Günther Rüdel

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Günther Rüdel
Naissance
Metz, Alsace-Lorraine
Décès (à 66 ans)
Munich, Allemagne
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Allégeance Empire allemand (jusqu'en 1918),
République de Weimar (jusqu'en 1933),
Troisième Reich
Grade Generaloberst
Années de service 1902 – 1945
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Günther Rüdel ( à Metz - à Munich) est un général d'armée allemand de la Luftwaffe, actif durant la Seconde Guerre mondiale. En , le Generaloberst Rüdel a été nommé juge honoraire au Volksgerichtshof, le tribunal populaire du régime nazi.

Biographie[modifier | modifier le code]

Günther Rüdel naît le , à Metz[1], une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[2]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[3], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Comme ses compatriotes Wilhelm Baur et Joachim Degener, le jeune Rüdel se tourne naturellement vers le métier des armes. Il s’engage donc en 1902 dans l’armée bavaroise.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Günther Rüdel sert, comme Oberleutnant, lieutenant, dans le 3e régiment d'artillerie royal bavarois (de), pendant toute la durée de la guerre. Il n’est pas envoyé sur le front pendant la guerre, mais sert dans les services d'état-major, au ministère de la guerre. Il reçoit la Ritterkreuz des königslichen Hausordens von Höhenzollern mit Schwerten[1].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Après guerre, Rüdel fait carrière dans les services d'état-major, où il est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, en [1], puis Oberst, colonel, en [1]. Quand le Troisième Reich intensifie le réarmement de ses troupes en , Günther Rüdel intègre la Luftwaffe, avec le grade de Generalmajor, général de brigade[1]. Responsable de la défense aérienne, il est nommé Inspekteur d. Flakartillerie und des Luftschutz[1]. Dès le , Günther Rüdel est promu Generalleutnant, général de division[1]. Le , Rüdel est nommé inspecteur de la Flakartillerie et de la défense aérienne, avec le grade de General der Flakartillerie, général de corps d'armée[4].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lorsque la guerre éclate, Günther Rüdel sert toujours au Haut-commandement de la Luftwaffe, comme Chef der Luftwehr et Inspekteur des Luftschutz[1]. Le général est placé dans la Führerreserve en [1]. Le [1], Günther Rüdel est promu Generaloberst, général d'armée aérienne, le grade le plus élevé de l'armée de l'air allemande après celui de Generalfeldmarschall[4]. Le , il reçoit en outre la Ritterkreuz des Kriegsverdienstkreuzes mit Schwertern pour sa carrière militaire[4]. Le , Rüdel se retire du service actif. En , Günther Rüdel est nommé juge honoraire au Volksgerichtshof[4].

Günther Rüdel décèdera le à Munich[1].

Grades[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Croix de fer (1914), Ire et IIe classes[5].
  • Ritterkreuz des Königlichen Hausordens von Hohenzollern, mit Schwertern[5].
  • Bayerischer Militärverdienstorden, mit Schwertern[5].
  • Hanseatenkreuz Hamburg[5].
  • Wilhelm-Ernst-Kriegskreuz[5]
  • Orden der Eisernen Krone mit der Kriegsdekoration[5].
  • Österreichisches Militärverdienstkreuz mit der Kriegsdekoration[5].
  • Croix d'honneur pour combattant
  • Médaille de service de longue durée de la Wehrmacht, IVe à Ire classes.
  • Kriegsverdienstkreuz (1939), mit Schwertern, IIe et Ire classes.
  • Ritterkreuz des Kriegsverdienstkreuzes, mit Schwertern
  • Flak-Kampfabzeichen

Liens externes[modifier | modifier le code]

Biographie sur lexikon-der-wehrmacht.de

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Henry L. deZeng IV, Douglas G. Stanke: Luftwaffe Officer Career Summaries - Luftwaffe Officers 1935 - 1945, t.4, Section L-R, avril 2012 (p. 361) (en ligne)
  2. L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  3. François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, in François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
  4. a b c et d États de service sur lexikon-der-wehrmacht.de
  5. a b c d e f et g Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Mittler & Sohn Verlag, Berlin (p. 116).