Hermès (revue)

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Hermès
Image illustrative de l’article Hermès (revue)
Bibliothèque Hermès.

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité 2 par an
Genre revue scientifique
Date de fondation 1988
Ville d’édition Meudon

Propriétaire CNRS Éditions
Directeur de publication Dominique Wolton
Rédacteur en chef Bernard Valade
ISSN 0767-9513
Site web https://hermes.hypotheses.org/

Fondée en 1988 par Dominique Wolton, Hermès est l'une des premières revues françaises spécialisées en sciences de l'information et de la communication. Elle est rattachée au CNRS depuis sa création et est publiée par CNRS Éditions. Son nom fait référence au dieu grec du commerce et des messagers.

Dans un contexte culturel, scientifique et institutionnel favorable, et à la suite de trois actions dont Dominique Wolton a assumé la responsabilité (le Programme sciences, techniques et sociétés de 1980 à 1985, le Programme de recherche sur les sciences de la communication depuis 1985 et la création du Laboratoire communication et politique en 1987). Dès sa création la revue affiche une variété d’attaches universitaires et d’appartenances disciplinaires : anthropologie (M. Augé), droit (P. Amselek), études transdisciplinaires (E. Morin[1]), philosophie (J. Habermas), sciences de la communication (E. Katz) et sociologie (A. Touraine).

Problématique[modifier | modifier le code]

La problématique générale de la revue est d’étudier de manière interdisciplinaire la communication dans ses rapports avec les individus, les techniques, les cultures, les sociétés... La communication n’y est jamais posée comme un fait, mais comme une tentative de se tourner vers l’Autre. Le travail théorique de la revue vise à réintroduire la figure de l’Autre comme au cœur du processus de communication, elle ne cesse de faire de l’altérité le pendant de la communication.

Elle propose une réflexion sur trois domaines généraux :

  • La Cognition : Épistémologie comparée et interdisciplinarité, Sciences cognitives et Industries et ingénierie des connaissances.
  • La Communication : Enjeux du numérique, Sciences de l’information et de la communication, Diversité culturelle et sociétés.
  • La Politique : Relations Sciences, Techniques, Société, Expertise et controverses, Communication politique.

Hermès publie deux numéros par an et souhaite rester accessible à un public ouvert, en évitant l’enfermement disciplinaire, les illusions technicistes et le confort des théories déterministes. Si les numéros sont thématiques, chaque sujet est néanmoins traité sous l’angle de la communication. Ainsi, la revue a consacré des dossiers à des aires géographiques ou culturelles (Europe, BRICS, monde Pacifique, Amérique latine), au numérique (intelligence artificielle, réseaux sociaux, numérique à l’école), aux productions culturelles (jeu vidéo, bande dessinée, musée, presse), à des questions relevant de l’épistémologie (interdisciplinarité, histoire des SIC, logiques de classement, science ouverte) ou du multiculturalisme (traduction, diplomatie, langues romanes).

Objectifs[modifier | modifier le code]

La revue se fixe pour objectif de contribuer à penser le « tournant communicationnel », en construisant des concepts permettant d’échapper à la seule emprise de la technologie et de retrouver l’enchevêtrement de l’histoire et des sociétés. Son orientation théorique peut se déplier en 10 points :

  1. Informer n’est pas communiquer. Le message est toujours plus simple que la relation. La communication est un enjeu humain et social, les interactions concernent les techniques.
  2. Communiquer, c’est rechercher le même, se heurter à l’incommunication et à l’altérité.
  3. L’incommunication n’est pas l’inverse de la communication, mais sa première réalité.
  4. Dans la réception, le récepteur n’est jamais passif.
  5. Le résultat de la négociation réussie permet d’espérer une cohabitation plus pacifique.
  6. L’échec de la négociation, lié à l’incommunication, conduit souvent à l’acommunication, ruptures et des conflits.
  7. Les risques d’incommunication augmentent presque proportionnellement à la vitesse et à l’efficacité des échanges.
  8. Communiquer comporte donc trois dimensions. La communication, l’incommunication, l’acommunication, avec l’incommunication comme pivot. Les progrès évidents de la communication technique n’ont pas de lien direct avec la question essentielle de la paix et de la guerre au cœur de la communication et de l’incommunication humaines.
  9. Dans le cas de la « communication-partage », il faut arriver à organiser la cohabitation. Pour « l’incommunication », arriver à négocier. Éviter si possible l’acommunication. Les trois verbes correspondant aux trois faces de la communication sont donc organiser, négocier et éviter.
  10. Ce modèle général de la communication concerne aussi bien les relations humaines que la politique, la science, la culture, la société, la mondialisation…

Contexte[modifier | modifier le code]

Quelle est finalement la grandeur de la communication, activité fondamentalement humaine et sociale ? Sortir de soi et accepter le décalage avec quelqu’un qui ne sera pas forcément d’accord.

  • La première rupture par rapport à cet idéal exigeant est de chercher à pallier les difficultés de cette communication humaine grâce aux progrès de la communication technique. Mais en dépit de ces performances, la communication demeure toujours un phénomène compliqué. Car en réalité, pas de communication sans découverte de l’incommunication, voire de l’acommunication.
  • Cette complexité de la communication, à la fois ouverture sur l’autre et découverte de l’incommunication, conduit à la deuxième rupture : l’importance de la négociation. Comme la communication n’est ni directe ni automatique, elle oblige à négocier. Et la plupart du temps, une négociation entre des valeurs différentes. Exactement comme la diplomatie, qui est la plus grande école de négociation pour éviter la guerre. Même démarche pour la communication : négocier pour essayer de trouver une solution de compromis. Et la négociation n’a rien à voir avec la manipulation. C’est même le contraire. Négocier et cohabiter, tels sont les horizons de la communication.
  • On assiste par ailleurs à une troisième rupture : le renversement entre communication humaine et communication technique. Et ceci au profit de la seconde. Renversement qui justifie encore plus la nécessité de limiter cette emprise de la technique sur la communication. D’un côté, l’incommunication humaine augmente presque proportionnellement au nombre des échanges au moment où, de l’autre côté, le progrès technique rend beaucoup plus efficaces les échanges. D’où le chassé-croisé actuel entre communication humaine et technique. On sous-estime la première au fur et à mesure que l’on en constate ses limites. À l’inverse, on privilégie la communication technique pour sa « rationalité » et son efficacité. Il en résulte un processus croissant de dévalorisation de la communication humaine, le plus souvent assimilée à une volonté de séduction, voire de manipulation entre partenaires. À l’opposé, une confiance de plus en plus « naturelle » est accordée à la communication technique, dont tous les protagonistes admirent les services et les potentialités.
  • Quatrième rupture, la « supériorité » actuelle de la communication technique s’accompagne du triomphe de l’information. La fiabilité de l’information contre les incertitudes de la communication. Progressivement, les relations entre information et communication se sont dégradées. L’information est devenue plus efficace, plus rapide, plus « rationnelle » que la communication, trop lente, trop complexe et noyée dans les négociations. Conséquence, le 20e siècle a été celui de la révolution de l’information, la force du message contre les incertitudes de la relation. Et cette supériorité va se poursuivre avec les promesses de la « société numérique », des big data à l’IA, aux robots, à la traduction automatique…

Auteurs[modifier | modifier le code]

La liste des auteurs qui ont publié dans la revue est importante : près de 1 500 auteurs, français et étrangers, y ont participé depuis 1988.

Des auteurs aussi différents que Raymond Boudon[2], Alain Touraine[3], Eliseo Veron[4] ou Jean-Pierre Dupuy[5] y ont publié[réf. nécessaire].

La direction de la publication est assurée par Dominique Wolton qui anime un comité de rédaction de plus de 60 personnes (dont un tiers de membres étrangers) et un bureau de rédaction de 20 personnes[6][réf. nécessaire], la rédaction en chef par Bernard Valade.

Deux collections d'ouvrages[modifier | modifier le code]

Les Essentiels d’Hermès[modifier | modifier le code]

La collection « Les Essentiels d'Hermès » (ISSN 1967-3566)[7], placée sous la responsabilité d’Éric Letonturier et publiée chez CNRS Éditions en format poche, complète la revue Hermès en proposant une sélection d’articles tirés de la revue et réactualisés, mais aussi de plus en plus d’inédits sur des thèmes porteurs, émergents ou récurrents dans le domaine de la communication. La collection propose entre 3 et 6 volumes par an et souhaite faciliter l’accès à la recherche contemporaine en sciences de la communication. Principalement destinée aux étudiants, elle a proposé des synthèses sur l’humain augmenté, les algorithmes, la communication politique, l’opinion publique, la diversité culturelle, les réseaux, le journalisme.

CNRS Communication[modifier | modifier le code]

La collection « Communication », publiée par CNRS éditions et placée sous la responsabilité de Brigitte Chapelain, propose des ouvrages consacrés à la communication au prisme de l’interdisciplinarité pour « faire coopérer et cohabiter des disciplines et des logiques différentes[8] ». La problématique de la communication y est questionnée dans différents domaines d’activités (organisations, institutions, médias, éducation, recherche, patrimoine, art, langues, religions, etc.) offrant une pluralité et une diversité de pratiques sociales, scientifiques, culturelles, cognitives et politiques. Les dimensions historiques et prospectives de la communication et la réflexion épistémologique contribuent à l’identité de la collection qui s’ouvre à des genres de textes variés, qu’ils soient personnels ou collectifs : travaux de recherche, essais, synthèses, enquêtes, dictionnaires, biographies, etc. Les traductions d’ouvrages étrangers s’inscrivant dans la réflexion sur la communication et sa complexité sont bienvenues. La collection a notamment publié des ouvrages sur l’intelligence économique, la e-réputation, la traduction, ainsi que des volumes codirigés par Francisco Varela (Naturaliser la phénoménologie) ou Ruwen Ogien (Raison pratique et sociologie de l’éthique).

Titres de la revue déjà parus[modifier | modifier le code]

Numéro Titre Sous la direction de Année Numéro Titre Sous la direction de Année
85 La communication au cœur des connaissances B. Chapelain et B. Valade 2019 42 Peuple, populaire, populisme P. Durand et M. Lits 2005
84 Les incommunications F. Renucci et T. Paquot 2019 41 Psychologie sociale et communication B. Orfali et I. Marková 2005
83 Les stéréotypes, encore et toujours A. Lehmans et V. Liquète 2019 40 Francophonie et mondialisation T. Hambridge, H. Barraquand, A.-M. Laulan,

G. Lochard et D. Oillo

2004
82 Nouvelles voix de la recherche en communication Bureau de la rédaction 2018 39 Critique de la raison numérique V. Paul et J. Perriault 2004
81 De la communication en diplomatie G. Rouet et L. Radut-Gaghi 2018 38 Les sciences de l'information et de la communication Y. Jeanneret et B. Olivier 2004
80 30 ans d'indisciplines Bureau de la rédaction 2018 37 L'audience. Presse, Radio, Télévision, Internet R. Chaniac 2003
79 Les BRICS, un espace ignoré O. Arifon, T. Dwyer et C. Liu 2017 36 Économie, solidaire et démocratie E. Dacheux et J.-L. Laville 2003
78 Les élèves, entre cahiers et claviers V. Liquète et B. Le Blanc 2017 35 Les journalistes ont-ils encore du pouvoir? J.-M. Charon et A. Mercier 2003
77 Les incommunications européennes J. Nowicki, L. Radut-Gaghi et G. Rouet 2017 34 L'espace, enjeux politiques I. Sourbès-Verger 2002
76 Le renseignement, un monde fermé dans une société ouverte F. Bulinge et N. Moinet 2016 33 La France et les Outre-mers , L'enjeu culturel (vol. 2) T. Bambridge, J-P Doumenge, B. Olivier,

J. Simonin et D. Wolton

2002
75 Langues romanes: un milliard de locuteurs L.-J. Calvet et M. Oustinof 2016 32 La France et les Outre-mers , L'enjeu culturel (vol. 1) T. Bambridge, J-P Doumenge, B. Olivier,

J. Simonin et D. Wolton

2002
74 La voie des sens B. Munier et E. Letonturier 2016 31 L'opinion publique, Perspectives anglo-saxonnes L. Blondiaux et D. Reynié 2001
73 Controverses et communication R. Badouard et C. Mabi 2015 30 Stéréotypes dans les relations Nord-Sud G. Boëtsch et C. Villain-Gandossi 2001
72 L'artiste, un chercheur pas comme les autres F. Renucci et J.-M. Réol 2015 29 Dérision- Contestation A. Mercier 2001
71 Le XXe siècle saisi par la communication (vol. 2):

Ruptures et filiations

E. Letonturier et B. Valade 2015 28 Amérique latine, Cultures et communication G. Lochard et P.R. Schlesinger 2000
70 Le XXe siècle saisi par la communication (vol. 1):

Les révolutions de l'expression

E. Letonturier et B. Valade 2014 27 www.démocratie locale.fr (vol.1) E. Maigret et L. Monnoyer-Smith 2000
69 Sexualités E. A. Amato, F. Pailler et V. Schafer 2014 26 www.démocratie locale.fr (vol. 2) E. Maigret et L. Monnoyer-Smith 2000
68 L'Autre n'est pas une donnée

Altérités, corps et artefacts

F. Renucci, B. Le Blanc et S. Lepastier 2014 25 Le dispositif, Entre usage et concept G. Jacquinot-Delaunay et L. Monnoyer-Smith 1999
67 Interdisciplinarité: entre disciplines et indiscipline J.-M. Besnier et J. Perriault 2013 24 La cohabitation culturelle en Europe (vol. 2) E. Dacheux, A. Daubenton, J.-R. Henry,

P. Meyer-Bisch et D. Wolton

1999
66 Classer, penser, contrôler V. Liquète et S. Kovacs 2013 23 La cohabitation culturelle en Europe (vol. 1) E. Dacheux, A. Daubenton, J.-R. Henry,

P. Meyer-Bisch et D. Wolton

1999
65 Le monde Pacifique dans la mondialisation R. Meltz et D. Barbe 2013 22 Mimesis. Imiter, représenter, circuler S. Ossman 1998
64 Les chercheurs au cœur de l'expertise L. Maxim et G. Arnold 2012 21 Sciences et médias S. de Cheveigné 1997
63 Murs et frontières T. Paquot et M. Lussault 2012 20 Toutes les pratiques culturelles se valent- elles? J.-P. Sylvestre 1997
62 Les jeux vidéo: quand jouer, c'est communiquer J.-P. Lafrance et N. Oliveri 2012 19 Voies et impasses de la démocratisation P. Meyer-Misch et E. M. Swiderski 1996
61 Les musées au prisme de la communication P. Rasse et Y. Girault 2011 18 Communication et politique (vol. 2) G. Gauthier, A. Gosselin et J. Mouchon 1995
60 Edgar Morin, aux risques d'une pensée libre A. Pena-Vega et S. Proutheau 2011 17 Communication et politique (vol.1) G. Gauthier, A. Gosselin et J. Mouchon 1995
59 Ces réseaux numériques dits sociaux T. Stenger et A. Coutant 2011 16 Argumentation et rhétorique (vol. 2) A. Boyer et G. Vignaux 1995
58 Les langues de bois J. Nowicki, M. Oustinoff et A.-M. Chartier 2010 15 Argumentation et rhétorique (vol. 1) A. Boyer et G. Vignaux 1995
57 Sciences.com: libre accès et science ouverte J. Farchy, P. Froissart et C. Méadel 2010 14 Espaces publics en images (vol. 2) D. Dayan et I. Veyrat-Masson 1994
56 Traduction et mondialisation (vol. 2) M. Oustinoff, J. Nowichi et

J. Machado da Silva

2010 13 Espaces publics en images (vol.1) D. Dayan et I. Veyrat-Masson 1994
55 Société civile et Internet en Chine et Asie Orientale O. Arifon, C. Liu et E. Sautedé 2009 12 A la recherche du public, Réception, télévision, médias (vol. 2) D. Dayan 1993
54 La bande dessinée: art reconnu, média méconnu E. Dacheux, J. Dutel et S. Le Pontois 2009 11 A la recherche du public, Réception, télévision, médias (vol. 1) D. Dayan 1993
53 Traçabilité et réseaux M. Arnaud et L. Merzeau 2009 10 Espaces publics, traditions et communautés J.-M. Ferry 1992
52 Les guerres de mémoires dans le monde P. Blanchard, M. Ferro et

I. Veyrat-Masson

2008 9 Frontières en mouvement (vol. 2) D. Dayan, J.-M. Ferry, J. Sémelin,

I. Veyrat-Masson, Y. Winkin et D. Wolton

1991
51 L'épreuve de la diversité culturelle J. Nowicki, M. Oustinoff et S. Proulx 2008 8 Frontières en mouvement (vol. 1) D. Dayan, J.-M. Ferry, J. Sémelin,

I. Veyrat-Masson, Y. Winkin et D. Wolton

1991
50 Communiquer - Innover N. D'Almeida, P. Griset et S. Proulx 2008 7 Bertrand Russel, de la logique à la politique F. Clementz et A.-F. Schmid 1990
49 Traduction et mondialisation (vol. 1) J. Nowicki et M. Oustinoff 2007 6 Individus et politique (vol.1) E. Apfelbaum, J.-M. Besnier et A. Dorna 1990
48 Racines oubliées des sciences de la communication A.-M. Laulan et J. Perriault 2007 5 Individus et politique (vol. 2) E. Apfelbaum, J.-M. Besnier et A. Dorna 1990
47 Paroles publiques, communiquer dans la cité F. Massit-Folléa et C. Méadel 2007 4 Le nouvel espace public D. Bregman, D. Dayan, J.-M. Ferry et D. Wolton 1989
46 Evénements mondiaux, regards nationaux J. Arquembourg, G. Lochard et A. Mercier 2006 3 Psychologie ordinaire et sciences cognitives P. Engel 1988
45 Fractures dans la société de la connaissance D. Oillo et B. Mvé-Ondo 2006 2 Masses et politique D. Reynié 1988
44 Économie et communication J. Farchy et P. Froissart 2006 1 Théorie politique en communication C. Lazzeri et J.-P. Chrétien-Goni 1988
43 Rituels G. Boëtsch et C. Wulf 2005


Références[modifier | modifier le code]

  1. « Edgar Morin, aux risques d’une pensée libre », Hermès, La Revue, n° 60,
  2. « Contributions de Raymond Boudon »
  3. « Contributions d'Alain Touraine »
  4. « Contributions d'Eliseo Veron »
  5. « Contributions de Jean-Pierre Dupuy »
  6. « Membres des comité et bureau en quatrième de couverture du catalogue »
  7. « Les Essentiels d'Hermès »
  8. Dominique Wolton, La communication au cœur des connaissances, Paris, CNRS éditions, , 244 p. (ISBN 9782271129642, lire en ligne), p. 11 à 18

Liens externes[modifier | modifier le code]

1 Notice de collection ou de série no FRBNF41361348 : Les Essentiels d'Hermès [archive, catalogue B-Opale plus, BnF.]