Henri-Hamilton Barrême

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Henri-Hamilton Barrême
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Henri-Hamilton Barrême est un sculpteur français né aux Bermudes en 1795 et mort à Pornic le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Monument à Du Guesclin (1823), Saint-Brieuc.
Apparition de la Salette (1851), La Salette-Fallavaux, sanctuaire marial de La Salette.

Henri-Hamilton Barrême est né en 1795 aux Bermudes. Son père est originaire du département des Basses-Alpes et sa mère de Louisiane[1].

En 1808, il entre dans l'atelier de Jean Baptiste Joseph De Bay père en 1808 à Nantes et y étudie la sculpture jusqu'en 1815, en compagnie de Louis Grootaërs qui l'a beaucoup aidé[1].

En 1816, il s'installe à Ancenis où il séjourne 31 ans et occupe la fonction de professeur de dessin dans le collège de la ville pendant 20 ans[1].

En 1823, il réalise le Monument à Du Guesclin, inauguré le à Saint-Brieuc, après une commande de la ville en 1822 et l'approbation du projet par un comité duquel Quatremère de Quincy était membre[2],[3].

En 1847, Barrême quitte Ancenis pour s'établir à Angers, sur la prière de l'abbé Choyer qui lui proposait une association qui lui paraissait avantageuse ; Barrême espérait trouver ainsi des élèves à former[1]. Il trouve seulement un élève qui semble suivre son enseignement en la personne d'Henri Bouriché[1]. Barrême rompt l'association au bout de deux ans avec Choyer, préférant la solitude aux ateliers agités[1].

En 1851, Bouriché part pour Paris et la ville de Lyon fait appel aux sculpteurs de toute la France pour réaliser la Vierge couronnant Notre-Dame de Fourvière. Barrême fait un envoi et obtient la troisième place, derrière Jean-Marie Bonnassieux et Joseph-Hugues Fabisch, lequel remporte la commande[1]. Quoique n'ayant pas obtenu la commande de Notre-Dame de Fourvière, il obtient la commande d'une autre Vierge, celle de La Salette, dont il réalise le premier groupe à la chapelle de la Salette de Nantes[1]. Le groupe, intitulé L'Apparition de la Salette a été fréquemment réédité, notamment à Toulouse, Marseille, Nîmes, Toulon, Agde, Morlaix, Caen, Tournay (Belgique) et Saint-Leu (Île de la Réunion) Grand'Combe-des-Bois, et La Salette-Fallavaux, le site de pèlerinage[1],[4],[5].

Entre 1850 et 1860, il réalise environ 150 statues[1]. En 1861, fatigué par ces années de labeur, il fait appel à Henri Bouriché pour lui succéder à la tête de son atelier à Angers[1]. Ce dernier accepte et Barrême prend sa retraite[1].

Henri-Hamilton Barrême meurt le à Pornic[1],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l et m Émile Grimaud (1831-1901), « Notices et comptes-rendus », Revue de Bretagne et de Vendée,‎ , p. 237-243 (lire en ligne).
  2. Stanislas (1858-1944) Auteur du texte Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, 1914-1921 (lire en ligne).
  3. a et b « À nos Grands Hommes - La monumentalité en cartes postales : Monument : Monument à Duguesclin [2301] », sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr (consulté le ).
  4. « À nos Grands Hommes - La monumentalité en cartes postales : Monument : Vierge de la Salette [8686] », sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr (consulté le )
  5. « À nos Grands Hommes - La monumentalité en cartes postales: Monument : Notre-Dame de la Salette;Notre-Dame de la Salette [4095] », sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]