Aller au contenu

Henri Callot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri Callot
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Eugène Henri CallotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Ernest Callot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Sport

Eugène Henri Callot, né le à La Rochelle, et mort le à Paris 14e, est un peintre et escrimeur français.

Membre d'une vieille famille rochellaise, Henri Callot est le fils d'Ernest Callot (de) (1840-1912)[1], directeur d'une compagnie d'assurance et membre fondateur du Comité international olympique[2]. Il est aussi l'arrière-petit-fils de Pierre Simon Callot, maire de La Rochelle entre 1830 et 1834, et petit-fils d'Eugène Dor, maire entre 1879 et 1883. Son frère aîné Maurice (1873-1910), lieutenant de vaisseau, commandant du sous-marin Pluviôse[3], disparait tragiquement en mer à son bord au large de Calais lors d'un exercice de plongée[4]. Son frère cadet Tony (1880-1925), ingénieur civil des mines est directeur de la Société Maritime Nationale. Il se marie en 1934 avec Joséphine Vincent.

En 1896, il se rend à Athènes à bord du paquebot Sénégal[5] dans le but de participer aux épreuves de fleuret des premiers Jeux olympiques de l'ère moderne. Il obtient la médaille d'argent, battu par son compatriote Eugène-Henri Gravelotte, après être sorti de son groupe invaincu face aux escrimeurs grecs.

Élève de Jules Lefebvre et de Robert-Fleury, il expose au Salon des artistes français dont il est sociétaire à partir de 1898 et y obtient une médaille d'or en 1920, année où il passe en hors-concours. En 1929, il expose les toiles La vague et Port Joinville, les voiles qui sont remarquées[6]. Ses tableaux représentent principalement des paysages de Bretagne, des ports, des rivières, des bateaux de pêche…[7]

Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre 1914-1918, il meurt en 1956 à Paris. Il résidait alors rue de Lévis dans le 17e arrondissement[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Archives de Charente-Maritime, acte no 437 dressé le 21/12/1875, vue 114/120
  2. Pionniers du sport français - Ernest Callot, sur cnosf.franceolympique.com
  3. « La catastrophe du "Pluviôse" - Le Commandant Maurice Callot », sur Le Courrier de la Rochelle,
  4. « La marine française en deuil - Devant Calais, le submersible "Pluviôse" est coulé bas par un paquebot », Le Petit Parisien,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  5. Gustave Larroumet, Vers Athènes et Jérusalem : Journal de voyage en Grèce et en Syrie, Librairie Hachette Paris, , 354 p. (lire en ligne), p. 156-157.
  6. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 203
  7. Eugène Soubeyre, « Les Beaux-Arts », La Nouvelle revue, no 104,‎ , p. 238-239.
  8. Archives en ligne de Paris 14e, année 1956, acte de décès no 5121, cote 14D 502, vue 16/27

Liens externes

[modifier | modifier le code]