HMS E12

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

HMS E12
illustration de HMS E12
Le HMS E20, un autre sous-marin de classe E

Type Sous-marin
Classe classe E
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Chatham Dockyard Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu le
Équipage
Équipage 30 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 55,16 m
Maître-bau 4.59 m
Tirant d'eau 4,61 m
Déplacement 667 tonnes en surface, 807 t en plongée
Propulsion 2 moteurs diesel Vickers 8 cylindres
2 moteurs électriques sur batteries
Puissance 2 x 800 ch (600 kW) aux Diesel et 2 x 420 ch (313 kW) aux électriques
Vitesse 15,25 nœuds (28,24 km/h) en surface)
10,25 nœuds (18,98 km/h) en plongée
Profondeur 61
Caractéristiques militaires
Armement 5 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) (2 à la proue, 2 au milieu du navire, 1 à la poupe)
1 canon de pont de 4 pouces
Rayon d'action 3000 nautiques (5 600 km) à 10 nœuds en surface
65 nautiques (120 km) à 5 nœuds en plongée
Carrière
Coût 101 900 £

Le HMS E12[Note 1] était un sous-marin britannique de classe E de la Royal Navy, construit par Chatham Dockyard. Sa quille fut posée le et il fut mis en service le . Le coût de sa construction s’éleva à 101 900 livres sterling.

Pendant la Première Guerre mondiale, des filets anti-sous-marins posés dans les Dardanelles se sont emmêlés dans ses ailerons avant, l’obligeant à descendre à une profondeur de 245 pieds. À l’époque, c’était la plus grande profondeur jamais atteinte par un sous-marin britannique. Le E12 a réussi à remonter à la surface, pour se retrouver sous le feu des batteries côtières, mais il a évité d’autres dommages. Il a survécu à la guerre et est vendu à la ferraille à Malte le 7 mars 1921[1].

Conception[modifier | modifier le code]

Comme tous les sous-marins de la classe E postérieurs au E8, le E12 avait un déplacement de 662 tonnes en surface et de 807 tonnes en immersion. Il avait une longueur totale de 55 m[2] et un maître-bau de 6,92 m. Il était propulsé par deux moteurs Diesel Vickers huit cylindres à deux temps de 800 chevaux (600 kW) et moteurs électriques deux moteurs électriques de 420 chevaux (310 kW)[3],[4].

Le sous-marin avait une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h) en surface et de 10 nœuds (19 km/h) en immersion. Les sous-marins britanniques de la classe E avaient une capacité en carburant de 50 tonnes de gazole, et une autonomie de 2 829 milles marins (5 238 km) lorsqu’ils faisaient route à 10 nœuds (19 km/h)[2]. Ils pouvaient naviguer sous l’eau pendant cinq heures en se déplaçant à 5 nœuds (9,3 km/h).

Le E12 était armé d’un unique canon de pont QF de 4 pouces, monté à l’avant du kiosque, et de cinq tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) : deux à l’avant, un de chaque côté à mi-longueur du navire et un à l’arrière. Au total, 10 torpilles étaient emportées à bord[3].

Les sous-marins de la classe E avaient la télégraphie sans fil d’une puissance nominale de 1 kilowatt. Sur certains sous-marins, ces systèmes ont par la suite été mis à niveau à 3 kilowatts en retirant un tube lance-torpilles du milieu du navire. Leur profondeur maximale de plongée théorique était de 100 pieds (30 mètres). Cependant, en service, certaines unités ont atteint des profondeurs supérieures à 200 pieds (61 mètres). Certains sous-marins contenaient des oscillateurs Fessenden[2].

Leur équipage était composé de trois officiers et 28 hommes[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Robert Hutchinson, Jane's Submarines: War Beneath the Waves from 1776 to the Present Day, London, HarperCollins, (ISBN 978-0-00-710558-8, OCLC 53783010, lire en ligne Inscription nécessaire)
  2. a b c et d (en) Innes McCartney et Tony Bryan, British Submarines of World War I, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-4728-0035-0, lire en ligne), p. 11–12
  3. a et b (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7), p. 150
  4. (en) « E Class », Chatham Submarines (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7).

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]