Hubert Jules César Zuber

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Hubert Zuber
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
HaïphongVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Hubert Jules César ZuberVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Hubert Jules César Zuber, né le à Bruebach dans le Haut-Rhin et mort le au Tonkin, est un médecin militaire français.

Il fut professeur d'épidémiologie au Val-de-Grâce en 1878 et médecin principal de l'armée.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hubert Jules César Zuber naît le à Bruebach dans une famille de vignerons[1],[2],[3]. Il fait des études au collège libre de Colmar[4] ou d’Altkirch[1],[2] avant d’entrer à la faculté de médecine puis de poursuivre son cursus à l’école d’application du Val-de-Grâce[4].

La fin de ses études est précipitée par la guerre franco-prussienne de 1870, pendant laquelle il est rattaché à l’ambulance du quartier général de la garde impériale. Il y participe à la bataille de Gravelotte puis au siège de Metz. Après la chute de la ville, il est versé dans la 2e légion d’Alsace-Lorraine puis participe aux combats contre la Commune de Paris[1].

Nommé en 1878 agrégé d’épidémiologie à l’hôpital du Val-de-Grâce, il est envoyé en 1883 en Russie pour étudier la peste qui ravage la région d’Astrakhan. Cette mission lui vaut d’être promu médecin-major de 1re classe et d’être intégré dans l’ordre de Sainte-Anne[1],[4]. Il représente par la suite la France à l’étranger, notamment à l’exposition d’hygiène de Berlin en 1883 et au congrès des sociétés de la Croix-Rouge en 1885. En parallèle il participe à la rédaction du règlement du service de santé et à la fondation des archives de médecine militaire[1].

Il participe à l’expédition du Tonkin au sein de l’ambulance de la brigade d’Oscar de Négrier, à qui il porte secours quand celui-ci est blessé pendant la bataille de Lang-Son. Nommé directeur de l’hôpital de Haïphong en 1885, il parvient à endiguer une épidémie de choléra, ce qui lui vaut d’être promu médecin principal et d’être élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur. il tombe toutefois lui-même malade l’année suivante et meurt à Haïphong le [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Sitzmann 1910, p. 1052.
  2. a et b Paul 2003, p. 4417.
  3. Sitzmann place sa naissance à Bourbach, ce qui est erroné au vu des registres d’état civil.
  4. a b et c Larger 1888, p. np.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]