Gravettien

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Gravettien
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Définition
Autres noms ou Pavlovien en Europe centrale
Lieu éponyme Abri de la Gravette à Bayac
(Dordogne)
Auteur Fernand Lacorre
Caractéristiques
Répartition géographique Europe - Sibérie
Période Paléolithique supérieur
Chronologie 31 000 à 22 000 ans AP
Type humain associé Homo sapiens
Tendance climatique Fort refroidissement (SIO 2)
Signe particulier Vénus paléolithiques
mains négatives sur paroi

Subdivisions

Gravettien ancien
Gravettien moyen
Gravettien récent
Gravettien tardif

Objets typiques

débitage de lames en silex rectilignes, pointes spécialisées, lamelles à dos, burins dièdres

Le Gravettien est un faciès culturel préhistorique appartenant au Paléolithique supérieur européen, caractérisé par son industrie lithique. Il doit son nom au site de La Gravette, situé sur la commune de Bayac, en Dordogne.

Il est encore parfois appelé « Périgordien supérieur », terme défini par Denis Peyrony en 1933[1].

Chronologie et climat

La culture du Gravettien fait partie du Paléolithique supérieur et s'inscrit chronologiquement en Europe de l'Ouest entre l'Aurignacien et le Solutréen. Elle a duré d'environ 31 000 à 22 000 ans avant le présent. La culture gravettienne se termine par un faciès lithique original nommé Protomagdalénien.

À partir de 28 500 ans AP, à la suite de l'interstade Maisières, l'Europe connaît un refroidissement important qui correspond au stade SIO 2 de la dernière glaciation, et qui atteint son maximum au Solutréen. Au cours du cycle gravettien, un épisode un peu plus clément, caractérisé par une augmentation de l'humidité et un adoucissement très relatif, est reconnu entre environ 26 500 et 24 500 ans AP (~28 400 et 26 400 ans AEC), sous le nom d'« oscillation (ou épisode) de Tursac ».

Extension géographique

La densité de population est importante dans les vallées des petites rivières de la Charente, la Charente-Maritime, la Dordogne et la Vienne.

Le Gravettien se retrouve aussi en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Italie, dans le sud de la Grande-Bretagne, et en Moravie où un Gravettien oriental, le Pavlovien, a été défini à partir de vestiges découverts dans le village de Pavlov.

On rencontre les plus anciennes traces du Gravettien dans la grotte de Kozarnika (Kozarnikien), en Bulgarie. Il serait ensuite apparu en Crimée du sud, à Buran-Kaya, il y a environ 32 000 ans (voir Monts de Crimée), puis près de rives du Danube en Autriche et dans le sud l'Allemagne.

En Italie, le Gravettien final évolue vers un faciès plus microlithique, l'Épigravettien (ou Tardigravettien). Ce faciès est caractérisé par la présence de microgravettes, de petits grattoirs sur éclat et de lamelles à dos. Subdivisé en Épigravettien ancien, récent et final, il perdure jusqu'à 12 000 ans AP et est contemporain du Solutréen et du Magdalénien.

En Europe centrale et orientale, le Gravettien (Kostenkien) évolue vers des faciès épigravettiens sensiblement distincts de leurs équivalents méridionaux.

Industrie

Le Gravettien est caractérisé par le débitage de lames en silex très droites, utilisées pour réaliser des pointes de projectile à dos rabattu rectiligne, appelées « pointe de la Gravette ». L'industrie lithique comprend également de petits outils diversifiés et spécialisés : petites pointes appelées « fléchettes », « pointes de la Font-Robert », pointes à retouches sur face plane, divers types de burins (dont le burin de Noailles[2]), etc.

À la fin du Gravettien, les pointes de la Gravette et les microgravettes sont progressivement remplacées par des lamelles à dos ; les burins dièdres se substituent aux burins sur troncature retouchée ; et les lames retouchées se développent (Protomagdalénien).

En Europe centrale et méridionale à la même époque, on assiste à une microlithisation de l'outillage pour donner les faciès de l'Épigravettien (ou Tardigravettien), qui remplaceront partiellement ou totalement le Solutréen et le Magdalénien.

L'industrie en os comporte notamment des pointes de sagaies.

L'emploi prépondérant de la retouche plate a permis d'émettre l'hypothèse d'une certaine continuité entre le Lincombien-Ranisien-Jerzmanowicien (LRJ) et le Gravettien.

Art

L'art gravettien est caractérisé par ses « Vénus paléolithiques » présentant des formes souvent très généreuses (Vénus de Lespugue, de Willendorf) ou parfois plus fines (Dame de Brassempouy). Il comporte aussi des gravures sur os et ramures, des frises gravées dans les abris sous roches et des grottes ornées (chevaux ponctués de Pech Merle, mains négatives de Gargas, grottes de Vilhonneur, grotte de Cussac).

Génétique

Les échantillons d'ADN-Y analysés dans une étude de 2016, datés entre 31 000 et 26 000 ans AP, qu'ils proviennent de Belgique, de République tchèque, d'Autriche ou d'Italie, sont étroitement apparentés, ce qui semble refléter une expansion de la population associée à la culture archéologique du Gravettien[3]. Les humains de l'Aurignacien auraient été évincés il y a entre 34 000 et 26 000 ans par un autre groupe d'humains, les Gravettiens[4]. Bien qu'ils portent des signatures génétiques distinctes, les Gravettiens et les Aurignaciens sont les descendants de la même branche européenne d'Homo sapiens[3],[4].

L'analyse du génome d'un individu âgé de 36 000 ans environ, originaire de Bourane-Kaya III en Crimée confirme que les groupes du Gravettien seraient issus d'une branche orientale de cette population fondatrice de chasseurs-cueilleurs européens qui se serait étendue depuis la Russie actuelle vers l'ouest[5],[6]. L'aire de distribution du Gravettien est approximativement la même que pour l'haplogroupe I (groupe d'ADN-Y, c'est-à-dire transmis exclusivement en ligne masculine). L'haplogroupe mitochondrial de l'individu étudié est N1 avec également trois des huit mutations qui mènent à la branche N1b[6].

Faciès typologiques en France

L’analyse statistique menée sur un corpus de niveaux industriels du Paléolithique supérieur ancien récemment fouillés a permis de réviser le « modèle périgordien » de Denis Peyrony, basé sur une interprétation erronée des stratigraphies disponibles. La nouvelle analyse propose une structuration des industries lithiques du Gravettien en sept faciès chronologiques caractérisés chacun par une association préférentielle d’outils, traduisant une adaptation de la culture matérielle au contexte climatique. La révision du cadre paléoclimatique souligne, en outre, la corrélation entre les industries et le contexte, en accord avec les datations absolues.

  • Un Gravettien ancien contemporain de la phase froide inter Maisières/Tursac, subdivisé en :
    • Gravettien de faciès Fontirobertien à grattoirs, pointes de la Font-Robert et pointes de la Gravette.
    • Gravettien de faciès Bayacien à grattoirs, burins, fléchettes et rares pointes de la Gravette
    • Gravettien de faciès indifférencié à burins sur troncature retouchée et pointes de la Gravette.
  • Un Gravettien moyen contemporain de la phase plus douce et très humide connue sous le nom d'« oscillation de Tursac », qui se subdivise en deux phases reconnues en succession stratigraphique à l'abri Pataud :
    • Gravettien de faciès Noaillien à burins sur troncature retouchée et burins de Noailles.
    • Gravettien de faciès Rayssien à burins sur troncature retouchée, burins de Noailles et burins du Raysse.
  • Un Gravettien récent contemporain du Pléniglaciaire froid et sec du Würm récent, subdivisé en :
    • Gravettien de faciès Laugérien type A à burins sur troncature retouchée et pointes et micropointes de la Gravette.
    • Gravettien de faciès Laugérien type B à burins dièdres (simples ou multiples) et microgravettes.
  • Un Gravettien tardif (Protomagdalénien) situé en continuité chronologique et typologique avec le précédent.

Le Gravettien ancien

La relecture critique des stratigraphies conduit à démontrer l’identité entre le Périgordien IV à pointes de la Gravette et le Périgordien V2 à éléments tronqués du schéma classique, regroupés maintenant dans le Gravettien de faciès indifférencié, et de reconnaître l’antériorité des industries à pointes de la Font-Robert (Gravettien de faciès Fontirobertien) sur celles à pointes de la Gravette (Gravettien de faciès indifférencié). L’existence du Bayacien est définitivement démontrée à l’abri Pataud où les industries présentent toutes les garanties de représentativité statistique, au contraire du site de la Gravette où le matériel semble souffrir d’une récolte sélective et/ou incomplète puis d’un tri après la fouille.

La succession entre le Gravettien de faciès Bayacien et le Gravettien de faciès indifférencié est visible à la Gravette et à l’abri Pataud, dans un même contexte rigoureux (inter Maisières-Tursac). L’évolution typologique de l’un à l’autre s’effectue essentiellement par la disparition des fléchettes, au profit des pointes de la Gravette.

La succession entre le Gravettien de faciès Fontirobertien et le Gravettien de faciès indifférencié est visible à la Ferrassie, aux Vachons et au Flageolet I, dans un même contexte rigoureux (inter Maisières-Tursac). L’évolution typologique de l’un à l’autre s’opère par la réduction des grattoirs au profit des burins, la disparition progressive des pointes de la Font-Robert et le polymorphisme de l’outillage à dos (pointes de la Gravette, éléments tronqués et lamelles à dos), traduisant les choix techniques d’une même tradition adaptés à un même environnement climatique.

Les premières phases du Gravettien s’organisent alors suivant une double structure typologique Font-Robert / Gravette / Noailles ou Fléchette / Gravette / Noailles, permettant de gommer la double lacune visible, dans le schéma classique de D. Peyrony entre le Périgordien IV à pointes de la Gravette et le Périgordien V3 à burins de Noailles, à l’abri Pataud, à Roc de Combe, au Flageolet I et à l’abri du Facteur.

Le Gravettien moyen

L’abri Pataud montre, pour la première fois, la succession stratigraphique et typologique Gravettien de faciès Noaillien / Gravettien de faciès Rayssien[7]. Cette substitution des burins de Noailles par les burins du Raysse autorise à rejeter l’hypothèse de spécialisation fonctionnelle des sites et à envisager l’hypothèse de l’évolution technique d’une même tradition typologique visant au même résultat, la production en série de microlamelles dans un contexte plus clément.

En l’état actuel des connaissances, en se basant exclusivement sur les sites récemment fouillés, il n’existe pas de niveaux intermédiaires entre le Gravettien de faciès indifférencié et le Gravettien de faciès Noaillien. Il n’existe pas non plus de niveau intermédiaire entre le Gravettien de faciès Rayssien et le Gravettien de faciès Laugérien.

Le Gravettien récent et tardif

Avec le Gravettien récent de faciès Laugérien, on assiste à une nouvelle rupture typologique : diminution des grattoirs et des burins au profit des pointes et micropointes de la Gravette, et disparition des burins de Noailles et du Raysse. L’analyse statistique conduit à dégager deux types basés sur un rapport IBd[Quoi ?]/IBt[Quoi ?] inférieur à l’unité dans la phase A et supérieur à l’unité dans la phase B. D’autres indices évolutifs, comme la décroissance des pointes de la Gravette et des burins sur troncature retouchée, la croissance des burins dièdres, souvent multiples, et l’apparition des lames retouchées dans le type B, montrent que le Gravettien récent de faciès Laugérien s’engage dans un processus conduisant au Gravettien tardif de faciès Protomagdalénien, traduisant l’aboutissement ultime de cette évolution et terminant le cycle gravettien (supériorité des burins sur les grattoirs et des burins dièdres sur les types sur troncature retouchée, rareté des pointes de la Gravette, abondance des lames retouchées et des lamelles à dos).

Les sites gravettiens de référence

En France, les sites gravettiens de référence sont : l'abri Pataud, Laugerie-Haute Est, la Gravette, la Ferrassie et le Flageolet I en Périgord, le Roc de Combe et l'abri des Peyrugues dans le Quercy, l'abri du Blot en Auvergne, les grottes d'Arcy-sur-Cure en Bourgogne. Malheureusement, quelques-uns de ces sites sont encore inédits, près de 20 ans après leurs fouilles.

Des données complémentaires sont issues des Jambes, de la Rochette, de Corbiac, de l'abri Labattut, du Trou de la Chèvre et de l'abri du Facteur en Périgord, de Maldidier, du Roc de Gavaudun, du Roc de Cavart, des Fieux, du plateau Cabrol, de l'abri des Battuts, de la Bergerie à St Géry, de l'abri Peyrony, de Roquecave et de Métayer dans le Quercy et l'Agenais, de la grotte de Bassaler-Nord dans le Limousin, des abris I et II des Vachons en Charente, de Laraux dans le Centre de la France, du Cirque de la Patrie dans le Bassin parisien et de l'île de Bréhat en Bretagne, avec des données stratigraphiques et typologiques de valeur inégale.

Notes et références

  1. André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire - Paléolithique, Paris, Presses universitaires de France, , 156 p. (lire en ligne [PDF]), p. 7, note 1.
  2. François Djindjian, « Burin de Noailles, burin sur troncature et sur cassure : statistique descriptive appliquée à l'analyse typologique », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 74, no 5,‎ , p. 145-154 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
  3. a et b (en) Howard Hughes, « The genetic history of Ice Age Europe », sciencedaily.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Paul Rincon, « DNA secrets of Ice Age Europe unlocked », bbc.com,‎ (lire en ligne, consulté en )
  5. (en) David Reich, Who We Are and How We Got Here, Oxford University Press, 2018
  6. a et b (en) E. Andrew Bennett et al, The origin of the Gravettians: genomic evidence from a 36,000-year-old Eastern European, biorxiv.org, juillet 2019
  7. Laurent Klaric, « Anciennes et nouvelles hypothèses d’interprétation du gravettien moyen en France : la question de la place des industries à burins du Raysse au sein de la mosaïque gravettienne », Paléo, no 20 « Spécial table ronde (2e partie) : Le Gravettien : entités régionales d’une paléoculture européenne »,‎ , p. 257-276 (lire en ligne, consulté le ), paragr. 3.

Bibliographie

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Articles

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Voir aussi

Articles connexes