Henri Eloy Leroy

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Henri Eloy Leroy
Illustration.
Henri Eloy Leroy
Fonctions
Bourgmestre de Soignies

(6 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Soignies,Pays-Bas autrichiens
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Soignies, Drapeau de la Belgique Belgique
Diplômé de Université de Leyde
Profession Médecin
Résidence Soignies (Belgique)

Henri Eloy Joseph Leroy, né à Soignies, le et mort dans cette même ville, le , est un médecin, un patriote et le premier bourgmestre de Soignies, en Wallonie (Belgique), de 1830 à 1836.

Biographie[modifier | modifier le code]

Un
Faire-part de décès d'Henri Eloy Leroy

Né à Soignies, le , Henri Eloy Leroy y est décédé le .

Henri Leroy commence sa formation en médecine à Bruxelles en 1807, il la poursuit en 1810 à Paris mais ses parents, inquiets des troubles politiques, le rappellent à Soignies. Il est à cette époque chargé de service à l’hôpital militaire de Mons où il contracte la fièvre typhoïde. Après une longue convalescence, il termine ses études de médecine et obtient son diplôme de l'Université de Leyde en 1816. Il s'occupe des victimes de la bataille de Waterloo et n'a de cesse de leur venir en aide. Il s'installe ensuite en qualité de médecin des pauvres de Soignies et des entités environnantes. Sa notoriété auprès de la population est à la mesure de ses grandes qualités humaines. Il exercera jusqu'en 1837.

À la révolution, en 1830, il devient le premier bourgmestre belge de la localité, fonction qu'il occupe de 1830 à 1836. Henri Leroy n'avait pas hésité à lever une "armée" de volontaires à Soignies pour marcher sur Bruxelles et soutenir ainsi la révolution.

En 1832, il reçoit la médaille de première classe pour son comportement exemplaire durant l'épidémie de choléra.

De 1839 à 1841, il est le président de la commission médicale du Hainaut, il publie plusieurs articles (sur la péritonite aigüe, les maladies de la peau, les convulsions chez le nourrisson).

En 1844, Léopold Ier le fait Chevalier de l'ordre de Léopold pour ses nombreux services rendus à la Patrie.

Henri Leroy décède le . Une foule immense l'accompagne à sa dernière demeure. Le Docteur Cambier, alors président de la commission médicale du Hainaut, et M. Tallois de l'Académie royale de médecine de Belgique, lui rendirent un vibrant hommage.

Famille[modifier | modifier le code]

Un
La maison d'Henri Leroy - Rue Henri Leroy à Soignies (mdlgr)

Ses parents sont Philippe Vincent Leroy (1742-1829) et Marie Thérèse Pieman (née ca 1760), tous deux originaires de Soignies. Ils eurent dix enfants. Henri Eloy fut le deuxième. Il épouse Thérèse Catherine Joseph Marousé (1787-1878). Ils eurent neuf enfants. Henri Eloy Leroy est l'arrière-grand-père de Henri Bourdeaux (1884-1968), pharmacien à Soignies, dont l'officine (datant de la fin du XIXe siècles) est restée intacte jusqu'à nos jours.

Reconnaissances[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c "éloge funèbre prononcé par M. Tallois in "Bulletin de l'Académie royale de médecine de Belgique], série 2, T. VIII, Bruxelles, Manceaux, 1865.

Lien externe[modifier | modifier le code]

Henri Leroy a eu une grande descendance dont une branche qui vit actuellement aux États-Unis et qui consacre un site en anglais très bien documenté à son illustre aïeul.