HMS Comus (1914)

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HMS Comus
illustration de HMS Comus (1914)
Le HMS Comus au chantier naval de Wallsend

Type Croiseur léger
Classe C
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur Swan Hunter, Wallsend Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu le pour la démolition[1]
Équipage
Équipage 301 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 136 m
Maître-bau 12,6 m
Tirant d'eau 4,9 m
Déplacement 4 287 t
Propulsion 2 turbines à vapeur Brown-Curtis
8 chaudières Yarrow Shipbuilders
2 hélices
Puissance 40 000 ch (30 000 kW)
Vitesse 28,5 nœuds (53 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons de 6 pouces (152 mm)
8 canons de 4 pouces (102 mm)
2 canons de 3 pouces
1 canon antiaérien QF Hotchkiss de 57 mm
2 tubes lance-torpilles de 533 mm

Le HMS Comus[Note 1] est un croiseur léger de classe C de la Royal Navy qui a servi pendant la Première Guerre mondiale. Il faisait partie du groupe Caroline de la classe C.

Construction[modifier | modifier le code]

Les croiseurs de classe C étaient destinés à escorter la flotte et à la défendre contre les destroyers ennemis qui tentaient de se rapprocher à portée de torpille[2]. Commandés en juillet-août 1913[3] dans le cadre du Programme naval de 1913-1914[4], les navires du groupe Caroline étaient une version agrandie et améliorée des croiseurs de classe Arethusa précédents. Ces navires avaient une longueur de 136 m, avec un maître-bau de 12,6 m et un tirant d'eau moyen de 4,9 m. Leur déplacement était de 4 287 tonnes à charge normale et 4 809 tonnes à pleine charge[5]. Le HMS Comus était propulsé par quatre turbines à vapeur Brown-Curtis à propulsion directe, chacune entraînant un arbre d'hélice, qui produisaient un total de 40 000 ch (30 000 kW)[6]. Les turbines utilisaient de la vapeur produite par huit chaudières Yarrow Shipbuilders, ce qui lui donnait une vitesse de 28,5 nœuds (52,8 km/h). Il transportait 931 tonnes de mazout. Le navire avait un équipage de 301 officiers et autres grades[5].

L’armement principal du HMS Comus se composait de deux canons Mk XII de 6 pouces (152 mm) qui étaient montés sur l’axe à l’arrière, avec un canon surplombant le canon arrière. Son armement secondaire se composait de huit canons Mk IV QF de 4 pouces (102 mm), quatre de chaque côté, une paire en avant du pont, une autre paire sur le gaillard d'avant et les deux autres paires un pont plus bas au milieu du navire[5]. Pour la lutte antiaérienne, il était équipé d’un canon QF de 6 livres 2,2 pouces (57 mm)[3]. Le navire avait également deux affûts jumeaux, au-dessus de l’eau, pour des tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm), un sur chaque flanc. Les navires du groupe Caroline étaient protégés par une ceinture blindée au milieu du navire dont l’épaisseur allait de 1 à 3 pouces (25 à 76 mm) et un pont blindé de 1 pouce (25 mm). Les murs de leur passerelle étaient de 6 pouces d’épaisseur[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le HMS Comus a été construit par Swan Hunter à Wallsend. Sa quille a été posée le et il a été lancé le [5].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Mis en service dans la Royal Navy le , le HMS Comus est affecté à la 4e Escadre de croiseurs légers de la Grand Fleet. Avec le destroyer HMS Munster, il coule le raider marchand Greif de la Kaiserliche Marine (marine impériale allemande) en mer du Nord le . Il combat à la bataille du Jutland du 31 mai au [5] sous le commandement du captain Alan Geoffrey Hotham. Au cours de la bataille, le 31 mai vers 20 h 40, le HMS Comus envoya au grand commandant de la flotte, l’amiral John Jellicoe, des informations sur l’emplacement de la flotte allemande. Ces informations, couplées à des informations supplémentaires venues des HMS Falmouth, Southampton et Lion, donnèrent à Jellicoe les informations dont il avait besoin pour décider des mouvements nocturnes de sa flotte dans la nuit du 31 mai au [7].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Après la fin de la Première Guerre mondiale, le HMS Comus a servi dans la 1ère Escadre de croiseurs légers de mars à avril 1919, puis il a subi un réaménagement à Rosyth, en Écosse. Il est de nouveau mis hors service en pour une autre mission à la 4e Escadre de croiseurs légers et sert à la station des Indes orientales jusqu’en , servant temporairement de navire amiral de la station en 1921. Alors qu’il était encore affecté à la station des Indes orientales en , il commença un réaménagement à Portsmouth qui dura jusqu’en . Il est ensuite rattaché à la 3e Escadre de croiseurs légers de la Mediterranean Fleet (flotte de Méditerranée) jusqu’en décembre 1924, date à laquelle il entre dans la réserve de Nore[5].

Le HMS Comus quitte la réserve en septembre 1925 pour être remis en service dans la 2e Escadre de croiseurs légers de la Atlantic Fleet. Après une remise en état, il est remis en service pour le même service en . Le nouveau croiseur lourd HMS Norfolk le relève en , et il entre en réserve à Devonport, devenant le navire amiral de l’officier supérieur de la Marine en et restant navire amiral jusqu’à sa mise hors service en , quand il est placé sous le contrôle du chantier naval[5].

Élimination[modifier | modifier le code]

Le HMS Comus a été vendu le à Thos W Ward de Barrow-in-Furness pour la démolition.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. Dittmar; Colledge. British Warships 1914-1918, p. 47.
  2. Friedman, pp. 38, 42
  3. a et b Raven & Roberts, p. 402
  4. Friedman, p. 42
  5. a b c d e f g et h (en) Robert Gardiner, Conway's All the World's Fighting Ships, 1906-1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-907-3, lire en ligne), p. 56.
  6. Raven & Roberts, p. 403
  7. (en) John Ernest Harper, The Jutland Scandal : The Truth about the First World War's Greatest Sea Battle, New York, Skyhorse Publishing, (ISBN 978-1-5107-0871-6), p. 47.

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]