Guy Pascaud

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Guy Pascaud (-), enseignant, résistant, déporté, a été après la guerre industriel et sénateur-maire de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente).

Résistance[modifier | modifier le code]

Chez un fermier de son père, Guy Pascaud rencontre un groupe de jeunes réfractaires au STO, qui, à un moment d'activité intense de la milice, risquent à tout moment d'être dénoncés. Il est alors à l'origine du maquis de Bir Hacheim : avec André Chabanne, dit « Blanqui », et Hélène Nebout, dite « chef Luc », il installe un premier groupe dans un « gourbi » à Fougères, dans le secteur de Chasseneuil[1].

À partir d'octobre 1943 et de l'affiliation à l'Armée secrète (no 18), le maquis reçoit des armes et une aide financière et il passe de 100 à 500 hommes pour, à la libération de la Charente, avec ses différentes sections, regrouper 1 800 combattants.

Pascaud, dit « You », est ensuite affecté à l'organisation du maquis de Négret, près de Saint-Claud.

En mars 1944, il est arrêté puis déporté. Il survit au camp de concentration, dont il ressort à l'été 1945.

Élu[modifier | modifier le code]

Sous la IVe République, il est élu sénateur de la Charente le , réélu le et siégea jusqu'au au groupe du Rassemblement des gauches républicaines et de la Gauche démocratique. Sous la Ve république, membre du Groupe de la gauche démocratique, il est élu le , réélu le et le . Son dernier mandat prend fin à son décès, le .
Il est conseiller général et président du conseil général de la Charente.

Il succède à son père comme maire de Chasseneuil-sur-Bonnieure le et démissionne, ainsi que tout le conseil municipal, en 1970.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Raymond Troussard, Le maquis charentais Bir Hacheim, SAJIC Angoulême, 1981, p. 61

Liens externes[modifier | modifier le code]

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