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Grand cru de Bourgogne

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Le clos des Latricières à Gevrey-Chambertin, classé grand cru comme appellation latricières-chambertin.

Un grand cru de Bourgogne est un vin d'appellation d'origine contrôlée (AOC), produit sur certaines parcelles (les « climats » classés grands crus) de quelques communes viticoles de la côte de Beaune, de la côte de Nuits (le long de la route des Grands Crus) ou de Chablis. Ils sont produits sur les meilleurs climats, suivant chacun un cahier des charges plus rigoureux que celui des autres vins. Cette catégorie d'appellations est donc au sommet de la hiérarchie des vins bourguignons suivante :

Hiérarchie des AOC en Bourgogne

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Les vins de Bourgogne se regroupent en quatre grandes catégories[1] :

Si ces appellations et dénominations sont définies dans les différents cahiers des charges de l'INAO publiés par le ministère de l'Agriculture et homologués par des décrets ou arrêtés, les notions d'« appellation régionale », « sous-régionale » et « communale » (ou « villages »), ainsi que la liste des vins entrant dans ces catégories ne sont pas officielles. Elles sont plutôt affaires de tradition éditoriale parmi les guides des vins, repris ensuite sur les sites spécialisés.

Définition

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Les grands crus bourguignons sont produits sur des climats se trouvant sur seulement douze communes viticoles bourguignonnes des vignobles de la côte de Nuits, de la côte de Beaune et de Chablis. Ces parcelles sont considérées comme privilégiées par leurs microclimats, leurs expositions, leurs sols, ainsi que par leur ancienne renommée, ce qui légitime l'emploi de techniques viticoles qualitatives.

Ces prestigieuses appellations récompensent donc des fleurons de la gamme des vins de Bourgogne. La qualité des vins est vérifiée à chaque nouveau millésime pour contrôler si la production correspond aux critères d'appellations grand cru ou si elle doit être déclassée en appellation communale avec mention premier cru (une dénomination géographique complémentaire).

La mention « grand cru » doit obligatoirement figurer sur l'étiquette. Cette mention est portée immédiatement au-dessous du nom de l'appellation en caractères égaux, aussi bien en hauteur qu'en largeur, aux deux tiers de ceux utilisés pour le nom de l'appellation (exemple : mazis-chambertin grand cru appellation contrôlée).

Les noms des climats (lieux-dits viticoles bourguignons) classés aujourd'hui comme « grands crus » sont connus depuis quelques siècles comme produisant les meilleurs vins de Bourgogne ; aux XVIIIe et XIXe siècles, plusieurs publications proposent des classements (en se basant sur leur réputation et les prix du négoce), de plus en plus précis. En 1728, Claude Arnoux mentionne dans son ouvrage la « colline d'Alôsse » sans la nommer (indiquant qu'elle produit du vin primeur)[3] ; le « clôs de Vougeot » et le Chambertin sont recommandés comme fournissant des vins rouges de garde[4], tandis que le « Morachet » est décris comme donnant le meilleur blanc[5].

En 1785, les volumes de Claude Courtépée et d'Edme Beguillet[6] fournissent le nom des meilleurs climats pour de nombreuses paroisses : à Gevrey « on distingue les climats de Chambertin et de Bèze, tête des vins de Bourgogne ; les autres cantons renommés sont les St.-Jacques, les Mazy, les Tamisot, la Chapelle »[7] ; à Chassagne, le « Mont-Rachet » (avec la distinction entre le vrai Morachet, en Chevalier et en Batard), le clos Saint-Jean et Maltrois[8] ; pas de climat distingué selon eux sur « Chambole »[9] ou Morey[10] ; à Vosne sont mentionnés la Romanée, « la Romanée de St. Vivant », le Richebourg, le clos des Varoilles, la grande Rue, la Tache et les Malconfort ; sur Flagey « les Echesaux » et les Beaumont[11].

En 1816, André Jullien fournit un classement pour l'ensemble de la Côte-d'Or[12] : il met dans sa première classe (et dans cet ordre) la Romanée-Conti, le Chambertin, le Richebourg, le Clos-Vougeot, la « Romanée-de-Saint-Vivant », la Tache et le « Saint-George », puis ensuite le clos de Prémeaux, le Musigny (à Chambolle), le « Clos-du-Tart », les Bonnes-Mares, le « Clos à la Roche » et les Véroilles (à Morey), le Clos-Morjot, la Martroie et le Clos-Saint-Jean (à Chassagne), enfin la Perrière (à Fixin)[13]. Corton, les Echezeaux, la Grande-Rue sont mis en « deuxième classe », avec les volnay et pommard[14].

En 1855, l'ouvrage dirigé par Jean Lavalle[15], comprenant une carte topographique[16], fournit pour chaque commune un classement des différents climats selon une hiérarchie en quatre niveaux, avec comme « têtes de cuvée » les grands crus actuels (à peu près) :

  • à Gevrey-Chambertin, seul le Chambertin (clos de Bèze compris) a le droit à ce titre ; les hauts de Chapelle, Mazy, Ruchotte et Charmes sont classés en « première cuvée de finage », les bas en « deuxième cuvée »[17] ;
  • à Morey, clos de Tart est en tête de cuvée ; la partie des Bonnes-Mares, les Lambrays et le clos de Laroche en première cuvée, le clos Saint-Denis en deuxième cuvée[18] ;
  • à Chambolle, les Musigny et les Petits-Musigny sont en tête de cuvée ; l'autre partie des Bonnes-Mares parmi les premières cuvées[19] ;
  • à Vougeot, le clos Vougeot est indiqué « hors ligne »[20] ;
  • à Flagey-lez-Gilly, les Grands-Eschezeaux sont en tête de cuvée ; les Eschezeaux-du-Dessus en première cuvée[21] ;
  • à Vosne, la Romanée-Conti, les Richebourg, la Tache et la Romanée sont têtes de cuvée ; la Romanée-Saint-Vivant et les Malconsorts parmi les premières cuvées[22] ;
  • à Nuits, le Saint-Georges, Vaucrains, Cailles, Porrets, Pruliers, Boudots, Cras, Murgers et Thorey[23] ;
  • à Premeaux, aux Didiers, aux Forêts, aux Corvées et aux Pagets sont « hors ligne »[24] ;
  • à Aloxe, le Corton, le Clos-du-Roi-Corton, les Renardes-Corton, les Chaumes et le Charlemagne sont « hors ligne » ; les Bressandes, les Perrières, les Fiètres, les Grèves, les Languettes, les Pougets, les Meix et la Vigne-au-Saint comme premières cuvées[25] ;
  • à « Pernant », le Charlemagne est classé comme première cuvée, en compagnie des Vergelesses[26] ;
  • à Beaune, les Fèves, les Grèves, aux Crais et les Champs-Pimonts sont les têtes de cuvée[27] ;
  • à Pommard, les Arvelets et les Rugiens sont en tête des premières cuvées[28] ;
  • à Volnay, en Cailleret, en Cailleret-Dessus, les Caillerets, en Champans sont en tête des premières cuvées[29] ;
  • à Meursault, les Santenots-du-Milieu sont tête de cuvée en rouge ; les Perrières en blanc[30] ;
  • à Puligny, le Montrachet en « tête de cuvée extra » ; les Chevaliers-Montrachet, le Blagy-blanc et le Batard-Montrachet parmi les premières cuvées [31] ;
  • à Chassagne, le Montrachet est « hors ligne » en blanc, ainsi que le Clos-Saint-Jean, le Clos-Pitois et la Boudriotte en rouge[32] ;
  • à Santenay, le Clos-Tavannes, les Gravières et les Brussanes sont « hors ligne »[33].

Ce classement par commune est assez largement repris en 1861 par le Comité d'agriculture de l'arrondissement de Beaune[34] qui comprend dans sa publication une carte semblable[35]. À partir du milieu du XIXe siècle, plusieurs communes de la Côte-d'Or obtiennent de pouvoir rajouter à leur nom celui de leur cru le plus prestigieux, pour que tous les vins de la commune profitent de cette notoriété (ce qui favorise les confusions) : en 1847 Gevrey (devenant Gevrey-Chambertin), en 1862 Aloxe (Aloxe-Corton), en 1866 Vosne (Vosne-Romanée), en 1878 Puligny (Puligny-Montrachet), en 1879 Chassagne (Chassagne-Montrachet), en 1882 Chambolle (Chambolle-Musigny), en 1886 Flagey-les-Gilly (Flagey-Echézeaux) et en 1891 Nuits-sous-Beaune (Nuits-Saint-Georges). En 1893, Pernand se voit refuser ce droit (à cause de sa voisine Savigny), finalement obtenu en 1936 (Pernand-Vergelesses) ; en 1924, Auxey (Auxey-Duresses) ; et en 1927, Morey-en-Montagne (Morey-Saint-Denis).

En application de la loi du , il devient possible de faire délimiter une appellation d'origine (AO) au tribunal civil[36]. Sont ainsi délimitées les appellations montrachet (jugement du du tribunal de Beaune), romanée-conti (, cour d'appel de Dijon)[37], latricières-chambertin, mazoyères-chambertin, charmes-chambertin, griotte-chambertin, chapelle-chambertin, mazis-chambertin (, tribunal de Dijon), clos de Bèze (), etc. Le décret-loi du créé la notion d'appellation d'origine contrôlée (AOC), chacune devant être reconnue par décret, sur proposition du Comité national des appellations d'origine (CNAO)[38]. Parmi eux figurent des appellations correspondant à un seul climat, ou à un petit regroupement :

  • décret du (les six dans le même décret) : la-romanée, la-tâche, musigny, richebourg, romanée-saint-vivant, romanée-conti ;
  • décret du (les trois ensemble) : bonnes-mares, clos-de-la-roche, clos-saint-denis ;
  • décrets du  : bâtard-montrachet (ensemble avec le chevalier-montrachet et le montrachet), chambertin, chambertin-cols-de-bèze (ces deux derniers ensemble), chapelle-chambertin, charlemagne, charmes-chambertin, chevalier-montrachet, clos-de-vougeot, corton, corton-charlemagne (ensemble avec le charlemagne), échezeaux, grands-échezeaux (ces deux ensemble), griotte-chambertin, latricières-chambertin, mazoyères-chambertin, mazis-chambertin, montrachet, ruchottes-chambertin (les sept satellites du Chambertin dans le même décret) ;
  • décret du  : chablis grand cru[39] ;
  • décret du  : clos-de-tart ;
  • décret du  : bienvenues-bâtard-montrachet et criots-bâtard-montrachet ;
  • décret du  : clos-des-lambrays ;
  • décret du  : la-grande-rue.

Depuis 1988, la mention « grand cru » est obligatoire sur les étiquettes des vins de ces AOC[40], au-dessous du nom de l'appellation (sauf pour le chablis grand cru) mais en plus petit (le premier décret l'indiquant fut celui sur l'AOC la-grande-rue)[41].

Liste des grands crus

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Les trente-trois vignobles à bénéficier de la prestigieuse appellation « grand cru »[42] sont répartis sur les communes suivantes (du nord au sud).

Liste des grands crus de Bourgogne
Régions viticoles Appellations Communes Couleurs Superficies[n 2]
(2018)
Vignoble de Chablis chablis grand cru[n 3] Chablis blanc 99,67 ha
Vignoble de la côte de Nuits chambertin Gevrey-Chambertin rouge 13,19 ha
chambertin-clos-de-bèze 14,53 ha
chapelle-chambertin 5,48 ha
charmes-chambertin 27,54 ha
griotte-chambertin 2,64 ha
latricières-chambertin 6,80 ha
mazis-chambertin 8,65 ha
mazoyères-chambertin 3,02 ha
ruchottes-chambertin 3,12 ha
clos-de-la-roche Morey-Saint-Denis 16,89 ha
clos-des-lambrays 8,67 ha
clos-de-tart 7,06 ha
clos-saint-denis 6,42 ha
bonnes-mares Morey-Saint-Denis 14,66 ha
Chambolle-Musigny
musigny Chambolle-Musigny rouge et blanc 10,38 ha
clos-de-vougeot Vougeot rouge 49,25 ha
échezeaux Flagey-Echézeaux 36,12 ha
grands-échezeaux 8,37 ha
la-grande-rue Vosne-Romanée 1,65 ha
la-romanée 0,84 ha
la-tâche 6,06 ha
richebourg 8,03 ha
romanée-conti 1,81 ha
romanée-saint-vivant 9,24 ha
vignoble de la côte de Beaune charlemagne Pernand-Vergelesses blanc 0,28 ha
Aloxe-Corton
corton[n 4] Pernand-Vergelesses rouge et blanc 92,85 ha
Aloxe-Corton
Ladoix-Serrigny
corton-charlemagne Pernand-Vergelesses blanc 57,70 ha
Aloxe-Corton
Ladoix-Serrigny
bienvenues-bâtard-montrachet Puligny-Montrachet 3,43 ha
chevalier-montrachet 7,48 ha
bâtard-montrachet Puligny-Montrachet 10,27 ha
Chassagne-Montrachet
montrachet Puligny-Montrachet 9,59 ha
Chassagne-Montrachet
criots-bâtard-montrachet Chassagne-Montrachet 1,57 ha

Notes et références

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  1. Le nom d'un vin est un nom commun, il s'écrit donc sans majuscule initiale. Cf. références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. Les superficies indiquées correspondent aux surfaces en production pour l'année 2018 pour la totalité de l'appellation lorsque celle-ci est étendue sur plusieurs communes.
  3. L'appellation chablis grand cru peut être suivie du nom du climat d'où provient le vin : Blanchot (12,11 ha), Bougros (15,09 ha), Les Clos (26,71 ha), Grenouilles (8,74 ha), Preuses (11,13 ha), Valmur (10,62 ha) et Vaudésir (13,37 ha).
  4. L'appellation corton peut être suivie du nom d'un climat : Basses Mourottes, En Charlemagne, Hautes Mourottes, La Vigne-au-Saint, Le Charlemagne, Le Clos du Roi, Le Corton, Le Meix Lallemand, Le Rognet et Corton, Les Bressandes, Les Chaumes, Les Chaumes et la Voierosse, Les Combes, Les Fiètres, Les Grandes Lolières, Les Grèves, Les Languettes, Les Maréchaudes, Les Meix, Les Moutottes, Les Paulands, Les Perrières, Les Pougets, Les Renardes et Les Vergennes.

Références

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  1. « Classification des appellations », sur vins-bourgogne.fr (consulté le ).
  2. Source pour les appellations et les % de production : « Site du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne », sur vins-bourgogne.fr.
  3. Claude Arnoux, Dissertation sur la situation de Bourgogne et sur les vins quelle produit, Londres, P. du Noyer, , 64 p. (BNF 30031234), p. 38-39, lire en ligne sur Gallica.
  4. Arnoux 1728, p. 42-43.
  5. Arnoux 1728, p. 45.
  6. Claude Courtépée et Edme Beguillet, Description historique et topographique du duché de Bourgogne : précédée de l'abrégé historique de cette province, Dijon, chez Causse, 1774-1785, 7 volumes (BNF 30281049), « lire en ligne sur Google books » (tome II) & lire en ligne sur Gallica (tome III).
  7. Courtépée et Beguillet 1785, t. II p. 200.
  8. Courtépée et Beguillet 1785, t. III p. 22.
  9. Courtépée et Beguillet 1785, t. III p. 159.
  10. Courtépée et Beguillet 1785, t. III p. 201.
  11. Courtépée et Beguillet 1785, t. III p. 226-227.
  12. André Jullien, Topographie de tous les vignobles connus, suivie d'une classification générale des vins, Paris, Mme Huzard : L. Colas, , 566 p. (BNF 30667644), lire en ligne sur Gallica.
  13. Jullien 1816, p. 108-109.
  14. Jullien 1816, p. 110-111.
  15. Jules Lavalle, Émile Delarue et Joseph Garnier, Histoire et statistique de la vigne et des grands vins de la Côte-d'Or, Paris, Dusacq, , 244 p. (BNF 30753866, lire en ligne).
  16. Jean Jules Lavalle (cartographe) et Ch. Normand (lithographe), Plan topographique des grands vignobles de la Côte d'Or, Montrouge, Ch. Normand, , carte au 1/30 000 sur trois feuilles de 61 × 31 cm (BNF 40639037), lire en ligne sur Gallica.
  17. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 93-94.
  18. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 101.
  19. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 103-104.
  20. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 105.
  21. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 113.
  22. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 114.
  23. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 120.
  24. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 123.
  25. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 126-127.
  26. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 131.
  27. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 136-137.
  28. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 141.
  29. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 144-145.
  30. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 151-152.
  31. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 155.
  32. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 157-158.
  33. Lavalle, Delarue et Garnier 1855, p. 161.
  34. A. Casper et E. Marc (ill. M. L. Bonnamas), Plan statistique des vignobles produisant les grands vins de Bourgogne : classés séparément pour chaque commune de l'arrondissement de Beaune suivant le mérite des produits par les soins du comité d'agriculture de cet arrondissement, Beaune, E. Batault-Morot, , 50 p. (BNF 33540009), lire en ligne sur Gallica.
  35. Lucien Bonnamas, Plan des vignobles produisant les grands vins de Bourgogne classés pour chaque commune de l'Arrondissement de Beaune suivant le mérite des produits, Beaune, Ed. Batault-Morot, , carte au 1/20 000, lire en ligne sur Gallica.
  36. « Loi du 6 mai 1919 relative à la protection des appellations d'origine », publiée au JORF du .
  37. « Annales des falsifications et des fraudes » [PDF], , p. 377-381.
  38. « Décret-loi du 30 juillet 1935 relatif à la défense du marché des vins et régime économique de l'alcool », publié au JORF no 0178 du .
  39. Recueil des décrets d'appellations contrôlées promulgués du 8 décembre 1936 au 31 août 1938, Paris, CNAO, , 178 p., lire en ligne sur Gallica.
  40. Éric Vincent, « Les qualités du lieu dans les délimitations des appellations d’origine », Crescentis, no 1,‎ (lire en ligne).
  41. « Décret du 2 juillet 1992 définissant les conditions de production de l'appellation d'origine contrôlée « La Grande Rue » », publié au JORF no 157 du .
  42. BIVB, « La Bourgogne, une localisation privilégiée – Recherche : Appellation Grands Crus », sur vins-bourgogne (consulté le ).

Bibliographie

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  • Laurent Gotti (ill. Odile Jacquin, photogr. Michel Baudoin), Les grands crus de Bourgogne  : atlas parcellaire et caractérisation des climats, Beaune, coll. « Pierre Poupon », , 286 p. (ISBN 978-2-9586059-2-6).
  • Philippe Gaillard, François Gilbert et Sylvain Patard, Les propriétaires de Grands Crus de Bourgogne, , 242 p. (ISBN 978-2-919184-20-0).
  • Marie-Hélène Landrieu-Lussigny et Sylvain Pitiot, Climats et lieux-dits des grands vignobles de Bourgogne, Paris, Éditions de Monza & du Meurger, coll. « Pierre Poupon », , 4e éd. (1re éd. 2012), 418 p. (ISBN 978-2-916231-58-7).
  • Gérald Corret, Les grands crus de Bourgogne vus du ciel  : des vins prestigieux, des sites exceptionnels, une région magnifique, Saint-Apollinaire, coll. « Eurociel », , 128 p. (ISBN 978-2-916743-07-3).
  • Jacky Rigaux, Grands crus de Bourgogne, Clemencey, Terre en vues, , 127 p. (ISBN 978-2-916935-01-0).
  • E. de Moucheron (préf. Camille Rodier et François Bouchard), Grands crus de Bourgogne, histoires et traditions vineuses, Beaune, J. Dupin, , 111 p. (BNF 32469728).

Liens externes

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Articles connexes

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