Hauteville-la-Guichard

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Hauteville-la-Guichard
Hauteville-la-Guichard
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Coutances
Intercommunalité Communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Maire
Mandat
Guy Fossard
2020-2026
Code postal 50570
Code commune 50232
Démographie
Population
municipale
465 hab. (2021 en diminution de 0,85 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 07′ 35″ nord, 1° 18′ 07″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 111 m
Superficie 11,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Lô
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Agon-Coutainville
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Hauteville-la-Guichard est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 465 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Hauteville-la-Guichard, se trouve dans le département de la Manche.

Depuis une cession de terrain en 1825 à la commune de Montcuit, la superficie de Hauteville-la-Guichard est réduite à 1 198 hectares 37 ares 8 centiares[1][réf. non conforme].

Le territoire regroupe de nombreux hameaux[2] : le Mont, le Château, la Maison Blanche.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 973 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cerisy-la-Salle à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hauteville-la-Guichard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,7 %), terres arables (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées [Guillelmus de] Altavilla fin XIe siècle, Altavilla vers 1210[17], Altavilla la Guischart en 1236[18] puis romanes Auteville la Guichart vers 1280, Autheville la Guischart en 1416, Haulteville-la-Guichard en 1700, Hautteville-la-Guychard en 1787, Hauteville-le-Guichard en 1789, Haulteville-la-Guischard en 1793 et Hautteville-la-Guichard[19].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », voire « village ». Le premier élément Haute- représente, d'après les formes anciennes, l'adjectif d'ancien français au féminin alte, halte « haute »[18], d'où le sens global de « domaine rural en hauteur, village en hauteur »[18]. Cela correspond à la réalité du terrain. En effet, si l’on se place à certains endroits de la commune, sur le Mont, par exemple, la vue embrasse une étendue considérable. En 1939, on pouvait ainsi y apercevoir treize clochers[19] des environs.

Le déterminant complémentaire la-Guichard n'apparaît que vers le XIIIe siècle selon les formes anciennes disponibles et se rapporterait à Robert « Guiscard »[20], l'un des enfants de Tancrède, qui naquit au lieu-dit la Cave en 1015[19]. Il est en effet, traditionnel de considérer Hauteville-la-Guichard comme le lieu d'origine de Robert Guiscard.

Cependant, il n'existe pas de preuves décisives car il y avait trois paroisses du nom de Hauteville dans le Cotentin, c'est-à-dire dans le diocèse de Coutances. En outre, selon le pouillé de 1280, le déterminant la-Guichard se rapporte plutôt à un certain Guichard de Montfort, alors patron de la paroisse ou à un prédécesseur homonyme[18]. Peut-être s'agit-il d'une famille d'origine bretonne (Montfort-sur-Meu, Ille-et-Vilaine, chef-lieu de canton), mais implantée dans la région (seigneurs du petit fief de Montfort à Heugueville-sur-Sienne dont le toponyme sera transplanté à Remilly-sur-Lozon par les Le Marquetel)[21]. On notera cependant que plusieurs autres personnages du Cotentin ont porté le surnom de Guischart (cart. Mbg, f° 149 ; cart. Hambye, f° 106), sans qu'on puisse déterminer s'il s'agit de parents dudit Robert Guiscard, mais aucun d'eux n'est localisé à Hauteville-la-Guichard[22]. Enfin, Guichard (anciennement Guischart) et non pas Guiscard (il s'agit d'un [ʃ] ch et non pas [k]), est un ancien nom de baptême d'origine germanique fréquent comme nom de famille (l'évêque Gohard de Nantes mort en 1224 est aussi nommé Guischart), alors que guiscard est un surnom dérivé en -ard de l'ancien français signifiant « ruse », d'où le sens de « roublard ».

En 1933, le conseil municipal de la commune demanda que la forme Guiscard soit substituée à celle actuelle de Guichard ce qui aurait donné Hautteville-la-Guiscard, sous-entendu : la patrie de Guiscard. Le Conseil d'État répondit que ce changement de nom n'était pas une nécessité et la commune s'inclina devant cette décision, sans comprendre qu'un sentiment de reconnaissance envers les fondateurs illustres de la commune doive céder à la raison administrative[19]. Ce qui à postériori, est justifié par l'histoire car Guichard n'a pas de rapport avec Guiscard, ni étymologiquement, ni historiquement (cf. ci-dessus).

Le gentilé est Hautevillais.

Beaucoup de hameaux portent le nom d'hôtel, « hôtel d'hôte », « habitation d'un hôte » ; au Moyen Âge, on désignait par « hôte » un paysan libre cultivant un tènement pour lequel il devait des rentes et des corvées : Hôtel-au-Noir, Hôtel-Godefroy, Hôtel-Caillard, Hôtel-André, Hôtel-ès-Bruns (en langue normande, « ès » signifie « aux »), Hôtel-Benoist, Hôtel-Batteur, Hôtel-Vincent, Hôtel-Dudouyt, Hôtel-Eude, anciennement Hôtel-Duquesnay, Hôtel-Cardonnel, l'Hôtel Durand, l'Hôtel Luce, l'Hôtel Girard, l'Hôtel Rauline, l'Hôtel André, l'Hôtel au Roux, l'Hôtel Girard, l'Hôtel Archer, l'Hôtel Quesnel, etc.

D'autres ont pris le suffixe -ière « lieu de, habitation de » : la Mottinière (de Mottin), la Formière, la Jaminière, les Guilberdières, la Cardonnière, la Hectière, la Verdurerie, la Pâquerie, l'Oiselière, Village de la Homérilière, la Marière, la Fauvisière, la Landrurie, Gouey, la Maillardière, la Louerie, la Dessoulière, la Vimondière, la Maugerie, le Bel, la Baffardière, la Heuzerie, D'autres ont pris le nom de la topographie ou du sol : le Mont, la Vallée, les Roches Breton, la Rivière, la Masure, la Lande Lapin, Château Vanloue, Moulin de Pipey, la Croûte, la Fosse, la Pannerie, le Bouillon, les Mesnils, la Bûcherie.

Histoire[modifier | modifier le code]

Selon la légende Hauteville aurait été fondée par un Viking norvégien du nom de Hialtt qui s'installa en ce lieu au Xe siècle, ayant reçu des terres au partage de la Normandie effectué par Rollon, et lui donna le nom de *Hialttvilla[19] (forme non attestée, d'ailleurs Albert Dauzat revient sur cette explication en ne citant que la forme Altavilla dans son ouvrage sur les noms de lieux[23]). Il existe bien un Héauville (Heltvilla vers 1081) dans la Manche, dont le premier élément pourrait s'expliquer par l'anthroponyme anglo-scandinave Helte, qui est précisément la variante du nom de personne norrois Hjalti / Hialti[24]. Par ailleurs, il est attesté comme prénom sous la forme latinisée Helti (génitif de Heltus) au XIIe siècle dans le cartulaire de Saint-Lô (elemosina Helti de Melpha)[25]. Non loin de Héauville se trouvent deux autres Hauteville (à Surtainville 15 km et à Tollevast 20 km) qui, à tout prendre, constitueraient de meilleurs candidats que Hauteville-la-Guichard.

Au XIe siècle, Hauteville dépend de la seigneurie de Marigny jusqu'à son démembrement de la baronnie de Say[19].

Dans la première moitié du XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur du Hommet[26].

En 1461, Jean de Mautauban, baron de Marigny, achète le fief principal[19]. Des écrits attestent que la famille de Rohan (en 1498, 1518 et 1538) est en possession de la baronnie[19].

En 1575, Charles II de Rohan, duc de Montbazon, comte de Mautauban, prince de Guemenée, vend la baronnie à Henri de Silly avant de la racheter en 1582[19].

Au XVIIe siècle, suivant les règles en vigueur, la baronnie de Marigny devient un marquisat (il fallait posséder trois baronnies et trois châtellenies), Alexandre de Rohan en devient le premier marquis[19].

En 1609, un procès-verbal de la sergenterie de la Halle au Gascoing, indique que Hauteville-la-Guichard est divisée en cinq fiefs[19] :

  • la grande seigneurie, appartenant au marquis de Marigny ;
  • Vanloue, possédée par les héritiers de François de Glatigny puis, en 1706, par Jean Lejolly de Villiers, écuyer du Bouillon ;
  • Louvel, appartenant au marquis de Dampierre, seigneur du Lorey à Cambernon ;
  • Bellouze, appartenant au sieur du Lorey ;
  • le Chastel, appartenant au sieur de Bellouze, relevant de la seigneurie de Marigny.

Le , le descendant de la famille de Rohan, Jules Hercule Meriadec de Rohan, vend le marquisat de Marigny à Marniere de Guer[27]. Le successeur de ce dernier, son neveu Hyacinthe Julien Anne de Marniere de Guer, en fut le dernier possesseur jusqu’à la Révolution française. Les biens des émigrés (nobles ayant fui la France) furent confisqués et vendus aux enchères, ainsi qu’une partie du mobilier de l’église, les cloches ayant été envoyées à la fonte pour en faire des canons. Après la Révolution, on trouve l’organisation territoriale que nous connaissons aujourd'hui[19].

Les sources font bien du diocèse de Coutances le berceau de la famille.

L'affaire criminelle Hamelin se déroule à Hauteville-la-Guichard et fut jugée par la cour d'assises de la Manche à Coutances, le [28].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[19],[29]
Période Identité Étiquette Qualité
1789 27 germinal an II () Gilles Nicolas Bucaille, sieur du Mesnil   Syndic de la commune
27 germinal an II () 12 prairial an VI () Nicolas Jouan    
12 prairial an VI () 28 messidor an XII () Jean Godefroy    
28 messidor an XII () 7 thermidor an XII () René Vivier    
14 pluviôse an XII () 26 prairial an XIII () Nicolas Jouan    
7 brumaire an XIII () Pierre Nicolas Duchemin    
Victor Lecardonnel    
Pierre Rihouey    
Jean-Louis Lerouxel    
mai 1893 mai 1912 Aimable Gardye    
mai 1912 mai 1935 Émile Duval    
mai 1935 mai 1954 Pierre Remilly    
mai 1954 mars 1959 Pierre Remilly
(fils du précédent)
   
mars 1959 mars 1983 Édouard Yon    
mars 1983 juin 1995 Yves Motus    
mars 2001 mars 2014 François Eude SE  
mars 2014[30] En cours Guy Fossard[31] SE Comptable

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[31].

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école est intégrée au regroupement pédagogique intercommunal (trois sites) avec les communes voisines du Lorey et de Camprond.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 465 habitants[Note 4], en diminution de 0,85 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Hauteville-la-Guichard a compté jusqu'à 1 603 habitants en 1800.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3251 6031 4751 3601 3031 3821 3911 3561 302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2111 1911 1261 0721 0501 028988977864
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
881839786643671653588587593
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
529463374374358372425432453
2017 2021 - - - - - - -
469465-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Hauteville est une commune rurale. Elle abrite une quinzaine de fermes en production laitière, viande de porc, viande de poulet, viande de bœuf, culture de blé et de maïs. On y trouve une épicerie-bar-tabac, un salon de coiffure, un garage en VL, PL et machines agricoles. Quelques artisans : plombier, maçon, électricien, paysagiste, photographe (aérien).

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption des XIIIe, XIVe – XXe siècles, avec sa tour couverte d'un toit en bâtière, gargouilles et épis de faîtage. Fondée au XIe siècle puis remaniée de nombreuses fois, elle abrite un autel de la Vierge et son retable (XIXe), une verrière et Chemin de croix commémoratif (XXe), les statues de sainte Barbe (XVIe), saint Célerin (XVIIIe) et saint Sébastien (XVIIe).
  • Communs et fondations du château d'Hauteville (XVIIIe siècle). Il était avant la Révolution la possession du marquis de Guerre[36].
  • Ferme-manoir du Bouillon (XVIe – XVIIe siècles).
  • Ferme de la Rivière du XVIIe siècle et pigeonnier, avec salle voûtée et fontaine souterraine.
  • Ferme de la Maillardière (XVIe – XVIIe siècles).
  • Manoir de l'Hôtel au Noir du XVIIe siècle.
  • Pigeonnier du Martel au Bourg.
  • Musée Tancrède de Hauteville, dans l'ancien presbytère (XIXe siècle), et son jardin médiéval, qui narre l'histoire des Hauteville. Il abrite notamment une statue en marbre blanc de Robert Guiscard (1934) par Maxime Real del Sarte.
  • Moulin à eau restauré.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 105-106.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 242.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Source 1939
  2. « Hauteville-la-Guichard » sur Géoportail..
  3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  7. « Orthodromie entre Hauteville-la-Guichard et Cerisy-la-Salle », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cerisy La Salle » (commune de Cerisy-la-Salle) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Cerisy La Salle » (commune de Cerisy-la-Salle) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, Picard, , 254 p. (ISBN 2-7084-0299-4), p. 133.
  18. a b c et d François de Beaurepaire, op. cit.
  19. a b c d e f g h i j k l et m Louise Flattet et Albert Dauzat, Hauteville-La-Guichard, le pays des Tancrède – Des origines à 1938, Éditions Eurocibles Collection « Inédits et Introuvables ».
  20. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 143.
  21. Léonor de Mons, « « Les grands lignages seigneuriaux dans le bailliage de Cotentin au Moyen Âge » in La vie et l'administration d'une grande seigneurie au Moyen Âge et à l’Époque moderne », Revue de la Manche, tome 55, fascicules 221-222,‎ 3e et 4e trimestre 2013, p. 26.
  22. Yves Nédélec, " Quand le déterminatif la Guichard est-il apparu dans le toponyme Hautteville-la-Guichard ?", 1974, 3 p.
  23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 346a.
  24. Site de Nordic Names : nom de personne Helte (lire en anglais).
  25. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 135.
  26. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 188.
  27. Archives nationales, minutier central fonds LXVI, liasse 533
  28. Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, de Borée, avril 2012.
  29. La liste est établie depuis la Révolution française, mais durant les époques troubles (Conventions, Premier Empire…), les royalistes ont été représentés par Léonord Robert d'Anjou, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur, nommé par le préfet.
  30. « Guy Fossard élu maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  31. a et b Réélection 2020 : « Municipales à Hauteville-la-Guichard. À défaut de candidat, Guy Fossard est réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Delattre, 2002, p. 105.
  37. « Ent. Le Lorey-Hauteville-Feugères », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).