Hôtel Ponsardin

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Hôtel Ponsardin
la façade classée rue Eugène-Desteuque.
Présentation
Type
Destination actuelle
Propriétaire
Groupe CHATELET
Patrimonialité
Site web
Localisation
Département
Commune
Adresse
Coordonnées
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L'hôtel Ponsardin, hôtel particulier de Nicolas Ponsardin construit en 1780, actuellement propriété du groupe bordelais Chatelet[1], l'annexe contemporaine à quant à elle était acquise par le promoteur Nexity, est situé 30 rue Cérès à Reims.

Historique[modifier | modifier le code]

La construction a été lancée par le baron Nicolas Ponsardin, riche négociant et maire de Reims, pour son habitation près de la prestigieuse Place Royale.
Napoléon Bonaparte, premier consul, et sa femme Joséphine y descendirent le 22 thermidor an XI, lors d'une visite du couple consulaire à Reims. À la suite du divorce politique de Napoléon Ier, sa future femme, Marie-Louise d'Autriche, devait passer par Reims et la maison du baron Ponsardin fut encore désignée pour accueillir la nouvelle impératrice. Celle-ci ne fit finalement qu'une rapide halte à Reims, à la stupéfaction des notables qui lui avaient organisé une magnifique réception. En 1825, la maison de M. Ponsardin reçut la famille du duc d'Orléans, premier Prince du sang et futur Louis-Philippe Ier, venue assister au sacre de Charles X[2].
L'hôtel passe successivement à sa fille, la célèbre Veuve Clicquot-Ponsardin, puis à la petite-fille de celle-ci, la comtesse Marie-Clémentine de Mortemart née comtesse de Chevigné, puis à la fille de cette dernière, la duchesse d'Uzès, avant de devenir la propriété de la Chambre de commerce en 1880.
L'hôtel était en partie utilisé par les PTT qui le modifièrent profondément pour leur usage technique et commercial.
En 1933 avec l'intervention du marquis de Mun le bâtiment retrouve la pureté de ses lignes, de sa cour d'honneur et de son jardin.

Architecture[modifier | modifier le code]

La façade sur le jardin et la toiture au-dessus fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [3]. La façade est en pierres de Courville et le toit en ardoises avec des fenêtres en ovale cintré.

Il y a aussi la rampe en fer forgé qui est classé comme mobilier[4] et deux ensembles de cheminées dans les deux salons du rez-de-chaussée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. journal l'Union du 21 juin 2022, pIV, supplément économique.
  2. Reims : essais historiques, page 182, Prosper Tarbé, Reims, 1844
  3. Notice no PA00078793, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Notice no PM51000835, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  5. « console », notice no PM51000834, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]