Aller au contenu

Grigneuseville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Grigneuseville
Grigneuseville
La chapelle de Louvetot.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Communauté de communes Inter-Caux-Vexin
Maire
Mandat
Patrick Vallée
2020-2026
Code postal 76850
Code commune 76328
Démographie
Gentilé Grigneusevillais
Population
municipale
376 hab. (2021 en évolution de +6,82 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 16″ nord, 1° 11′ 25″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 172 m
Superficie 7,59 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neufchâtel-en-Bray
Législatives 10e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Grigneuseville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Grigneuseville
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Grigneuseville
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Grigneuseville

Grigneuseville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie

Géographie

[modifier | modifier le code]

Description

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Beaumont-le-Hareng, Bosc-le-Hard, Bracquetuit, Cottévrard, La Crique et Étaimpuis.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouelles à 23 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 838,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Grigneuseville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), prairies (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), forêts (3,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]

On peut notamment citer le hameau de Hermesnil et celui de Louvetot[12].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 151, alors qu'il était de 140 en 2013 et de 128 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 92,7 % étaient des résidences principales, 2 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Grigneuseville en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2 %) inférieure à celle du département (3,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,1 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Grigneuseville en 2018.
Typologie Grigneuseville[I 2] Seine-Maritime[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,7 88 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2 3,9 9,7
Logements vacants (en %) 5,3 8,1 8,2

Le nom de la localité est attesté sous la forme Greinosavilla en 1164[13].

Le premier élément représente l'ancien français grignos « triste »[14]. « Le triste domaine », dans le sens d'un terrain difficile à labourer.

La commune, instituée par la Révolution française, absorbe en 1813 celle de Louvetot[15].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Bellencombre[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Neufchâtel-en-Bray.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Bosc d'Eawy.

Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prescrit la constitution d'intercommunalités de plus de 15 000 habitants, le Bosc d'Eawy, de très petite taille[16] éclate entre plusieurs intercommunalités et Grigneuseville rejoint, le , la communauté de communes Inter-Caux-Vexin.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1835   Jean Baptiste Lerat    
1902   de Messey    
         
1972 1995 Michel Philippe[18]    
         
mars 2001 2014 Bernard Beuzelin    
2014[19] mai 2020[20] Alain Lefebvre[21]   Directeur adjoint[Quoi ?]
Vice-président de la CC du Bosc d'Eawy (2014 → 2016)
Vice-président de la CC Inter-Caux-Vexin (2017 → )
mai 2020[22],[23] En cours
(au 6 juin 2023)
Patrick Vallée   Agriculteur

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 376 habitants[Note 2], en évolution de +6,82 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
390221204389388375350314302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
314309276248284275313300293
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
270278255252265260255286274
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
261217183206308327319317343
2018 2021 - - - - - - -
375376-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Antoine Leduc, né en 1647, quitte Grigneuseville pour la Nouvelle-France (Canada) à l’âge de 17 ans, où il fonde sa famille[30].
Augusta de Cabuel, comtesse de Grigneuseville.
  • Madame Rampal, née Augusta de Cabuel, comtesse de Grigneuseville, peintre, correspondante de Gustave Flaubert[31].
  • Comtesse Béatrix de Toulouse-Lautrec, née Béatrix de Gontaut-Biron (née en 1924 et décédée en 2017) habita le château avec son époux, le colonel-comte Raymond de Toulouse-Lautrec et fut conseillère municipale du village de 1965 à 1995.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Grigneuseville et Bouelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bouelles » (commune de Bouelles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bouelles » (commune de Bouelles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Raphaël Tual, « Réserve incendie. 120 m3 d’eau pour la sécurité d’un hameau : Au hameau d'Hermesnil, il n'y avait pas de point d'eau pour les pompiers. C'est maintenant le cas », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Dictionnaire topographique du département de seine-maritime, page 204.
  14. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, éditions Picard 1979. p. 40.
  15. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Raphaël Tual, « Politique. La mort lente, mais programmée du Bosc d'Eawy : C'est une question de mois. L'intercommunalité, regroupant les villages alentour de Bellencombre, va disparaître. Sur le même modèle que les Régions, le gouvernement veut fusionner les institutions. Une réunion de réflexion est prévue le 16 juillet », [[Le Réveil de Neufchâtel|Le Réveil]],‎ (lire en ligne).
  17. « Les maires de Grigneuseville », sur francegenweb.org.
  18. Pauline Defoix, « Michel Philippe, ancien maire de Grigneuseville durant 23 ans, est décédé : Maire de Grigneuseville de 1972 à 1995, Michel Philippe est décédé le 14 septembre 2023 à l'âge de 96 ans. Alain Lefebvre, ancien édile, a tenu à lui rendre hommage. », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ) « il rejoint l’équipe de Grigneuseville en tant qu’adjoint de 1965 à 1972 avant d’accepter le poste de maire. Une fonction qu’il prendra à cœur durant 23 ans ».
  19. Romain Savary, « Alain Lefèbvre dévoile l'identité de son équipe : La liste d'Alain Lefèbvre est prête. L'actuel adjoint au maire a composé avec cinq élus sortants et six nouveaux », Le Réveil,‎ (lire en ligne).
  20. Stéphanie Petit, « Municipales 2020 : Alain Lefebvre renonce à la mairie de Grigneuseville : Arrivé dans la commune en 1981, Alain Lefebvre a annoncé dernièrement lors de la fête des familles, et aussi au conseil municipal, qu'il ne briguera pas un deuxième mandat », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ) « J’ai fait cinq mandats : un de conseiller municipal, trois d’adjoint et un de maire. Je vais avoir 70 ans en 2020. Je pense qu’il risque de devenir difficile d’être disponible, notamment pour des raisons personnelles. J’ai pris la fonction de maire à ma retraite. Auparavant, j’étais adjoint. Il me paraissait compliqué de travailler et d’être présent ».
  21. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « philippe vincentest de nouveau maire », Le Réveil, no 3660,‎ , p. 18.
  22. « Municipales 2020. Patrick Vallée dans les traces du maire sortant : Grigneuseville. Une équipe renouvelée autour de Patrick Vallée », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Site des Jardins Agapanthe.
  28. « Grigneuseville : un livre sur les Jardins d’Agapanthe : En 96 pages d’un livre paru aux éditions Ulmer, les photographes Joëlle et Gilles Le Scanff-Mayer présentent en de superbes clichés les jardins d’Agapanthe situés à Grigneuseville. Rappelons que ces jardins ont été créés il y a un peu plus de 20 ans par l’architecte-paysagiste Alexandre Thomas, autour de sa maison familiale », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Notice no PA00100686, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Laurent Hellier, « A Grigneuseville. Le cousin d’Angelina Jolie sur les traces de leur ancêtre commun », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Augusta de Cabuel ».