Gustave Dax

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Gustave Dax
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
SommièresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Marie-Bernard-Catherine-Gustave DaxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Enfant
Paul Dax (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gustave Dax, né Jean-Marie-Bernard-Catherine-Gustave Dax le à Sommières dans le Gard et mort le dans la même commune, est un médecin français, fils de Marc Dax. Il défend l'antériorité des travaux de son père par rapport à ceux de Paul Broca.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Marie-Bernard-Catherine-Gustave Dax naît le à Sommières[1].

Après avoir soutenu sa thèse de doctorat en 1843[2] à la Faculté de médecine de Montpellier, il exerce la médecine générale dans sa ville natale[3]. Il travaille aussi à l'hôpital local, mais après 23 ans de service, il est invité à se retirer, probablement en raison de ses opinions politiques [3]. Il publie au moins 140 observations, plus ou moins probantes[4],[5].

Il défend l'antériorité des travaux de son père par rapport à ceux de Paul Broca en affirmant que son père a présenté oralement ses travaux à Montpellier en 1836[6],[7],[5].

Précédant les travaux de Meynert, Schmidt, et Wernicke, Gustave Dax localise le langage, non pas dans les lobes frontaux, mais dans le lobe temporal gauche[8],[5]. Il est arrivé à cette conclusion en lisant deux cas d'aphasie rapportés par d'autres auteurs[Qui ?][8].

Gustave Dax meurt le dans sa commune natale[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Classement par ordre chronologique :

  • [Goubert et Hardon 1867] Émile Goubert et A. Hardon, Manuel de l'art des autopsies cadavériques surtout dans ses applications à l'anatomie pathologique, (lire en ligne), p. 294. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Critchley 1964] MacDonald Critchley, « La controverse de Dax et Broca », Revue neurologique, vol. 110,‎ , p. 553-57 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Gaussen 1968] Ivan Gaussen, Sommières : promenade à travers son passé, (lire en ligne), p. 127. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Roe et Finger 1996] (en) Daniel Roe et Stanley Finger, « Gustave Dax and his fight for recognition: An overlooked chapter in the early history of cerebral dominanceFootnote* », Journal of the History of the Neurosciences, Taylor & Francis, vol. 5, no 3,‎ , p. 228-240 (DOI 10.1080/09647049609525672). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Finger et Roe 1999] (en) Stanley Finger et Daniel Roe, « Does Gustave Dax Deserve to Be Forgotten? The Temporal Lobe Theory and Other Contributions of an Overlooked Figure in the History of Language and Cerebral Dominance », Brain and Language, Elsevier, vol. 69, no 1,‎ , p. 16-30 (DOI 10.1006/brln.1999.2040). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Finger 2001] (en) Stanley Finger, « The Marc Dax manuscrit of 1836 », dans Origins of Neuroscience, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Leblanc 2017] (en) Richard Leblanc, « Gustave Dax », dans Fearful Asymmetry, (lire en ligne), p. 89-96. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]