Henry Scott Holland

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Henry Scott Holland
Biographie
Naissance
Décès
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OxfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Œuvres principales
The King of Terrors (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Henry Scott Holland (né le et mort le ) est un théologien et écrivain britannique, Regius Professor of Divinity à l'Université d'Oxford. Il est également chanoine de Christ Church, Oxford

En , alors qu'il est chanoine à la cathédrale Saint-Paul de Londres, Henry Scott Holland prononce un sermon, peu après la mort du roi Édouard VII, décédé le , intitulé Death the King of Terror (Mort, Souverain des Terreurs). Le passage débutant par “Death is nothing at all[1]” (« La mort n'est rien. Elle ne compte pas. Je suis simplement passé dans la pièce à côté[2] ») est souvent utilisé dans les cérémonies funéraires en France, par exemple lors des obsèques d'Annie Girardot. Ce texte est couramment attribué, à tort, à Charles Péguy[3], mais la source de cette fausse attribution n'a pas encore été identifiée.

Notes et références

  1. Death is nothing at all. It does not count. I have only slipped away into the next room. Nothing has happened. Everything remains exactly as it was. I am I, and you are you, and the old life that we lived so fondly together is untouched, unchanged. Whatever we were to each other, that we are still. Call me by the old familiar name. Speak of me in the easy way which you always used. Put no difference into your tone. Wear no forced air of solemnity or sorrow. Laugh as we always laughed at the little jokes that we enjoyed together. Play, smile, think of me, pray for me. Let my name be ever the household word that it always was. Let it be spoken without an effort, without the ghost of a shadow upon it. Life means all that it ever meant. It is the same as it ever was. There is absolute and unbroken continuity. What is this death but a negligible accident? Why should I be out of mind because I am out of sight? I am but waiting for you, for an interval, somewhere very near, just round the corner. All is well. Nothing is hurt; nothing is lost. One brief moment and all will be as it was before. How we shall laugh at the trouble of parting when we meet again!
  2. La mort n'est rien. Elle ne compte pas. Je suis simplement passé dans la pièce à côté [...]. Je suis moi, vous êtes vous [...]. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez-moi le même nom que d'habitude. Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait. Ne changez pas de ton, ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble [...]. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans contrainte, sans trace d'ombre. La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié. Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas rompu [...]. Pourquoi serais-je hors de vos pensées simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je vous attends, je ne suis pas loin [...]. Tout est bien.
  3. Voir l'article « "La mort n’est rien" n’est pas de Péguy ! », publié le 17 avril 2011 sur le blog de L'Amitié Charles Péguy, qui rectifie cette attribution|[1]