Henri Van Dievoet

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Henri Van Dievoet
Image illustrative de l'article Henri Van Dievoet
Présentation
Naissance (155 ans)
Bruxelles, Belgique
Décès
Bruxelles, Belgique
Nationalité belge
Mouvement Art nouveau, style beaux-art et éclectique
Activités Architecte
Œuvre
Réalisations Hôtel Astoria, Arsenal du charroi, École Royale militaire, etc.
Distinctions Prix de Rome (Belgique), Grand Prix d'architecture de la Ville de Bruxelles.

Henri Van Dievoet[1] est un architecte belge[2], prix de Rome[3], Grand Prix d'architecture de la Ville de Bruxelles, né à Bruxelles, au 77 rue de Laeken[4], le [5] et mort dans sa ville natale le .

Ses racines

Henri Van Dievoet appartenait à une vieille famille bruxelloise[6] qui avait déjà brillé dans les beaux-arts du temps de Louis XIV en la personne de ses arrière-grands-oncles, l'orfèvre Philippe Van Dievoet et le sculpteur Pierre Van Dievoet, un des créateurs de la Grand-Place de Bruxelles[7].

Sa grand-mère, Hortense Poelaert, épouse d'Eugène Van Dievoet, juge au Tribunal de commerce de Bruxelles, était la sœur de l'architecte Joseph Poelaert.

Sa formation

Henri Van Dievoet s'inscrivit à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles le et y suivit les cours jusqu'en 1892. Il y fut un élève brillant qui s'y distingua en récoltant de nombreux prix : prix de géométrie, prix de perspective, prix de construction, prix d'archéologie, prix d'histoire de l'art, prix d'hygiène, prix de jurisprudence et enfin prix d'histoire de l'architecture[8].

Il se forma également auprès de l'architecte Ernest Acker, qui fut d'ailleurs témoin à son mariage[9].

Sa carrière

L'architecte Henri Van Dievoet, enfant, par Géruzet, photographe à Bruxelles.

Sa première maison (1889) fut la maison et atelier d'artiste construit pour l'agent de change Félix Rodberg, 30 rue Washington à Ixelles.

En 1890, il prit part au Salon d'Architecture de l'Exposition des Beaux-Arts de Bruxelles aux côtés de Victor Horta et de Maurice Van Ysendyck.

En 1893 il remporte le concours triennal d'architecture entre les anciens élèves de l'Académie des beaux-arts de Bruxelles[10].

Ses premiers essais trouvent un avis favorable auprès de la critique et l'on peut lire dans l'Art moderne[11] de 1893 : « Ces tendances nouvelles, M. Van Dievoet semble vouloir les suivre, et il résout avec goût certaines combinaisons dont il s'impose la recherche ; ses façades en témoignent, et aussi ses cottages, pittoresques et assez anglais ».

En 1894, il remporta[12] le Grand Prix d'architecture de la Ville de Bruxelles, à la suite de son projet grandiose de « Palais législatif pour un pays constitutionnel ». Il tentait ainsi d'égaler son grand-oncle Joseph Poelaert en donnant au Pouvoir législatif un bâtiment aussi grandiose que celui que Poelaert avait dédié au Pouvoir judiciaire.

Il fut longtemps le secrétaire zélé de la Société centrale d'architecture de Belgique et les comptes-rendus qu'il fit des séances sont pleins de vie et très instructifs.

À partir de 1910, il fut professeur à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles.

De 1924 à 1931, il fut titulaire des cours d'architecture et de perspective à l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Gilles.

L'ensemble de ses dessins et de ses plans ont malheureusement récemment « disparu » dans l'indifférence générale...

Parmi ses disciples figure Joseph Van Neck, qui avait travaillé comme dessinateur dans son atelier.

Sa famille

L'architecte Henri Van Dievoet avec son épouse et ses enfants
Blason de la Famille Van Dievoet.
L'architecte Henri Van Dievoet vers 1896 (photo R. De Man.)

Henri Van Dievoet a épousé à Ixelles[13], le , Eugénie Ernestine Clémence Hortense Masson, née à Ixelles le , décédée en 1943, fille de Stanislas Jean Ernest Masson, capitaine commandant, chevalier de l'ordre de Léopold, et de Marie Eugénie Louise Clémence Mounoury[14].

Son fils, Paul Van Dievoet (né à Bruxelles, 131 rue de l'Arbre Bénit, le , décédé célibataire à Schaerbeek le ), fut architecte de la commune de Schaerbeek, mais produisit également une œuvre privée.

Sa fille, Germaine Van Dievoet (née à Bruxelles le , décédée le à Uccle, clinique des Deux Alices), fut championne de natation et participa à Anvers aux Jeux olympiques d'été de 1920, Jeux de la VIIe olympiade de l'ère moderne.

Henri Van Dievoet était le frère du fameux décorateur et sgraffitiste art-nouveau Gabriel Van Dievoet (1875-1934), dont les œuvres ornent encore de nombreuses façades bruxelloises.

Il avait également une sœur, Louise Van Dievoet, née à Bruxelles le , décédée à Paris le (funérailles célébrées le au Temple de l'Ascension à Paris) qui épousa André Gachassin-Lafite, vicomte d'Orthez, chevalier de la Légion d'honneur, capitaine au 3e régiment de chasseurs d'Afrique (caserné à Constantine, Algérie), assistant-attaché militaire à l'ambassade de France à Bruxelles, ensuite Membre de la Haute commission du Ministère de la Guerre auprès des usines Schneider, Le Creusot (1915-1918), né à Rouen (France) le et décédé à Paris le , fils de Jean Édouard Gachassin-Lafite, lieutenant-général du département de la Gironde sous le Second Empire, officier de la Légion d'honneur et de Catherine-Léonie Lacay.

Tombe de l'architecte Henri Van Dievoet, cimetière de Bruxelles (Grande allée centrale, no 218)

La fin de sa vie

Henri Van Dievoet mourut à l'Hôpital Brugmann et, suivant son désir, ses funérailles auxquelles n'assistait que sa toute proche famille, se déroulèrent dans la plus stricte intimité, son ami Victor Horta eut le geste amical de venir à son enterrement, qui eut lieu au cimetière de Bruxelles. Il est inhumé dans la grande allée centrale, no 218, sous une simple croix janséniste.

Son œuvre

Carte postale autographe envoyée d'Utrecht le par l'architecte Henri Van Dievoet à son frère, le décorateur Art nouveau Gabriel Van Dievoet. Texte : « Utrecht, 24 avril 1902. Je serai aux "Eglantines" vendredi vers 17 heures. Henri ». Cela concerne la villa "Les Églantines", à Watermael, par Henri Van Dievoet (1902) avec sgraffites ornés d'églantines par son frère le décorateur Gabriel Van Dievoet (propriétaire : Lepreux).
Léon Van Dievoet (1838-1908), père de l'architecte Henri Van Dievoet.
Hermine Straatman (1838-1917), épouse de Léon Van Dievoet, mère de l'architecte Henri Van Dievoet.
Eugène Van Dievoet (1804-1858), époux de Hortense Poelaert, grand-père de l'architecte Henri Van Dievoet, médaillon en plâtre sculpté par Victor Poelaert, en 1858-1859
Hortense Poelaert (1815-1900), sœur de l'architecte Joseph Poelaert, et épouse d'Eugène Van Dievoet (1804-1858), grand-mère de l'architecte Henri Van Dievoet, huile par Ignace Brice, 1840 (71cm x 85 cm).
Lambert Straatman et Sophie Fautier, les grands-parents maternels de l'architecte Henri Van Dievoet.
  • 1888 : Monument funéraire de style Art-nouveau, au cimetière de Robermont à Liège, du diplomate Léon Rodberg[15], vice-consul de Belgique, né à Ensival le et mort à Florence (Italie) le , époux de Marie Rosalie Joséphine Françoise Hanicq, née à Malines le .
  • 1889 : maison et Atelier d'artiste construit pour l'agent de change Félix Rodberg[16], 28 et 30 rue Washington[17] à Ixelles[18]. Cet atelier fut loué par Félix Rodberg à plusieurs artistes : au peintre Louis Artan de Saint-Martin (1837-1890) vers 1893[19], puis, vers 1897, à Hippolyte Wulffaert (1840-1912), peintre de scènes historiques et religieuses, et ensuite à Armand Bonnetain (1883-1973), sculpteur et médailleur, en 1914.
  • 1890 : temple protestant de Haine-Saint-Paul-Jolimont[20], rue Henri Aubry, dédicacé le en présence de 350 personnes. Ce temple par Henri Van Dievoet a dû être abattu vers 1913 à la suite de graves dégâts miniers apparus deux ans à peine après son inauguration en 1890. Le second temple protestant de Jolimont est inauguré le . Sa construction débuta en 1913 par l’architecte français Charles Bamban, originaire de Versailles. En 1997, grâce à l’aide de la commune de La Louvière, l’intérieur a été complètement rénové.
  • 1895 : Court-Saint-Étienne, ancienne conciergerie[21], avenue des Combattants, 122.
  • 1895 (?) : Court-Saint-Étienne, villa[22], avenue des Combattants, 124.
  • 1895 : une série de quatre maisons rue Patton, à Ixelles de petit gabarit conçues sur schéma répétitif (nos 46 à 52) et qui présentaient un certain intérêt architectural jusqu'à ce que de nombreuses transformations les défigurent complètement. Cet ensemble fut construit à la demande de la Veuve Best.
  • 1897 : hôtel de maître : l'hôtel De Leeuw, avenue Louise, 182 à Bruxelles, orné de sgraffites ("Maronniers") par son frère Gabriel Van Dievoet[23].
  • 1900 (circa) : maison de style Art nouveau, boulevard Général Jacques, 36, à Etterbeek (Bruxelles).
  • 1901-1904 : Caisse d'Épargne et de Retraite. Après la mort de Beyaert, les plans d'agrandissement furent confiés à Henri Van Dievoet de 1901 à 1904 consistant en une aile de huit travées jointive à l'habitation du directeur, rénovée simultanément, et aile de cinq travées vers la rue des Boiteux, dont subsiste toujours le portail d'entrée[24]. Le , son frère Gabriel Van Dievoet y exécuta un sgraffito.
  • 1901-1904 : Ferme des Boues, quai de Willebroeck, 22.
  • 1901-1904 : Arsenal du Charroi[25], boulevard Louis Schmidt, 1-29.
  • 1901 : une série d'immeubles à appartements, rue Campenhout, pour la Société des Habitations à Bon Marché de Bruxelles.
  • 1902 : Villa "Les Églantines", à Watermael, avec sgraffites ornées d'églantines par son frère le décorateur Gabriel Van Dievoet (propriétaire : Lépreux).
  • 1905 : Caserne pour le régiment du Train, avenue de la Cavalerie (actuellement avenue de la Force aérienne).
  • 1908 : École royale militaire[2], avenue de la Renaissance, 30, en collaboration avec Henri Maquet. Comme on peut lire dans l'Histoire de l'École Militaire, 1834-1934: « La façade du bâtiment principal, en bordure de l'avenue de la Renaissance, œuvre de l'architecte Maquet pour l'enveloppe architecturale, du service technique du Génie pour l'économie intérieure (1er architecte : M. Van Dievoet et commandant Dubuisson), a belle allure »[26]. La façade est ornée des statues de Mars et de Minerve par Braecke et les bas-reliefs du fronton sont de H. Hérain et représentent : La Belgique sous l'égide de Mars faisant appel à l'amour de la Patrie, aux Arts et aux sciences, pour former les chefs de ses légions.
  • 1908 : la caserne de gendarmerie à Etterbeek (pour partie[27]).
  • 1909 : Hôtel Astoria[28],[29], rue Royale, 103[2],[30].
  • Diamant Palace, (futur Aegidium), surhaussement d'une partie de la salle mauresque, à Saint-Gilles (Bruxelles).
  • 1913 : Schaerbeek : avenue Eugène Plasky, 75, hôtel de maître pour le rentier Léon Verbeeck, de style Beaux-Arts[31].
  • 1918 : Monument funéraire de ses cousins Charles Janssen (1851-1918), avocat, échevin de Bruxelles, époux de Berthe Poelaert (1858-1933), au cimetière de Bruxelles. (S. 23e p./57ème av.)

Non datés

  • Banque Nationale à Hasselt.
  • Plusieurs maisons au boulevard Général Jacques à Bruxelles.
  • Plusieurs villas à Watermael-Boitsfort et dans la périphérie bruxelloise.

Projets non réalisés

  • 1890 : Projet de cercle militaire (Salon d'architecture de 1890)[32].
  • 1890 : Projet de six petites façades (Salon d'architecture de 1890)[33].
  • 1894 : Projet de palais législatif pour un pays constitutionnel (Grand Prix d'architecture de la Ville de Bruxelles)
  • 1902 : Projet de logement ouvrier et social à Laeken rue du Travail[34].
  • 1905 : Projet de théâtre Wagnérien[35] à Ostende, en collaboration avec l'architecte Ernest Stordiau.

Œuvres d'autres architectes « Van Dievoet »

Il ne faut pas confondre l'œuvre architecturale d'Henri Van Dievoet avec celle d'autres membres de sa famille, comme celles de:

  • Paul Van Dievoet (1896-1947), son fils, architecte de la Commune de Schaerbeek.
  • Gabriel Van Dievoet (1875-1934), son frère, auteur de nombreux projets de sgraffitos.
  • Eugène Van Dievoet (1862-1937), son cousin germain, major du génie, ingénieur, professeur à l'École militaire et architecte (domicilié rue Vergote 30), membre de la Société royale d'archéologie de Bruxelles.
  • ou de son neveu l'architecte Léon Van Dievoet (1907-1993), qui outre une œuvre architecturale a laissé des centaines de dessins, d'aquarelles, de peintures ou de gravures de Bruxelles s'étalant de 1923 à 1993 et qui nous conservent le souvenir précieux de nombreux endroits désormais disparus.

Ses écrits

Publications

  • 1893 : « Exposition des travaux des élèves de l'École Mixte de dessin et d'industrie de Schaerbeek », dans L'Émulation, Bruxelles, 1893, E. Lyon-Claesen, p. 152 à 154.
  • 1893 : « Atelier d'artiste, r. Washington à Bruxelles (1889) », dans: L'émulation, 12, 1893, pl. 11-12.
  • 1896 : « L'art appliqué au Cercle artistique », dans La Chronique des Travaux Publics et de la Finance, Bruxelles, .
  • 1896 : « L'art décoratif », dans La Chronique des Travaux publics et de la Finance, Bruxelles, .
  • 1896 : « L'art à Ixelles », dans La Chronique des Travaux publics et de la Finance, Bruxelles, .
  • 1910 : « Nécrologie : Jean Naert », dans L'Émulation, Bruxelles, 1910, no 11, p. 83-84.

Publications restées manuscrites

Bibliographie

L'architecte Henri Van Dievoet, portant son sautoir de "18°, Souverain Prince Rose Croix ". Il était membre de la Respectable Loge, Les vrais amis de l'union et du progrès réunis à l'Orient de Bruxelles[36].
  • 1890 : "L'architecture au Salon", dans, L'art Moderne, revue critique des arts et de la littérature, comité de rédaction: Octave Maus, Edmond Picard, Émile Verhaeren, dixième année, no 39, dimanche , p. 318.
  • 1893 : EXPOSITION GÉNÉRALE DES BEAUX-ARTS - ALGEMEENE TENTOONSTELLING SCHOONE KUNSTEN, Catalogue, (Prix : 50 centimes), 1893: "Van Dievoet, Henri. 93, rue de Stassart, Bruxelles. Ontwerpen voor landhuisjes. Ontwerpen voor gevels." (Projets pour maisons de campagnes. Projet de façades)
  • 1889 :L'Émulation, 1893, pl. 11, atelier et demeure de l’artiste Félix Rodberg, conçu par architecte Henri Van Dievoet, 1889.
  • 1896 : Revue des arts décoratifs, Paris, 1896, p. 83-84.
  • 1905 : "Un nouveau théâtre wagnérien", dans: Monde artiste illustré, musique— théâtre— Beaux-Arts, directeur Paul Milliet, bureaux : 24, Rue des Capucines, Paris, 45e Année, numéro 4, dimanche , p.
  • 1905 : Bartholf Senff, Signale für die musikalische Welt, 1905, "Die Pläne der Architekten Van Dievoet und Stordieux (sic) liegen bereits vor", p. 109.
  • 1930 : Mémorial du centenaire de l'independance de la Belgique, grandes industries... - 1930, p. 653 (concerne le bâtiment de la nouvelle ferme des boues de la Ville de Bruxelles de l'architecte Henri Van Dievoet).
  • 1931 : "Nécrologie", dans L'Indépendance belge, dimanche, , no 116, édition une étoile*: « La famille van Dievoet a la douleur de faire part du décès de Monsieur Henri van Dievoet, architecte, professeur à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles et à l'Académie de Saint-Gilles. Suivant le désir du défunt, les funérailles ont eu lieu dans la plus stricte intimité. »
  • 1935 : Major F. Delvaux, "Les Origines de l'École Militaire et ses installations successives", dans Histoire de l'École militaire, 1834-1934, Bruxelles, imprimerie Marcel Hayez, 1935, p. 109.
  • 1953 : Annuaire S.A.D.Br, Bruxelles, 1953, p. 72.
  • 1953 : L. Novgorodsky, « Les nouveaux bureaux de la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite de Bruxelles », dans La Technique des Travaux, Bruxelles, septembre-octobre, 1953, p. 269-270.
  • 1954 : « Palmarès des différents concours belges d'architecture », dans Annuaire SADBr., Bruxelles, 1954, p. 108. (Grand concours triennal de la ville de Bruxelles (10 000 francs). Liste des lauréats depuis sa fondation : 1893, Van Dievoet, Henri).
  • 1958 : Louis-Charles Baes, « La carrière de Jean Baes, architecte et aquarelliste bruxellois, 1848-1914 », dans Cahiers bruxellois, Bruxelles, janvier-mars, 1958, p. 63.
  • 1965: Mémorial 1865-1965 de la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite de Belgique, Bruges, 1965, p. 280 et 413.
  • 1974 : Victor-Gaston Martiny, « La Société centrale d'Architecture de Belgique », dans Cahiers bruxellois, Bruxelles, 1974, tome XVIII, p. 54-57.
  • 1979 : Bouwen door de eeuwen heen, urgentie inventaris van het bouwkundig erfgoed van de Brusselse agglomeratie, Gand, 1979, p. 103 et 253.
  • 1985 : Adrien Cools et Richard Vandendaele, Les croisades de Victor Horta, Bruxelles, 1985, p. 60, 63, 73, 133. (page 62 est publié un dessin où l'on reconnaît assis à la droite d'Horta et brandissant une épée pour le défendre Henri Van Dievoet et non pas Herman Richir comme indiqué dans ce livre).
  • 1985 : Pierre Loze e.a., Guide de Bruxelles XIXe et Art nouveau, Bruxelles, (1985), p. 81-82.
  • 1986 : Xavier Duquenne, « Une avenue, des architectes. L'avenue Louise, 1860-1940 », dans Paysages d'Architecture, Bruxelles, 1986, p. 75.
  • 1986 : François Loyer, Paul Hankar. La naissance de l'Art nouveau, Bruxelles, Archives d'architecture moderne éditions, 1986, p. 126, 127, 128, 137, 138, 151, 249, 252, 253, 521, 522, 536.
  • 1986 : Jean d'Osta, Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles, Bruxelles, 1986, p. 288.
  • 1986 : M.U.S.E.E. des archives d'architecture moderne, Bruxelles, , p. 11 et 390.
  • 1986 : A. Van Dievoet, « Généalogie de la famille van Dievoet originaire de Bruxelles, dite van Dive à Paris », dans Le Parchemin, éd. Office Généalogique et Héraldique de Belgique, Bruxelles, 1986, no 245, p. 273 à 293.
  • 1989 : Caroline Mierop, Jean-Charles Balty, Anne van Loo, Académie de Bruxelles, deux siècles d'architecture, Bruxelles, 1989, p. 321.
  • 1991 : Christine Laurent, « VAN DIEVOET HENRI », dans Académie des Beaux-Arts de Saint-Gilles. 100 artistes pour 100 ans, Bruxelles, 1991.
  • 1991 : La Lanterne, vendredi , « Façade Art nouveau menacée à Ixelles. (concerne la « superbe façade du 36 boulevard Général-Jacques. »)
  • 1991 : Cecilia Vandervelde, La nécropole de Bruxelles, Bruxelles, 1991, p. 433-434.
  • 1993 : Janine Claeys, "L'hôtel Astoria à la recherche de son authenticité", dans Le Soir, , p. 15.
  • 1993 : (Janine Claeys), "Rendons à Henri...", dans Le Soir, .
  • 1997 : Caroline Mierop, L'avenue Louise, collection Bruxelles, ville d'art et d'histoire, Bruxelles, 1997, p. 15, 16, 17.
  • 1998 : Paula Cordeiro, Sarah Moutury, Vincent Heymans, Promenades bruxelloises. Logement ouvrier et social à Laeken, éd. Ville de Bruxelles, Cellule Patrimoine historique. Avec une préface d’Olivier Maingain, Echevin de la protection du patrimoine de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1998, p. 6 à 7.
  • 1999 : Hugh R. Boudin, Bibliographie du Protestantisme Belge, 1781-1996, Bruxelles, 1999, p. 238.
  • 2003 : Éric Hennaut, "Henri Van Dievoet", dans Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, 2003.
  • 2005 : Benoît Schoonbroodt, Aux origines de l'Art nouveau. Adolphe Crespin (1859-1944)), Gand, 2005, p. 19.
  • 2007 : Xavier Duquenne, L'Avenue Louise à Bruxelles, Bruxelles, chez l'auteur, 2007 (l'auteur cite la propriété De Leeuw en note, l'auteur de cette maison est Henri Van Dievoet.)
  • 2007 : Benoît Schoonbroodt, Privat Livemont. Entre tradition et modernité au cœur de l'Art nouveau, Bruxelles, éditions Racine, 2007, p. 18 et 20.
  • 2008 : Fanny Bouvry, "Famille van Dievoet. Artistes, de père en fils", dans, Le Vif-L'Express, no 2903, 21-, p. 121.
  • 2008 : Anne Hustache, "De la classe dans les enseignes", dans, Les Nouvelles du Patrimoine, no 119, 2008, p. 20 et p. 22.
  • 2008 : "Patrimoine en péril", dans, Sgraffito, no 53, 2008, p. 26.
  • 2008 : "l'hôtel Astoria", dans, Sgraffito, no 53, 2008, p. 27.
  • 2008 : L'architecte Henri Van Dievoet (1869-1931), dans, Sgraffito, Bulletin trimestriel, Groupe d'études et de recherches peintures murales-sgraffites culturel, GERPM-SC asbl 72, rue des Champs-Élysées 1050, Bruxelles, no 55 juillet-août-, p. 3 à 14.
  • 2009 : Thierry Demey, Léopold II (1865-1909), La marque royale sur Bruxelles, Bruxelles : Badeaux, 2009, p. 293, 297, 302.
  • 2009 : Georges Lebouc, Bruxelles 100 merveilles, avec des photographies de Bénédicte Maindiaux, Bruxelles, éditions Racine, 2009, p. 54 et 104.
  • 2009 : "Projets non réalisés de l'architecte Henri Van Dievoet", dans Sgraffito, Bulletin trimestriel, Groupe d'études et de recherches peintures murales-sgraffites culturel, GERPM-SC asbl 72, rue des Champs-Élysées 1050, no 60, Bruxelles, octobre-novembre-, p. 226 à 28.
  • 2010 : Carlo R. Chapelle, Étude sur l'hôtel Astoria, Bruxelles, 2010, 600 p. (non publié).
  • 2010 : Benoît Mihail, Le Patrimoine militaire, collection Bruxelles, ville d'art et d'histoire, Bruxelles, 2010, p. 14-15, 26.
  • 2010 : Patrimoine architectural et territoires de Wallonie. Court-Saint-Étienne, Mont-Saint-Guibert et Ottignies-Louvain-la-Neuve, Wavre, Mardaga, 2010, p. 39-40.
  • 2011 : Virginie Jourdain, L'hôtellerie bruxelloise 1880-1940 : acteurs, structures et logiques spatiales d'un secteur multiforme, Bruxelles, 2011, vol. 1, p. 308 Lire en ligne.
  • 2013 : Françoise Jurion-de Waha, "Van Dievoet Henri", dans : Dictionnaire d'Histoire de Bruxelles, Bruxelles, éditions Prosopon, 2013, p. 816.
  • 2013 : France Maurus, Les bâtiments de la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite (CGER) à Bruxelles, Bruxelles, Studia Bruxellae, 2013, p. 3, 16, 18-21, 25, 27-28, 39, 40-41, 43, 52, 57 Lire en ligne.
  • 2014 : Laure Eggericx, "Heurs et malheurs des casernes bruxelloises", dans : Les nouvelles du patrimoine, no 145, Bruxelles, 2014, p. 33-34 et ill. p. 32.
  • 2014 : Hugh Robert Boudin, "VAN DIEVOET, Henri", dans : Dictionnaire historique du protestantisme et de l'anglicanisme en Belgique du 16e siècle à nos jours, Arquennes / Bruxelles, 2014, sub verbo.
  • 2016 : Patricia d'Oreye, « Hôtel Astoria. Une renaissance annoncée », dans : L'Éventail, Bruxelles-Paris, été 2016, p. 144-145.
  • 2017 : Roel Jacobs, « La grandeur de la petite histoire du côté de la rue de Laeken », dans Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, Bruxelles, vol. XLIX, 2017/1, p. 267.

Documents d'archive

  • 1900 : Archives de la Ville de Bruxelles : Manuscrits par Henri Van Dievoet. - 1900. - 9 plans. Contenu : Plans (y compris relevé d'un bâtiment à adapter) : Projet de magasins et ateliers de la ville. Cote AVB Plan portefeuille 3496 et 3502.

Portrait

  • Un portrait en héliogravure d'Henri Van Dievoet, avec sa signature, Berlin-Charlottenburg, éd. Adolf Eckstein, s. d. Vraisemblablement tirée d'une revue d'architecture. Il s'agit du même lithographe que celui qui travaillait pour Gustave Deltour, La Belgique d'aujourd'hui. Album illustré biographique, 1905.

Iconographie de son œuvre architecturale

Notes

  1. De ses prénoms complets : Henri Joseph Léon Van Dievoet.
  2. a b et c « Artistes, de père en fils », sur Site-LeVif-FR, (consulté le )
  3. France Maurus, Les bâtiments de la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite (CGER) à Bruxelles, Bruxelles, Studia Bruxellae, 2013, p. 18 : « Le 23 juin 1898, le conseil d'administration de la CGER prend la décision d'appeler Henri Van Dievoet et de signer un projet de convention. Ce choix est motivé : "les meilleurs renseignements ont été communiqués par les officiers du commandement du génie de la place de Bruxelles, qu'il est directeur de l'académie de dessin de Ninove, et qu'il a obtenu le prix de Rome." »
  4. Roel Jacobs, « La grandeur de la petite histoire du côté de la rue de Laeken », dans Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, Bruxelles, vol. XLIX, 2017/1, p. 267 : «Dans la même rue de Laeken habite Jean-Alexandre Werry (1773-1847), architecte de la ville de Bruxelles et naît en 1869 l’architecte Henri van Dievoet qui conçoit notamment l’Hôtel Astoria dans la rue Royale ».
  5. Baptisé en l'église protestante de Bruxelles (Chapelle royale) dite du Musée.
  6. « Généalogie de la famille van Dievoet originaire de Bruxelles, dite van Dive à Paris », dans Le Parchemin, éd. Office Généalogique et Héraldique de Belgique, Bruxelles, 1986, no 245, p. 273-293. Issu des Lignages de Bruxelles : lignage Sweerts, Sleeuws (Filiations lignagères bruxelloises contemporaines, Bruxelles, 2015, p. 105).
  7. Pasteur Hugh Robert Boudin, Dictionnaire historique du protestantisme et de l'anglicanisme en Belgique du 16° siècle à nos jours, Arquennes-Bruxelles, 2014, sub verbo "VAN DIEVOET, Henri, °1869 +1931" : « Né dans une vieille famille bruxelloise issue d'un des sept lignages de la ville, dont certains étaient célèbres dans le domaine des beaux-arts : l'orfèvre Philippe et le sculpteur Pierre, un des créateurs de la Grand-Place de Bruxelles. Sa grand'mère Hortense Poelaert était la sœur de Joseph ».
  8. France Maurus, Les bâtiments de la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite (CGER) à Bruxelles, Bruxelles, Studia Bruxellae, 2013, p. 18.
  9. Contrairement à ce que certains écrivent, Henri Van Dievoet n'a jamais collaboré avec l'architecte Paul Hankar, dont l'œuvre d'ailleurs lui inspirait un avis mitigé, comme le montre ce qu'il écrivit au sujet de Hankar, dans la Chronique des Travaux Publics et de la Finance, 2 février 1896 : "M. Paul Hankar est un des jeunes architectes dont on discute le plus la valeur et les tendances – nous ne discuterons ni l’une ni les autres. Nous serons peut-être amené à dire que nous nous sentons peu porté vers cette architecture rationnelle ou baroque, très prisée ou conspuée selon les aspirations. Nous nous plaisons à constater l’effort fait par l’artiste pour produire des œuvres sortant autant que faire se peut des sentiers battus". (Cité par François Loyer, Paul Hankar, la naissance de l'Art Nouveau, Bruxelles, AAM, 1986, p. 249, note 274).
  10. L'art moderne, Bruxelles, 1893, volume XIII, p. 303 : « Le concours triennal d'architecture entre les anciens élèves de l'Académie des beaux-arts de Bruxelles vient d'avoir lieu. Le grand prix de 1,000 francs a été remporté par M. Henri Van Dievoet, de Bruxelles ; la mention honorable a été accordée à M. Van Arenberg de Louvain ».
  11. L'art moderne, 1893, volume XIII, p. 357 "L'architecture au Salon".
  12. Malgré le fait qu'il se montrera hostile au système des concours, comme le rappelle la Revue des arts décoratifs, Paris, 1896, p. 83-84, où l'on peut lire : « À cette suite de réflexions émanant des artistes les plus connus de la Belgique, il faudrait joindre l'article que M. (Henri) Van Dievoet publiait dans un journal d'architecture : La Chronique des travaux publics.» Je retiens surtout les passages où il s'élève, non sans violence, contre les concours en général. "Le défaut capital de l'institution consiste en son inutilité. Nous ne comprenons réellement pas pourquoi il faut des Commissions, Sous-Commissions, etc., pour amener des artistes à faire œuvre nouvelle. Ils feront fort bien cela tout seuls sans avoir besoin d'un berger. On n'administre pas l'Art. On ne crée pas un mouvement artistique. Pour faire de l'Art à la Rue, il ne faut nullement trouver des propriétaires qui consentent à abandonner leur façade au premier venu pour y accrocher de la ferraille. Il serait beaucoup plus efficace de donner à ce même propriétaire des notions d'art suffisantes pour qu'il s'adresse à un artiste compétent, au lieu de s'aboucher avec le... zingueur du coin ! Instruire les masses, leur apprendre à discerner le beau du laid; donner des conférences publiques qui soient des cours, comme il en est donné à Ixelles, voilà par où il eût fallu commencer pour avoir l'Art à la Rue et ailleurs (ne localisons pas). Les résultats obtenus par l'Œuvre de l'Art appliqué à la Rue sont archi-mauvais et cela ira de mal en pis. On a cru bien faire en instituant des concours : or, c'est là la perte complète de l'Œuvre... Se figure-t-on un artiste de quelque valeur, un architecte qui a la moindre notion de ce que c'est que la dignité artistique, envoyant son projet au « Comité permanent » pour demander (après avoir levé le doigt pour avoir la parole) si son projet n'est pas trop mauvais !... Le concours, c'est le plus sûr moyen de faire triompher la médiocrité. C'est l'écrasement de l'artiste par l'artisan habile. Je souligne habile, parce que je ne voudrais pas qu'on pût croire que je délimite l'Art. Il y a des artisans qui sont de très grands artistes, mais alors ce ne sont point des artisans habiles qui flattent les masses en produisant des œuvres jolies, au goût du jour. Ceux-là (les vrais artisans-artistes) créent, innovent, rénovent. Ceux-là, on les conspue. C'est normal, naturel, très humain. Quand la masse est ignorante, il faut commencer par l'instruire. Qu'on songe donc à améliorer l'enseignement de l'Art dans nos Académies, qu'on épure le goût par des conférences esthétiques, par des expositions, des concerts, des publications artistiques. Qu'on amène les Gouvernements et les Administrations à acheter à bon escient de véritables œuvres d'art, et on aura tout naturellement l'Art à la Rue — et partout ailleurs — parce que l'Art sera compris d'une façon saine et rationnelle, et encouragé avec sagesse. Non seulement on ne régente pas l'Art, mais il n'y a pas d'Art sans liberté ».
  13. Ixelles, acte de mariage no 297 du 2 octobre 1894. Les témoins au mariage furent : Ernest Acker, architecte ; Paul Chapelié, colonel d'État Major, officier d'ordonnance de Sa Majesté le Roi des Belges, officier de l'ordre de Léopold ; Jean Prosper Beaudrihaye, oncle, colonel du génie, commandeur de l'ordre de Léopold ; Camille Van Dievoet, oncle, agent de la Banque Nationale.
  14. L’Éventail, no 48, Bruxelles, 27 juillet 1913, p. 3 : « À Ixelles est décédée, à l’âge de soixante-dix ans, Mme veuve Ernest Masson, née Clémence Mounoury. Cette mort met en deuil : M. Henri Van Dievoet, Mme Henri Van Dievoet, née Eugénie Masson ; M. Marcel van Dievoet, M. Paul Van Dievoet, Mlle Germaine Van Dievoet
  15. Cimetière de Robermont à Liège, tombe de Lambert Charles Léon Rodberg, vice-consul de Belgique, numéro 5625, parcelle 56-36-7. Cette tombe est située à côté de la tombe de la famille Rodberg-Martiny, où reposent également : M. E. Martiny, décédée à 70 ans le 3 juillet 1833; L. A. J. Rodberg décédé à 74 ans le 7 juillet 1839; Félix Rodberg décédé à 43 ans le 3 septembre 1841; Gustave Rodberg décédé à 5 ans le 12 février 1842 et Denis Napoléon Rodberg décédé à 79 ans le 14 mars 1888.
  16. Félix Florent Frédéric Rodberg, agent de change, né à Spa le 14 septembre 1866, résident à Ixelles, veuf de Marie Henriette Cloëts, morte à Spa le 2 août 1906, fils de Lambert Charles Léon Rodberg et de Marie Rosalie Josephine Françoise Hanicq, demeurants à Ixelles, épousa à Bruxelles le 26 février 1907 (contrat de mariage près Maître Lepage notaire à Saint-Gilles le 18 février 1907), Inès Todros, née à Rome le 06 juillet 1881 demeurant à Bruxelles rue Juste Lipse, 53 , fille de Gabriel Todros et de Debora Annina Reynach.
  17. Voici le description qu'en donne l'Inventaire du Patrimoine Bruxellois (Iris) : « Quelques ateliers d'artistes jalonnent aussi la rue (voir nos 36 et 64), parmi lesquels l'atelier de style néo-grec de l'artiste Félix Rodberg (no 28), attenant à son ancienne demeure, par l'architecte Henri Van Dievoet (1889). Il a subi de nombreuses transformations : la façade a été refaite et enduite ; l'étage, aveugle, était orné de trois panneaux décorés de sgraffites représentant trois figures ailées portant les inscriptions « peinture », « sculpture » et « architecture ». L'atelier était éclairé par une fenêtre percée dans le toit et par une fenêtre latérale s'ouvrant sur un petit jardin aujourd'hui disparu. Plusieurs artistes occupèrent l'atelier : le peintre réaliste de paysages et de marines Louis Artan de Saint-Martin (1837-1890) vers 1893, puis, vers 1897, Hyppolite Wulffaert (1840-vers 1875), peintre de scènes historiques et religieuses, et enfin le sculpteur et médailleur Armand Bonnetain (1883-1973) en 1914 ». Lire en ligne.
  18. Un dessin de cette maison est publié dans : L'Émulation, 1893, pl. 11. Un autre dessin de cette maison, œuvre de son neveu l'architecte Léon Van Dievoet (1907-1993), est conservé au musée Horta à Saint-Gilles.
  19. Toutefois selon Pierre Dangles dans le site du quartier Opale, l'indication dans le Patrimoine Monumental (Iris) de la présence du peintre Louis Artan de Saint-Martin est erronée : "Félix Rodberg n’y resta que peu de temps. Il quitta les lieux probablement au décès de sa mère. Contrairement à ce que prétend l’Inventaire du Patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale, l’atelier n’a jamais été utilisé par le peintre Louis Artan de Saint-Martin. Il est par contre vrai que l’artiste-peintre Hippolyte Wulffaert (de 1897 à 1912) et le sculpteur-médailleur Armand Bonnetain (de 1913 jusqu’aux années 1920) y ont travaillé".
  20. Hugh R. Boudin, Bibliographie du protestantisme belge 1781-1996, Bruxelles, 1999, p. 238 : "Temple de Haine-Saint-Paul-Jolymont dessiné par l'architecte Henri VAN DIEVOET, membre de l'Église du Musée à Bruxelles, dédicacé le 01.11.1890 en présence de 350 personnes", dans, 30° R. CSR, 1890-1891, p. 25-29.
  21. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie. Court-Saint-Étienne, Mont-Saint-Guibert et Ottignies-Louvain-la-Neuve, Wavre, Mardaga, 2010, p. 39.
  22. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie. Court-Saint-Étienne, Mont-Saint-Guibert et Ottignies-Louvain-la-Neuve, Wavre, Mardaga, 2010, p. 40.
  23. (Maison citée en note par Xavier Duquenne, L'avenue Louise à Bruxelles, Bruxelles, chez l'auteur, 2007, qui toutefois ne nomme pas l'architecte.)
  24. Nous citons: Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles, Bruxelles, Mardaga, 1993, 1B Pentagone, p. 82-83.
  25. Thierry Demey, Léopold II (1865-1909). La marque royale sur Bruxelles, Bruxelles : Badeaux, 2009, p. 301-302 : « L'arsenal du charroi et la caserne Rolin. (...) Elles sont l'œuvre de l'architecte Henri Van Dievoet pour la première (1901-1904), des services internes de l'armée pour la seconde (1877-1883). Explorateur de tous les styles et de tous les programmes de son temps, Van Dievoet a laissé d'autres œuvres de qualité, comme l'hôtel Astoria (rue Royale, 1909) et la ferme des boues de la Ville de Bruxelles (quais de Willebroeck et de la Voirie, 1904) ».
  26. Major F. Delvaux, "Les Origines de l'École Militaire et ses installations successives", dans Histoire de l'École Militaire, 1834-1934, Bruxelles, imprimerie Marcel Hayez, 1935, p. 109.
  27. Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, 2003, p. 179 : "la caserne de gendarmerie à Etterbeek (pour partie Van Dievoet) 1908".
  28. Le premier nom choisi pour l'hôtel était "le Bristol" : Archives Ville de Bruxelles, T.P. n°3899 : Plan de l’Hôtel Bristol par l’architecte Van Dievoet de décembre 1908.
  29. Virginie Jourdain, L'hôtellerie bruxelloise 1880-1940 : acteurs, structures et logiques spatiales d'un secteur multiforme, Bruxelles, 2011, vol. 1, p. 308 : « La consultation des plans soumis aux autorités par l’architecte Henri Van Dievoet nous permet d’approcher les ambitions qui sous-tendaient ce projet : rencontrer, d’une manière inédite dans le quartier Royal, l’ensemble des exigences de services d’une clientèle fortunée, habituée au luxe et au confort moderne les plus poussés. La façade, embrassant le style académique et conservateur « Beaux-arts », en vogue à cette époque dans les milieux bourgeois, abritait 108 chambres desservies par deux ascenseurs. Au rez-de-chaussée, la porte d’entrée principale était flanquée, de part et d’autre, par six magasins de standing mis en location par les propriétaires et qui leur assurait une source de revenus très rentable».
  30. Patricia d'Oreye, «Hôtel Astoria. Une renaissance annoncée », dans : L'Éventail, Bruxelles-Paris, été 2016, p. 145 : « Aussi surprenant que cela puisse paraître, la réalisation de ce qui devait devenir le plus fastueux hôtel de Bruxelles fut confiée à Henri Van Dievoet, petit-neveu de Joseph Poelaert. S'il fut l'auteur d'une série d'œuvres de grande qualité, il n'en fut pas pour autant un architecte dont le nom figurait parmi les plus célèbres de l'époque. Son appartenance à la franc-maçonnerie lui avait-elle ouvert des portes inespérées ? Nonobstant ce lien, sa famille aux ramifications étroites avec le milieu militaire - deux de ses oncles, Jean-Prosper Beaudrihaye et Charles Rouen n'étant rien moins que généraux d'État-major - pouvait lui amener certaines prérogatives royales.
  31. Avenue Eugène Plasky, 75 : Archives Communales de Schaerbeek/Urbanisme 88-75.
  32. "L'architecture au Salon", dans, L'Art moderne, revue critique des arts et de la littérature, comité de rédaction: Octave Maus, Edmond Picard, Émile Verhaeren, dixième année, no 39, dimanche 5 octobre 1890, p. 318 (L'architecture au Salon) :
    "M. Van Dievoet a eu à lutter avec les difficultés du programme qu'il s'est imposé et il n'en est pas sorti victorieux: étudier les dispositions les plus favorables à donner à un Cercle militaire était, certes, intéressant, mais on doit reconnaître que le parti adopté par M. Van Dievoet n'a pas des proportions bien harmonieuses: de plus les vestibules sont un peu vastes, l'accès des grands escaliers dans le soubassement assez étriqué, enfin la soudure du grand manège avec le cercle même trop visible. La façade latérale a des parties bien venues, notamment les avant-corps et le manège logiquement exprimé, mais nous ne pouvons admettre la façade principale d'une silhouette cubique désagréable et que ne relève guère une ornementation monotone.".
  33. "L'architecture au Salon", dans, L'Art moderne, revue critique des arts et de la littérature, comité de rédaction: Octave Maus, Edmond Picard, Émile Verhaeren, dixième année, no 39, dimanche 5 octobre 1890, p. 319 : "Nous rencontrons de nouveau M. Van Dievoet avec six petites façades que nous désirerions voir réduites à deux : la Renaissance italienne parait être sa note préférée ; qu’il s’y confine et n’essaie plus à l’avenir du gothique ou de l’égyptien....Cy finist le malencontreux Salon d’architecture de 1890."
  34. Paula Cordeiro, Sarah Moutury, Vincent Heymans, Promenades bruxelloises. Logement ouvrier et social à Laeken, éd. Ville de Bruxelles, Cellule Patrimoine historique. Avec une préface d’Olivier Maingain, échevin de la protection du patrimoine de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1998, p. 6 à 7. "Rue du Travail. En 1902, la Société Anonyme des Habitations à Bon Marché de l’Agglomération Bruxelloise (…) fait construire des immeubles à appartements le long d’une voirie à tracer entre la rue Masui et l’Allée Verte : la rue du Travail. (…) Le programme détaillé conçu par Charles De Queker est confié à des architectes expérimentés dans le domaine des habitations ouvrières (Jacobs, Hellemans, De Fontaine, Hannaert, Van Dievoet, Evrard, Govaerts), mais seul Van Dievoet envoie un plan correspondant au programme. (…) Un différend survient avec Van Dievoet à cause de ses honoraires trop élevés et le projet est abandonné.
  35. Monde artiste illustré, musique— théâtre— Beaux-Arts, directeur Paul Milliet, bureaux: 24, Rue des Capucines, Paris, 45e Année, numéro 4, dimanche 22 janvier 1905: "— Un nouveau théâtre wagnérien. L'on a beaucoup parlé, la semaine dernière, du projet de créer un théâtre wagnérien à Ostende sur le type des théâtres de Bayreuth et de Munich. Voici où en sont les choses : il y a deux ans, un des hommes les plus sympathique du monde anversois, grand remueur d'idées et exécuteur audacieux et heureux de vastes projets, songea à doter Ostende, privée de la fructueuse attraction de son cercle de jeux, d'un théâtre modèle susceptible d'attirer aux bords de la mer les artistes et les gens du monde pour qui le voyage en Bavière, par les chaleurs de l'été, est souvent une corvée subie au nom de l'art et de la mode. Puisque ces deux théâtres, bâtis l'un dans une peu délectable bourgade, l'autre dans une ville de charme relatif à l'époque de la canicule, encaissent le maximum à chaque représentation, pourquoi ne point organiser ces représentations dans la cité balnéaire à la mode. La proximité de la France, de l'Angleterre, de la Hollande, des pays rhénans, assurerait une importante clientèle cosmopolite de l'ouest de l'Europe à l'entreprise dont la viabilité pourrait être assurée par des exécutions artistiques. Le projet s'étendit bientôt et l'on en vint à parler d'un théâtre lyrique international, où les chefs-d’œuvre de toutes les écoles seraient représentés dans leur langue originale. Le promoteur fit part de son idée à une haute personnalité qui l'approuva. Puis, fort de cette sympathie puissante, il trouva immédiatement dans son entourage les premiers souscripteurs qui garantirent 700 000 francs environ. Les parts de patron seraient de 10 000 francs, donnant droit à l'abonnement impersonnel d'un fauteuil. La saison comporterait vingt-quatre soirées lyriques de fin juin à fin juillet. Il y aurait notamment la première année, huit représentations de Don Juan en italien, et quatre cycles de l'Anneau de Nibelung. M. E. Van Dyck aurait la direction artistique de l'entreprise. Celui-ci engagerait pour cette première saison des artistes chantant en italien et des chefs d'orchestre réputés. Le théâtre, très vaste, avec entrée monumentale, serait construit derrière la digue, non loin du Palace Hôtel. La salle, contenant dix-huit cents places, serait disposée en grand amphithéâtre, au prix de 25 francs la place. Au fond, il y aurait trois loges et, au-dessus, une galerie à prix populaires. Pour construire le théâtre, il faudrait 1 million 500 000 francs environ ; de plus, un fonds de roulement devrait être assuré. Tel est le projet qui a reçu un commencement d'exécution, puisqu'on a demandé aux architectes Van Dievoet, de Bruxelles, et Stordiau, d'Anvers, un croquis et des plans sommaires qui seront discutés ultérieurement, mais qui, en principe, ont été approuvés.
  36. D'après les archives des VAUPR, Henri Van Dievoet, architecte, directeur de l'Académie de Ninove, domicilié rue de l'Arbre Bénit, 131, à Ixelles, fut reçu comme apprenti le 11 juin 1898 (Parrainé par Fernand Cocq, futur bourgmestre d'Ixelles et l'astronome Paul Stroobant) ; il fut reçu compagnon le 25 février 1899 et maître le 5 mai 1900.

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