Gustave Leverne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gustave Leverne
Description de l'image LEVERNEGustave1924.jpg.
Nom de naissance Gustave Marie Eugène Leverne
Naissance
Dijon (Côte-d'Or)
Décès (à 78 ans)
Gémenos (Bouches-du-Rhône)
Nationalité Drapeau de la France France
Profession
Formation
Distinctions
Chevalier de la Légion d'Honneur Journal Officiel du 15/01/1922 à titre civil par le ministre de la Marine
Descendants

fils : Pierre Louis Gaston Leverne

fils : Henri Ernest Joseph Leverne
Famille
Pierre-Ferdinand Leverne (1829-1871), son père
Louise Garnier (1839-1887), sa mère, Jeanne VIALLET (1870-1964), son épouse

Gustave Leverne, né le à Dijon (Côte-d'Or) et mort le à Gémenos (Bouches-du-Rhône), est un ingénieur en chef des Chantiers navals de la Gironde à Bordeaux-Lormont.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ancien élève du Lycée Louis Le Grand, diplômé de l'École centrale Paris en (1885), Gustave Leverne exerce tout d'abord la fonction d'ingénieur naval aux Chantiers navals de Provence à La Seyne, puis aux Chantiers navals de La Loire à Saint-Nazaire. En 1896, il est nommé ingénieur en chef aux Chantiers navals de la Gironde : il est notamment le concepteur des modernes croiseurs d'escadre comme Le Vérité (1909) et Le Vergniaud (1910), mais surtout le « père » du France II (1911), l'œuvre de sa vie, un cinq-mâts barque, propulsé par deux moteurs diesels Schneider de 900 chevaux qui fut, à son époque, le plus grand voilier du monde, et qui s'échoua en juillet 1922 sur les récifs coralliens au large de Nouméa (Nouvelle-Calédonie).

En novembre 1919, Gustave Leverne poursuit sa carrière à Marseille (Bouches-du-Rhône) à la direction de la Société Provençale de Constructions Navales jusqu'en 1926. Chevalier de la Légion d'Honneur à titre civil par le ministre de la Marine en 1922. Retraité, il se retire à Gémenos en 1939 où il meurt le .

Gustave Leverne est aussi le père de Pierre Leverne (1897-1974), président de l'association des combattants de moins de 20 ans (1914-1918), avocat au Barreau de Marseille puis au Barreau de Bordeaux, secrétaire général de la Petite Gironde, directeur des imprimeries du journal Sud Ouest et d'Henri Leverne (1898-1981), membre de la Légion des Mille (1000 plus jeunes combattants volontaires de la Première Guerre mondiale).

Sources[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]