Guargualé
Guargualé | |
Vue du village | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Ajaccio |
Intercommunalité | Pieve de l'Ornano |
Maire Mandat |
Paule Casanova-Nicolaï 2020-2026 |
Code postal | 20128 |
Code commune | 2A132 |
Démographie | |
Gentilé | Guargualinais |
Population municipale |
153 hab. (2020 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 50′ 13″ nord, 8° 55′ 39″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 794 m |
Superficie | 10,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ajaccio (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Taravo-Ornano |
Localisation | |
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Guargualé est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piève d'Ornano.
Géographie[modifier | modifier le code]
Guargualé est situé à 400 m d'altitude au-dessus de la vallée du Taravo. Le village se situe à 37 km de route d'Ajaccio et à 41 km de Propriano.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Guargualé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ajaccio, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (85,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom corse de la commune est Vargualè [βarβaˈlɛ]. Ses habitants sont les Vargualinesi.
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]

Le blason du village : Parti : au 1er d'argent à trois fasces ondées et augmentées d'azur, celle du milieu chargée d'une porte de ville, avec son avant mur dextre, d'argent et ouverte de sable, au 2e d'or à l'olivier de sable.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2020, la commune comptait 153 habitants[Note 3], en augmentation de 17,69 % par rapport à 2014 (Corse-du-Sud : +6,04 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Sauveur de Guargualé. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[12].
- Chapelle Saint-Cyr dite San-Quilicu de Guargualé.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Daniel Pennac de son vrai nom Daniel Pennacchioni (1944), écrivain français. Prix Renaudot en 2007 pour son roman "Chagrin d'école".
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Corse : le maire de Guargualé meurt avec son magot », Le Parisien, Éric Pelletier, , p. 15 (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église paroissiale Saint-Sauveur », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )