Guillaume Boivin de La Martinière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Guillaume Boivin de la Martinière
Guillaume Boivin de La Martinière

Naissance
Vire
Décès (à 75 ans)
Rully (Calvados)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de brigade
Années de service 17661809
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Guillaume Boivin de la Martinière, né le à Vire (Calvados), et mort le (à 75 ans) à Rully (Calvados)[1], est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Famille[modifier | modifier le code]

La famille Boivin ou Boyvin est originaire de la région de Vire. On la trouvait autrefois notamment à Saint-Germain-de-Tallevende, La Lande-Vaumont, ancienne commune désormais rattachée à la précédente, et Maisoncelles-la-Jourdan, où existent les villages de la Bévinière, probable déformation du mot Boivinière, et la Clavellière Boivin. Cette famille a accolé à son patronyme le lieu de la Martinière qu'elle possédait. Il existe des lieux-dits de ce nom à La Lande-Vaumont et à Saint-Christophe-de-Chaulieu. Le à La Lande-Vaumont, Nicolas Boyvin, sieur de la Martinière, bourgeois de Saint-Pierre de Caen, fils de Michel Boyvin et de Marie André, épouse demoiselle Barbe de la Croix, fille de noble homme Claude de la Croix, écuyer, et d'Antoinette Pitard, de la paroisse de Saint-Germain-de-Tallevende. Ils auront des enfants à Vire.

Le à Vire, Philippe Boyvin, sieur de la Martinière, garde du corps de sa majesté, bourgeois de Vire, fils de Michel Boyvin, sieur de la Martinière, et de Charlotte Hulin, épouse Jeanne Asselin, fille de Just Asselin, aussi qualifié de sieur de la Martinière, et de demoiselle Marie Le Maignen. Ce sont les parents de Guillaume Boivin de la Martinière[2].

Le tombeau de Guillaume Boivin de La Martinière, à Rully.

Biographie[modifier | modifier le code]

  •  : élève à l'école d'artillerie de Bapaume
  •  : lieutenant dans le régiment d'artillerie d'Auxonne (6e)
  •  : Capitaine
  • sous les ordres du général Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau, participe aux guerres d'Indépendance de l'Amérique de 1780 à 1783
  •  : Capitaine commandant
  • 1787 : détaché à Naples pour opérer des changements décidés par le Roi des Deux-Siciles
  •  : Ferdinand IV lui confère le grade de major
  •  : lieutenant-colonel
  •  : Louis XVI le envoie l'ordre militaire de Saint-Louis
  •  : nommé lieutenant-colonel dans le 1er régiment d'artillerie à pied
  •  : sous les ordres du Général Dumouriez, participe aux batailles de Breda et de Gertruyemberg
  •  : nommé par le ministre de la guerre commandant de l'arsenal de Douai
  • 1er pluviôse an X : commandant de l'école d'Artillerie de Besançon
  • 4 frimaire an XI : commandant de l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz
  • 4 frimaire an XII : reçoit la Légion d'Honneur
  • 25 prairial an XII : officier de la Légion d'Honneur
  • 12 prairial an XIII : général de brigade, et appelé comme major-général de l'armée
  •  : l'empereur lui donne la croix de commandant de Légion d'Honneur
  •  : admis à la retraite ; Napoléon lui confère le titre de Baron d'empire

Il s'est retiré dans son château de la Sonnardière à Rully, commune où son tombeau est toujours visible, avec les mentions :

Ici gît le corps de
Mr le baron BOYVIN DE LA MARTINIERE
Maréchal de camp des armées du roi
Commandeur de l'ordre royal
de la Légion d'Honneur
décédé en son château à Rully
le 7 juillet 1820

Guillaume Boivin de la Martinière et Douai[modifier | modifier le code]

En 1793, il règle en la place de Douai une anarchie, une indiscipline et un désordre dans la garnison, d'autant plus que la ville se trouvait dépourvue d'approvisionnement et l'ennemi menaçait. Le colonel Guillaume Boivin de la Martinière rétablit l'ordre, le calme dans les ateliers et ramena la garnison dans le devoir. Il quitta sa direction le 1er pluviôse de l'an X.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Armes du baron Boivin de la Martinière et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Quartier général impérial de Schönbrunn))

D'azur à la fasce d'or accompagnée de trois croisettes du même, franc quartier des barons tirés de l'armée.[3],[4]

Livrées : les couleurs de l'écu[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Page 94 Fastes de la Légion d'Honneur par A. Lievyns, Jean-Maurice Verdot, Pierre Bégat, publié en 1844, archivé à l'université du Wisconsin-Madison, numérisé par Google Books
  2. Site de généalogie d'Emmanuel Hamel
  3. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  4. Source : www.roynel.com