Guadeloupe unie, solidaire et responsable
| Guadeloupe unie, solidaire et responsable | |
 Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Président | Guy Losbar |
| Fondation | 1994 |
| Scission de | FGPS |
| Siège | 34, rue Victor-Schoelcher, 97170 Petit-Bourg |
| Vice-présidentes | Véronique Gréard Thérèse Marianne Pépin |
| Positionnement | Centre à centre gauche |
| Idéologie | Social-libéralisme Autonomisme guadeloupéen[1] |
| Affiliation nationale | Ensemble |
| Site web | guadeloupe-unie.fr |
| Présidents de groupe | |
| Sénat | François Patriat (LREM) |
| Conseil régional de la Guadeloupe | Ary Chalus (GUSR), président du Conseil régional |
| Conseil départemental de la Guadeloupe | Guy Losbar (GUSR), président du Conseil départemental |
| Représentation | |
| Députés | 0 / 4 |
| Sénateurs | 1 / 3 |
| Conseillers régionaux | 33 / 41 |
| Conseillers départementaux | 20 / 42 |
| Maires | 7 / 32 |
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Guadeloupe unie, solidaire et responsable (ancienne Guadeloupe unie, socialisme et réalités, GUSR[2]) est un parti politique social-libéral guadeloupéen fondé en 1994 par Dominique Larifla, ancien député socialiste et ancien président du Conseil départemental de la Guadeloupe.
Idéologie[modifier | modifier le code]
Le parti se veut « une organisation politique moderne dont l’objectif est de proposer aux Guadeloupéens une autre approche de la politique, de participer au débat public afin que soient mieux prises en compte les spécificités du territoire et de permettre à chacun d’être acteur du développement du Pays. »
Il est généralement décrit comme une organisation de gauche, proche pendant des années du Parti socialiste et du Parti radical de gauche, mais depuis le printemps 2017, il est proche de La République en marche.
Élus[modifier | modifier le code]
Élections régionales de 2010[modifier | modifier le code]
En désaccord avec la stratégie de Victorin Lurel de la FGPS[N 1], GUSR se présente sur la liste « La région Autrement » qui obtient 4 conseillers régionaux (Evita Chevry, Sylvie Dagonia, Jacques Kancel et David Nebor), mais aucun élu de GUSR.
Élections législatives de 2012[modifier | modifier le code]
Le parti voit s'affronter deux de ses membres dans la 3e circonscription de la Guadeloupe, la sortante Jeanny Marc et le maire de Baie-Mahault, Ary Chalus. À l'issue du second tour, Ary Chalus est élu député et siège dans le groupe radical.
Élections départementales de 2015[modifier | modifier le code]
Les membres du GUSR élus à l'occasion de ce scrutin sont :
- Justin Dessout et Corinne Pétro[N 2], canton de Baie-Mahault-1;
- Juliana Gerty Dan et David Nebor, canton de Baie-Mahault-2;
- France-Lise Bernis et Jacques Gillot, canton du Gosier;
- Jean Bardail[N 3] et Marie-Chantal Saint-Sauveur, canton de Morne-à-l'Eau ;
- Guy Losbar[N 4] et Maryse Citronnelle, canton de Petit-Bourg ;
- Camille Élisabeth et Jeanny Marc, canton de Sainte-Rose-1 ;
Élections régionales de 2015[modifier | modifier le code]
La liste « Changez d'avenir » mené par le GUSR Ary Chalus remporte l'élection avec 98 464 voix (57,42%), contre celle du président sortant Victorin Lurel.
Élections présidentielle et législatives de 2017[modifier | modifier le code]
Le GUSR soutien dès le premier tour Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle, Ary Chalus devient également porte parole officiel du candidat[3].
Pour les législatives, La République en marche et GUSR passent un accord, les trois premières circonscriptions étant attribuées au GUSR, avec Olivier Serva, Diana Perran et Nestor Luce, le GUSR soutenant le DVD-REM Aramis Arbau dans la 4e. Serva obtient 8 248 voix (43,7 %) et vire en tête, Perran en obtient 3 775 (18,75 %) et se qualifie pour le second tour, tandis que Luce, avec 2 621 voix (14,76 %), est en tête malgré ce faible score. De son côté, Arbau est deuxième avec 3 329 voix (18,64 %), avec une abstention record (plus de 75 %). De cet alliance, seul Olivier Serva est élu[4].
Élections sénatoriales de 2017[modifier | modifier le code]
Le parti est représenté au Sénat par Jacques Gillot de 2011 à 2017, ancien président du conseil général de la Guadeloupe. À l'issue des élections, le conseiller régional Dominique Théophile est élu sénateur et est membre du groupe La République en marche.
Organisation[modifier | modifier le code]
Le président du GUSR est, depuis le , Guy Losbar[5], ancien maire de Petit-Bourg et conseiller général puis président du conseil départemental depuis 2021. Il a succédé à Dominique Théophile. Véronique Gréard et Thérèse Marianne Pépin en sont vice-présidentes.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Voir l'article Élections régionales de 2010 en Guadeloupe et l'article sur indiscretions.over-blog.fr
- Corinne Pétro a démissionné en 2016 et a été remplacée par Claudine Chalus
- Jean Bardail a démissionné en 2016 et a été remplacé par Jean Dartron
- Guy Losbar a démissionné et a été remplacé par Rémy Senneville
Références[modifier | modifier le code]
- Laurent de Boissieu, « Guadeloupe Unie, Solidaire et Responsable (GUSR) », France Politique, (lire en ligne).
- « GUSR désormais Solidaire et Responsable », sur Guadeloupe la 1ère (consulté le )
- « Ary Chalus: "En Marche" avec Macron », sur Guadeloupe la 1ère (consulté le )
- « M. Olivier Serva - Guadeloupe (1re circonscription) - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « GUY LOSBAR, NOUVEAU PRESIDENT DE GUADELOUPE UNIE (G.U.S.R) - ENSEMBLE CONSTRUISONS L'AVENIR », sur jmlaguadeloupe.canalblog.com, (consulté le )
