Habère-Lullin

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Habère-Lullin
Habère-Lullin
Habère-Lullin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Thonon-les-Bains
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée Verte
Maire
Mandat
Laurent Desbiolles
2020-2026
Code postal 74420
Code commune 74139
Démographie
Gentilé Habérands
Population
municipale
1 062 hab. (2021 en augmentation de 10,97 % par rapport à 2015)
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 04″ nord, 6° 27′ 11″ est
Altitude Min. 790 m
Max. 1 597 m
Superficie 8,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sciez
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Habère-Lullin
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Habère-Lullin
Liens
Site web habere-lullin.fr

Habère-Lullin est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte montrant Habère-Lullin et les communes voisines.
Habère-Lullin et les communes voisines.

Localisation[modifier | modifier le code]

Habère-Lullin se situe dans la vallée Verte.

Communes voisines[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes de Habère-Lullin sont Habère-Poche, Bellevaux, Mégevette, Villard, Burdignin, Fessy et Cervens.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Menoge.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Habère-Lullin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), prairies (21,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,2 %), zones urbanisées (10 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Anciennement Cura de Aberes (v. 1344), puis Haberes, plus récemment Les Habères[7].

D'après les auteurs de Histoire des communes savoyardes, Le Chablais, le territoire de la commune s'étendait autrefois jusqu'à la crête située entre le col de Cou à celui des Moises, comprenant ainsi Habère-Poche[8]. L'ensemble portait le nom des Habères que l'on retrouve dans la plupart des documents antérieurs à la scission[8].

Gilbert Künzi, dans son ouvrage Lieux-dits entre Dranse et Arve (1997), relève cependant l'existence de deux autres origines du nom[9]. Il cite Albert Dauzat et son Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France (p. 340), qui indique que Habère est une mauvaise graphie par prosthétique du mot Abère signifiant « abreuvoir, fontaine », qui correspondrait à la forme topographique du site[9],[7].

Jean-Marie Jeudy, dans son ouvrage Les mots pour dire la Savoie (2006), voit éventuellement un rapprochement entre le mot arbé (« chalet ») avec le terme habert que l'on trouve en Dauphiné, et dont il fait éventuellement un rapprochement avec celui d'Habère. Pour les moines de l'abbaye d'Aulps, les habères situées sur leurs terres étaient leurs granges. Un mot qui serait ainsi issu de celui d'albergement. Il y aurait ainsi confusion entre le chalet et la grange[10].

Le nom actuel provient de l'association Habère et de Lullin. Ce dernier provient du nom de la famille qui possédait le château situé sur la paroisse[8],[9].

Le toponyme Habères n'ayant pas d'origine latine certifiée, il est probablement celte. Si c'est le cas, la terminaison de la forme ancienne Aberes indique que c'est un ethnonyme. Dans la langue gauloise, le mot Aberes serait une composition de deux racines répandues et liées à l'eau. Ab[11] "rivière" et beru[12] "source, bouillonnement". En langue gauloise Aberes signifie littéralement "ceux des sources bouillonnantes".

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Âbêre d’Avô (graphie de Conflans) ou Âbèro d’Avâl (ORB)[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château d'Habère-Lullin semble exister dès le XIIe siècle où il est alors la propriété de la famille Lullin. En 1696, François-Emmanuel de Faucher, héritier du dernier Genève-Lullin vend à Joseph Gerbaix de Sonnaz la seigneurie et le château. Celui-ci va ensuite à la petite-fille de Janus Gerbaix de Sonnaz qui l'apporte par son mariage au baron Livet[14].

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 651 signatures[Note 3], dont une douzaine pour le village[17]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[18].

Dans la nuit du 25 au , le château est le lieu d'une terrible tragédie. En effet, ce soir-là, alors que des jeunes gens y fêtent Noël, les Allemands, conduits par un collaborateur, font irruption et s'attaquent à ces jeunes qu'ils soupçonnent d'être des résistants[19]. Vingt-cinq sont exécutés, d'autres arrêtés dont huit déportés (dont la plupart ne reviendra pas des camps). Le château est incendié[20].

À une centaine de mètres de là, quarante policiers ou militaires allemands sont fusillés par les FFI le [21],[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Situation administrative[modifier | modifier le code]

La commune de Habère-Lullin appartient au canton de Sciez, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 25 communes[23]. Avant ce redécoupage, elle appartenait au canton de Boëge, depuis 1860[24].

Elle forme avec sept autres communes — Boëge, Bogève, Burdignin, Habère-Poche, Saint-André-de-Boëge, Saxel et Villard — depuis la communauté de communes de la Vallée Verte[25]. Elle fait suite SIVOM de la Vallée Verte créé en 1966[26].

Habère-Lullin relève de l'arrondissement de Thonon-les-Bains, depuis 1939[24] et de la troisième circonscription de la Haute-Savoie, dont le député est Martial Saddier (LR) depuis les élections de 2017.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

À l'issue de l'élection présidentielle de 2017, le candidat de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est arrivé en tête du premier tour dans la commune avec 25,61% des suffrages exprimés (148 voix); son troisième meilleur résultat dans le département. Il devançait de 12 voix Emmanuel Macron (23,53%) et Marine Le Pen de 33 voix (19,90%).

Le second tour s'est quant à lui soldé par la victoire par la victoire d'Emmanuel Macron (348 voix, soit 69,74% des suffrages exprimés, contre 151 voix et 30,26% des suffrages exprimés pour Marine Le Pen)[27].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 juin 2020 Marielle Duret UMP  
juin 2020 En cours
(au avril 2021)
Laurent Desbiolles    

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Habérand(e)s[28].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 1 062 habitants[Note 4], en augmentation de 10,97 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 025490500495703643533582560
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
601571502513538534528516453
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
408384386398347375349374370
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
3955146347768159211 0371 062-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

En 2015, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 684 lits touristiques répartis dans 133 établissements[Note 5]. Les hébergements se répartissent comme suit : 6 meublés et un hôtel[33].

La commune partage avec Habère-Poche une petite station de sports d'hiver Les Habères dont le domaine de ski alpin est situé à Hirmentaz et l'espace nordique au col des Moises.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Fresque à l'intérieur de l'église.
Fresque de l'église Logo monument historique Classé MH.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

La branche des Habères de la famille Gerbaix de Sonnaz dont :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 253-282, « Le canton de Boëge (présentation) », pp. 270-274, « Habère-Lullin ».
  • Pascal Roman, Vallée verte : Boëge, Bogève, Burdignin, Habère-Lullin, Habère-Poche, St-André-de-Boëge, Saxel, Villard, Thonon-les-Bains, édition de l’Astronome, Les cahiers du colporteur, , 63 p. (ISBN 978-2-916147-83-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenu par l’Angleterre[15],[16].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[33].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Genève - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. a et b « Article « Habère-Lullin, Habère-Poche » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
  8. a b et c Histoire des communes savoyardes 1980, p. 270.
  9. a b et c Gilbert Künzi, Lieux-dits entre Dranse et Arve : Chablais savoyard et Faucigny, Éditions Cabédita, , 201 p. (ISBN 978-2-88295-203-5), p. 94, Article « Habère ».
  10. Jean-Marie Jeudy, Les mots pour dire la Savoie : et demain, j'aurai autre chose à vous raconter, La Fontaine de Siloé, , 540 p., p. 117, Article « Chalet et l'arbé ».
  11. Xavier Delamarre, Dictionnaire des thèmes nominaux du gaulois Volume 1 Ab : /Ixs(o)- : Index des thèmes de l'onomatique celtique ancienne établis d'aprèes les noms de personnes, de dieux, de peuples, de lieu et de rivières ; approche morphologique et sémantique : Xavier Delamarre, Paris, les Cent chemins, , 398 p. (ISBN 978-1-7980-5040-8 et 1-7980-5040-4, OCLC 1127387694, lire en ligne), p 19.
  12. Xavier Delamarre, Dictionnaire des thèmes nominaux du gaulois Volume 1 Ab : /Ixs(o)- : Index des thèmes de l'onomatique celtique ancienne établis d'aprèes les noms de personnes, de dieux, de peuples, de lieu et de rivières ; approche morphologique et sémantique : Xavier Delamarre, Paris, les Cent chemins, , 398 p. (ISBN 978-1-7980-5040-8 et 1-7980-5040-4, OCLC 1127387694, lire en ligne), p 122.
  13. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 17
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  14. a et b Histoire des communes savoyardes 1980, p. 273-274.
  15. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
  16. Paul Guichonnet, Histoire de l'annexion de la Savoie à la France, Le Messager : Horvath, , p. 163.
  17. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 p. (lire en ligne), p. 64.
  18. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (lire en ligne), p. 18.
  19. Histoire des communes savoyardes 1980, p. 274.
  20. B. B., « Ce matin, commémoration de la tragédie de Noël 1943 survenue au château », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  21. Crimes de guerre à Habère-Lullin sur le site de l'éditeur]
  22. Brouillage mémoriel sur la Haute-Savoie, Charles Heimberg, critique du livre sur Mediapart, 22 janvier 2014
  23. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
  24. a et b « Boëge », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  25. « Un peu d'histoire », sur le site de la Communauté de communes de la Vallée Verte (consulté le ).
  26. « Le SIVOM », sur le site de la Communauté de communes de la Vallée Verte (consulté le ).
  27. « Résultats élections présidentielle 2017 : Habère-Lullin | Le Télégramme », sur elections.letelegramme.fr (consulté le )
  28. « Habère-Lullin », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc.
  34. Histoire des communes savoyardes 1980, p. 272-273.
  35. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération