Guillaume Clément de Viviers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Guillaume-Clément de Viviers
Décès
à Marseille
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Chef d'escadre des galères
Conflits Guerre de la Ligue d'Augsbourg
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Premier maréchal des logis de Philippe, duc d'Orléans

Guillaume-Clément de Viviers ou du Viviers, mort le à Marseille, est un officier de marine français du XVIIe siècle. Il sert dans la Marine royale pendant la seconde moitié du XVIIe siècle et termine sa carrière au grade de chef d'escadre des galères.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Carrière dans la Marine royale[modifier | modifier le code]

En 1668, il part pour Candie comme premier maréchal des logis avec une mission : il est chargé par le duc de Vivonne et Arnoult, intendant général des galères, d'améliorer les galères naviguant en Méditerranée. Au cours de la traversée vers la Crète, il est chargé de surcroît de faire un rapport sur les galères de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Capitaine des galères en , il est nommé inspecteur des galères et écoles de pilotages de Marseille en 1685, puis inspecteur des galères en 1690, en même temps que Langeron était nommé inspecteur des vaisseaux ; il « conserva cette fonction jusqu'à sa mort, parce qu'il la trouvait très honorable ». Le de la même année, il est élevé au rang de chef d'escadre des galères, avec une pension de 2 000 livres. Il est fait Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le , un an après sa création.

Il meurt le à Marseille. Dans son Journal, le marquis de Dangeau écrit en date du mercredi « Du vivier, chef d'escadre des galères, est mort à Marseille on croit qu'on ne remplira point sa place il avoit aussi une charge chez Monsieur qui étoit de premier maréchal des logis. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Clair Éliane Engel, Les Chevaliers de Malte, Les Presses contemporaines, 358 p. (lire en ligne), p. 85-86

Article connexe[modifier | modifier le code]