Hans von Bülow (chef d'orchestre)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Hans Guido von Bülow)
Hans von Bülow
Description de l'image Hans von buelow.jpg.

Naissance
Dresde (Drapeau du Royaume de Saxe Royaume de Saxe)
Décès (à 64 ans)
Le Caire ( Égypte)
Activité principale chef d'orchestre, pianiste
Activités annexes Compositeur, professeur de piano
Lieux d'activité Berlin, Munich, Hanovre, Hambourg, Meiningen (1880–1885)
Années d'activité 18481893
Collaborations Conservatoire Stern (département piano, 1855–1864), Richard Wagner et l'Opéra d'État de Bavière (1864–1869),
Orchestre philharmonique de Berlin (1887–1893)
Maîtres Friedrich Wieck (1839), Franz Liszt (1851–1853)
Conjoint Cosima Liszt (1857–1869), Marie Schanzer (1882)

Hans von Bülow (né le à Dresde et mort le au Caire) est un pianiste, chef d'orchestre, compositeur et musicographe allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève de Friedrich Wieck — le père de Clara Schumann —, puis de Franz Liszt, Hans von Bülow épouse en 1857 la fille de ce dernier, Cosima, dont il aura deux enfants, Daniela et Blandine. Il crée publiquement, le , la Sonate pour piano en si mineur de Liszt à l'occasion du baptême d'un grand piano à queue Bechstein à Berlin[1].

Sa rencontre avec Wagner dont il devient le disciple fidèle lui vaut d'être nommé chef de l'orchestre du théâtre de Zurich[2]. Nommé ensuite au Bayerische Staatsoper, à Munich, il y crée Tristan et Isolde en 1865 et Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg en 1868[3].

Quand en 1867 Cosima le quitte pour Wagner, avec qui elle entretient une relation depuis 1864, il ressent durement la trahison de sa femme et de son meilleur ami. Il part pour une tournée mondiale où il alterne concerts de piano et direction d'orchestres. Il ne rompt cependant pas avec l'œuvre de Wagner, qu'il peut diriger sans partition, de mémoire.

Il revient en Allemagne en 1877 ; en 1880, il est nommé directeur musical de la cour du duc de Saxe-Meiningen ; il fait de la Meininger Hofkapelle un orchestre modèle qu'il dirige de 1880 à 1885 et qui marquera la tradition allemande dans le sens d'une rigueur accrue. Il se tourne désormais vers la musique de Johannes Brahms et de Joseph Joachim Raff. Menant simultanément son enseignement dans différents conservatoires, il compte pour élève Karl Heinrich Barth qui sera à son tour le maître de Wilhelm Kempff et d'Arthur Rubinstein. Il devient aussi, de 1887 à 1893, le premier chef d'orchestre de l'Orchestre philharmonique de Berlin.

Il meurt lors d'une tournée au Caire en 1894, ses funérailles se déroulent à Hambourg.

Compositions[modifier | modifier le code]

  • 6 Lieder, Op. 1
  • Rigoletto-Arabesken, Op. 2
  • Mazurka-Impromptu. Op. 4
  • 5 Lieder, Op. 5
  • Invitation à la Polka, Op. 6
  • Rêverie fantastique, Op. 7
  • Cycle de chansons Die Entsagende, Op. 8
  • Ouverture et marche d'après la pièce Jules César de Shakespeare, Op. 10
  • Ballade, Op. 11
  • Chant polonais (d'après F. H. Truhn), Op. 12
  • Mazurka-Fantasie, Op. 13
  • Elfenjagd. Impromptu, Op. 14
  • Des Sängers Fluch, ballade pour orchestre, Op. 16
  • Rimembranze dell'opera Un ballo in maschera, Op. 17
  • Trois Valses caractéristiques, Op. 18
  • Tarantella, Op. 19
  • Nirvana: symphonisches Stimmungsbild, Op. 20
  • Il Carnevale di Milano, piano, Op. 21
  • Vier Charakterstücke, orchestre, Op. 23
  • Two Romances, Op. 26
  • Lacerta. Impromptu, Op. 27
  • Königsmarsch, Op 28
  • 5 Gesänge pour chœur mixte, Op. 29
  • 3 Lieder von August Freiherrn von Loen, Op. 30

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir fiche BNF
  2. Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010721-5), p. 156
  3. Dictionnaire de la musique : sous la direction de Marc Vignal, Paris, Larousse, , 1516 p. (ISBN 978-2-03-586059-0), p. 186

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :