu'à son couronnement et à la capture de Jérusalem. Il est plus difficile, en revanche, de se prononcer sur l'origine du récit de la succession davidienne dans le Deuxième livre (tradition ancienne ou création tardive ?)[14].

Quoi qu'il en soit, derrière cet « idéal charismatique » qu'incarne Samuel, encore renforcé par les échecs de Saül, apparaît clairement le programme théologique et politique post-exilique qui est typique du rédacteur deutéronomiste : il s'agit de fonder le fonctionnement de la communauté sur l'obéissance à Dieu et non sur une institution[6].

Exégèse et analyses[modifier | modifier le code]

Commentaires de Bède le Vénérable[modifier | modifier le code]

Peinture d'un vieil homme en habit de moine, tonsuré, assis et tenant un livre.
Le Vénérable Bède traduit Jean (détail), par James Doyle Penrose (1902).

Le texte de Bède sur I Samuel rédigé au VIIIe siècle est peu connu et diffusé par la suite, alors même qu'il s'agit de son plus long ouvrage de commentaire de l'Ancien Testament, qu'il est le premier à en proposer une exégèse aussi importante[n 5] et qu'il estimait lui-même que son commentaire de I Samuel était une œuvre importante qui lui avait « coûté beaucoup de travail et de sueur ». Cela peut toutefois s'expliquer par la destruction de plusieurs manuscrits au moment des invasions vikings des IXe et Xe siècles[n 6], qui ont rendu le texte difficile à trouver, ainsi que par l'accumulation d'erreurs dans les rares versions restantes[15].

Il est remarquable que Bède ne profite pas de l'approche anti-monarchique très présente dans le livre pour en appliquer les arguments à la monarchie anglo-saxonne d'alors, contre laquelle il émet par ailleurs des critiques marquées[15].

Invocation de Samuel[modifier | modifier le code]

Avant la bataille dans laquelle il mourra, Saül fait invoquer par une nécromancienne l'esprit de Samuel. En faisant cela, Saül viole une loi qu'il a lui-même édictée et qui interdit le recours à la nécromancie. Cependant, son désir de savoir est le plus fort et il peut parler à Samuel. Cette apparition d'une personne morte est la première dans le monde occidental et instaure le triangle classique dans de telles légendes à savoir le demandeur, l'évocateur et l'évoqué[16].

Samuel I, 8 : critique de la royauté[modifier | modifier le code]

Le livre de Samuel est d'abord celui de l'instauration de la royauté chez les Hébreux après la période des juges qui sont en même temps chef civil, chef militaire et prophète. Cette instauration de la monarchie ne plaît pas à Yahvé même si celui-ci ne l'interdit pas. En effet, se donner un roi, c'est refuser que Dieu conduise son peuple et cela ne peut amener que des ennuis si le roi ne suit pas scrupuleusement les ordres divins qui peuvent lui être transmis par les prophètes. Cette critique de la royauté a été utilisée durant la période des guerres de religion par des analystes qui ont réfléchi à l'essence du pouvoir royal. Les opposants à l'exercice du pouvoir par le roi ont une lecture qui vise à limiter les droits du roi alors que les monarques pouvaient considérer que le bien des sujets était en réalité leur. Pour empêcher ce risque de transformation de la monarchie en tyrannie, il importe de limiter la puissance royale[17].

Évocations dans l'art[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le terme de « juge » renvoie à une fonction assez mal définie aujourd’hui, recouvrant à la fois le fait de rendre la justice ainsi que d'autres fonctions administratives, peut-être à l'image des hauts fonctionnaires de Carthage associés au titre phénicien de « suffètes ». Corinne Lanoir in Römer, Macchi et Nihan 2009, p. 346.
  2. Un Souphite est un habitant de Souph en Palestine. Osty et Trinquet 1973, p. 553.
  3. Blessé et craignant d'être pris par l'ennemi, Saül demande à son écuyer de l'achever ; devant son refus, il se tue en se « jetant sur son épée », imité ensuite par son écuyer (1S 31,4-5). C'est l'un des rares épisodes de suicide mentionnés dans la Bible, comme pour Ahitophel dans le Deuxième livre de Samuel (2S 17,23), mais aussi Zimri (1R 16,18), Razis (2M 14,41-46) et Judas (Mt 27,5; Ac 1,18). Osty et Trinquet 1973, p. 601.
  4. Des traces de cette réalité historique subsistent d'ailleurs au sein du récit de l'ascension de David, notamment en 1S 22,1-5, 1S 24,1 ou encore 1S 26,1 où ses coups de main militaires sont détaillés , Nihan et Nocquet 2009, p. 379
  5. Avant Bède, les rares exégètes qui se sont penchés sur le texte de I Samuel (Origène, Augustin et Isidore) ne s'intéressèrent qu'à des extraits.
  6. Il ne subsiste que 8 exemplaires manuscrits du Commentaire sur le premier livre de Samuel de Bède, contre 112 par exemple pour son Commentaire sur les Épîtres catholiques.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Talmud, Bava Basra 14b, 15a
  2. Tables of Contemporary Chronology : From the Creation to A. D. 1825, Shirley and Hyde, , 45 p. (lire en ligne), p. 5
  3. a b et c Nihan et Nocquet 2009, p. 379.
  4. (en) David Toshio Tsumura, The First Book of Samuel, Wm. B. Eerdmans Publishingl, coll. « New international commentary on the Old Testament », , 698 p. (ISBN 978-0-8028-2359-5, lire en ligne), p. 73
  5. Nihan et Nocquet 2009, p. 381.
  6. a et b Nihan et Nocquet 2009, p. 380.
  7. a b et c Osty et Trinquet 1973, p. 547
  8. (en) P. Kyle Jr McCarter, I Samuel, A New Translation with Introduction, Notes and Commentary, , p. 12 cité par Brown 2005.
  9. Osty et Trinquet 1973, p. 548
  10. Nihan et Nocquet 2009, p. 359
  11. a et b Nihan et Nocquet 2009, p. 365.
  12. Nihan et Nocquet 2009, p. 366.
  13. (en) Gerald Knoppers, « Is There a Future for the Deuteronomistic History? », dans The Future of the Deuteronomistic History, Peeters, .
  14. Thomas Römer, L'histoire deutéronomiste in Römer, Macchi et Nihan 2009, p. 329.
  15. a et b Brown 2005
  16. Jean Fallot, Cette mort qui n'en est pas une, Lille, Presses universitaires de Lille, , 215 p. (ISBN 2-85939-434-6, lire en ligne), p. 126-127
  17. Paul-Alexis Mellet, Les traités monarchomaques : confusion des temps, résistance armée et monarchie parfaite, 1560-1600, Genève, Librairie Droz, coll. « Travaux d'humanisme et Renaissance », , 568 p. (ISBN 978-2-600-01139-6, lire en ligne), p. 227-228

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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