Guerre de Toggenburg

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Guerre de Toggenburg
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  • Cantons Protestants Bern, Zürich et alliés

  • Cinq cantons Catholiques et alliés

  • Parties neutres
  • Informations générales
    Date du au
    Lieu Drapeau de la Suisse Suisse
    Confédération des XIII cantons
    Issue Victoire des Protestants
    Paix d'Aarau (11 août 1712)
    Traité de Baden (16 juin 1718)
    Belligérants
    Protestants
    Zurich
    Berne
    rebelles du Toggenburg
    Neuchâtel
    Genève
    Catholiques
    Saint-Gall
    Lucerne
    Uri
    Schwytz
    Unterwald
    Zoug
    Rép. des Sept-Dizains
    Freie Ämter Freie Ämter

    Guerre de Toggenburg

    La guerre de Toggenburg, également connue sous le nom de seconde guerre de Villmergen[1] ou guerre civile suisse de 1712[2], fut une guerre civile suisse dans ce qui était alors la Confédération des XIII cantons, du au . Les « cantons intérieurs » catholiques et l'abbaye impériale de Saint-Gall, confrontaient les cantons protestants de Berne et de Zurich ainsi que les sujets abbatiaux du Toggenburg. Le conflit était à la fois une guerre religieuse, une guerre pour l'hégémonie au sein de la Confédération et un soulèvement de la population[3]. La guerre s'est terminée par une victoire protestante et a renversé l'équilibre du pouvoir politique au sein de la Confédération.

    Contexte[modifier | modifier le code]

    La guerre a été provoquée par un conflit entre le prince-abbé de Saint-Gall, Leodegar Bürgisser, et ses sujets protestants dans le comté de Toggenburg, qui appartenait à l'abbaye impériale de Saint-Gall depuis 1460, mais était simultanément lié aux cantons de Glaris et de Schwytz par le Landrecht depuis 1436.

    Escalade[modifier | modifier le code]

    Cours de la guerre[modifier | modifier le code]

    Les cinq cantons ont négocié le et le Zürich, Bern, Lucerne et Uri ont signé un traité à Aarau. Ils ont décidé que les cinq cantons perdraient leur participation sur le comté de Baden et une partie du Freie Ämter.

    La deuxième phase, la plus sanglante de la guerre, a été déclenchée par les cantons de Schwyz, Zug et Unterwald, qui, après avoir été influencé par le nonce du pape, avait rejeté le traité d’Aarau.

    Paix d'Aarau[modifier | modifier le code]

    La paix d'Aarau est signée le et est suivie du traité de Baden en 1718.

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    • Thomas Lau, "Stiefbrüder". Nation und Konfession in der Schweiz und in Europa (1656-1712), Böhlau, Köln / Weimar / Wien, 2008 (ISBN 978-3-412-14906-2).
    • Christian Mühling, « La rébellion au sein d’une république. Le débat autour de la Seconde guerre de Villmergen en Suisse », dans : Águeda Garcia-Garrido/Rocío G. Sumillera (éds.), Protestantism and Political Rebellion in Early Modernity (= investigación), Ediciones Complutense, Madrid, 2019 (ISBN 978-84-669-3626-2), p. 137-153.

    Références[modifier | modifier le code]

    1. Encarta-encyclopedie Winkler Prins (1993–2002) s.v. "Zwitserland. §5.2 Reformatie". Microsoft Corporation/Het Spectrum.
    2. Graham Nattrass, The Swiss civil war of 1712 in contemporary sources The British Library Journal 19 (1993), p. 11–33; Nattrass, "Further sources for the Swiss civil war of 1712 in the British Library's collections", The British Library Journal 25 (1999), p. 164–79.
    3. Im Hof: Ancien Régime. 1977, p. 694.